"Je n'accepte pas cette dictature syndicale!": le coup de gueule de Gilles-William Goldnadel contre la grève des transports

5e journée de mobilisation contre la réforme des retraites et 5e journée noire pour les usagers des transports. Un mouvement de contestation contre la réforme des retraites qui ne devrait pas s’arrêter de sitôt.
A la veille d’un nouveau jour de manifestation prévu le 10 décembre, la CGT envisage déjà une nouvelle journée d'actions jeudi, a indiqué lundi Laurent Brun, numéro un de la CGT-Cheminots, plaidant pour "un rythme d'initiatives resserré", tous les deux jours.
"Je plains les commerçants"
Conséquence: les commerçants subissent de plein fouet les difficultés de déplacement des Français, et ce, en pleine période d’achats pour les fêtes de fin d’année. Une situation inacceptable pour notre GG, Gilles-William Goldnadel.
"Celui qui vous parle ne se plaint pas du tout mais plaint beaucoup de gens. Je plains les commerçants. Ils ont morflé pendant les gilets jaunes, à une période indispensable pour eux donc il va y avoir des faillites. Je trouve exceptionnel qu’on leur explique que pendant les manifestations ils doivent fermer boutique, comme si ça ne posait aucun problème de fin de mois".
"Je n’ai pas l’impression d’être dans une société très démocratique"
C’est aussi la gestion des grèves que l’avocat déplore, permettant ainsi aux grévistes et plus particulièrement aux syndicats, de prendre le dessus en instaurant une "dictature".
"Indépendamment du problème de la retraite et de la position de chacun sur le projet de retraite, je n’accepte pas cette dictature syndicale. Je refuse de m’habituer à ce pays qui est le seul dans les pays démocratiques à ne pas organiser un service minimum et ce sont les plus petits qui sont pénalisés. Comme si ça ne suffisait pas, on bloque certains centres, comme si ça ne suffisait pas, certains grévistes empêchent, avec des intimidations physiques, les non-grévistes de travailler. Où que je tourne mon regard, je n’ai pas l’impression d’être dans une société très démocratique".