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"On continue de nous faire croire que le virus progresse, alors qu'il perd de sa virulence": le médecin Christian Perronne dénonce la communication du gouvernement

Pour le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches, le gouvernement procède à un nouveau confinement de la France qui n'est pas vraiment avoué. Il était l'invité des "Grandes Gueules" ce lundi.

Reprise, deuxième vague… Des mots qui se font de plus en plus présents depuis quelques semaines en France. En effet, la hausse du nombre de cas de malades du coronavirus laisse craindre un nouvel épisode dans cette épidémie après quelques mois d'accalmie post-confinement.

Pourtant pour le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches, dans les Hauts-de-Seine, Christian Perronne, le virus ne progresse pas. 

“On essaye de nous faire croire que l’épidémie progresse partout dans le monde alors que c’est faux. L’épidémie régresse, le virus a perdu de sa virulence et la mortalité est en train de baisser. En France, on est passé à moins de 10 décès par jour. On a eu un petit pic à un peu moins de 20 décès par jour il y a quelques semaines parce que tout le monde s’était brassé dans la population avec les vacances, mais là ça repart à la baisse”, indique-t-il en précisant qu’il y a tout de même toujours des cas hospitalisés. 

Les tests PCR faussés ?

Il estime qu’à moins de 10 décès par jour en France, ce n’est pas plus que n’importe quel autre virus respiratoire chaque année.

“On est en train de confiner tous les Français même si ce n’est pas un vrai confinement avoué. On ne peut plus sortir dans la rue sans un masque. On est en plein délire”, estime-t-il. 

Il dénonce également les tests Covid gratuits qui faussent les données de l’épidémie.

"C’est délirant de vouloir faire tester un million de personnes comme l’a annoncé le gouvernement. Les tests PCR ont 3% de faux positifs. Ca veut dire que si on teste un million de personnes, on aura 3000 faux malades. Il faut remettre ces tests sur prescription médicale dans des cas où c’est logique de le faire”, assure-t-il.
Guillaume Descours