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Les Grandes Gueules

"Une partie de la droite est partie chez Macron, ce sont des traitres", juge Guilhem Carayon

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Le président des jeunes Républicains n'a pas été tendre avec les anciens visages de la droite qui ont rejoins les rangs d'Emmanuel Macron lorsqu'il a été élu président de la République.

C’est un des nouveaux visages de la droite. Guilhem Carayon, récemment élu comme président des Jeunes Républicains, était ce mardi invité du Grand Oral des Grandes Gueules. Le jeune homme de 21 ans, qui s’est engagé en politique dès ses 18 ans, affirme l’avoir fait par passion et par conviction.

Il dénonce également les ex-figures de son parti qui ont rejoint Emmanuel Macron après la dernière présidentielle. Il vise, sans les nommer directement, les Gérald Darmanin, Bruno Le Maire et autres qui, dit-il, “ont cédé aux sirènes du pouvoir”.

“Il y a effectivement une partie de la droite qui est partie chez Macron. Évidemment, ce sont des traîtres. On ne quitte pas une famille politique lorsque celle-ci ne va pas bien. Moi, je me suis engagé à 18 ans en politique parce que je crois en certaines valeurs, je crois en la constance en politique, et je crois en la loyauté. Je crois que quand on a une réelle ambition pour la France, quand on a une colonne vertébrale, on ne quitte pas sa famille politique quand elle est au pire moment de son histoire”, affirme-t-il.

Les jeunes oubliés de la crise?

Il est également revenu sur la situation des jeunes depuis le début de la crise sanitaire. Une situation qu’il juge exécrable. 

“Quand on est retranché dans un logement Crous de 9m2, qu’on ne peut pas sortir, qu’on n’a pas de lien social parce qu’elles sont fermées depuis un an, et qu’on a une ministre de l’Enseignement, Frédérique Vidal, qui nous dit qu’elles vont rouvrir en mai, mais en mai, l’année est finie… On vit dans un monde de fous. Les jeunes sont les oubliés de cette crise”, dénonce-t-il.

Il estime que penser aux jeunes est indispensable face à une génération qui ne s’intéresse plus à la politique, voire qui ne va même plus voter. “Ils ne croient plus en les magouilles des partis politiques. Et moi mon rôle si je me suis engagé dans un parti, c’est pour changer les choses de l’intérieur”, appuie-t-il. 

Guillaume Descours