Contrôle technique: faut-il (vraiment) craindre la nouvelle norme antipollution?
Sous la pression des "gilets jaunes" le gouvernement à annoncer un report de la réforme du contrôle technique, initialement prévue pour le 1er janvier 2019. Une réforme, qui consistait à mieux contrôler la pollution émise par chaque véhicule.
Conséquence: certains automobilistes seront contraints de changer le filtre à particules qui coûte en moyenne 1.500 euros.
"Le contrôle technique sera adapté à l’âge du véhicule"
Pourtant, pour Bernard Bourrier, président du métier contrôle technique du CNPA, et président des réseaux Autovision, aucune crainte à avoir au moment où la réforme entrera en vigueur si votre voiture est bien entretenue.
"Le but était de s’assurer que le véhicule n’avait ni de panne, ni de difficulté dans son fonctionnement. Si vous avez une très vieille voiture, à partir du moment où elle est correctement entretenue par un professionnel, il n’y aura aucun problème pour le contrôle technique. (...) Le contrôle technique sera en plus adapté à l’âge du véhicule".
Faire "de la pédagogie"
Pour Bernard Bourrier, ce sont donc des craintes infondées, vis-à-vis de ce nouveau contrôle technique, qui ont provoqué son report. Mais ce délai de six mois reste une bonne chose, car il va permettre de faire "de la pédagogie" sur cette réforme, selon lui, nécessaire.
"La pollution c’est quelque chose à laquelle il faut faire très attention parce qu’on émet des gaz polluants, du CO2 et en même temps, des micro particules qu’il faut mesurer".