Adrien Quatennens sur Christophe Castaner: "C'est un rétropédalage assez fébrile"

Invité de Radio Brunet le député La France Insoumise du Nord Adrien Quatennens a estimé que le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

Christophe Castaner dans la tourmente. Le ministre de l'Intérieur s'est rétracté après avoir parlé d'"attaque" à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière en marge de la manifestation du 1er-Mai. "Je n'aurais pas dû employer le terme 'attaque'" après l'irruption de dizaines de manifestants le 1er mai dans l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, a reconnu vendredi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, après plus de 24 heures de polémique.

Le ministre a estimé qu'il aurait dû lui préférer le terme "intrusion violente", évoqué devant lui par des responsables de l'hôpital parisien, dont le personnel était "choqué", et qui est "plus adapté" aux faits.

"Un rétropédalage assez fébrile"

Pour le député La France Insoumise Adrien Quattenens, ce mea culpa n'est pas convaincant:

"C'est un rétropédalage assez fébrile. C'est vrai que le terme 'attaque' est très connoté, c'est très fort, ça émeut tout le monde. On voit bien quelle a été l'intention de Christophe Castaner. C'est la stratégie permanente de la diversion. Le 1er-Mai, normalement on parle de diminution du temps de travail, il faut bien comprendre que dans le contexte où Emmanuel Macron dit que nous allons travailler plus, ça n'arrange pas trop le pouvoir de parler de ces revendications".

Le député souhaite que Christophe Castaner démissionne: "Le rétropédalage de Christophe Castaner est bien trop timide et qu'il faut ajouter à ça à son bilan. 2.000 blessés côté manifestants, 1.000 côté forces de l'ordre. Cette stratégie du pourrissement depuis 6 mois n'est pas efficace. Christophe Castaner n'est pas compétent pour maintenir l'ordre républicain dans le pays et en plus il a instrumentalisé la presse pour diffuser des fake news. S'il était conséquent et s'il se comportait en homme d'état, la conclusion qu'il devrait tirer de cette affaire serait de remettre sa démission".

Paulina Benavente