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Hausse des prix: Willy Schraen plaide pour un Smic à 2.000 euros

Alors que les prix de l'essence et de plusieurs denrées alimentaires repartent à la hausse, Willy Schraen plaide pour une revalorisation conséquente du Smic ce mercredi dans "Les Grandes Gueules" sur RMC et RMC Story.

Après avoir légèrement baissé pendant trois semaines, les prix du carburant repartent à la hausse. Et cette hausse est là pour durer. "On est dans une phase de hausse qui va durer et qui va être importante", a assuré ce mercredi matin sur RMC et BFMTV Michel-Edouard Leclerc, le président du Comité Stratégique des centres E.Leclerc.

Mais le carburant n'est pas le seul produit à augmenter. De nombreux produits alimentaires connaissent une forte hausse. "On a un vrai problème de hausse des prix générale. Le prochain gouvernement doit réfléchir à ça", déplore sur le plateau des "Grandes Gueules" Willy Schraen, le président de la fédération nationale des chasseurs.

"Est-ce qu’il y a encore des gens qui peuvent vivre avec un Smic comme on a encore aujourd’hui et habiter à la campagne en faisant plusieurs kilomètres pour aller travailler?", s'interroge-t-il.

"On ne peut pas vivre décemment aujourd’hui"

Pour Willy Schraen, il faut donc réévaluer le Smic: "Je crois qu’il faut revoir les bas salaires en France. On ne peut pas vivre décemment aujourd’hui. Il y a des gens qui travaillent tous les jours et qui n’y arriveront pas à cause du prix des carburants et des denrées pour vivre".

"Il faudrait que le Smic soit au moins à 2.000 'balles'. Et celui qui a beaucoup d’argent et qui roule beaucoup, est-ce que ça lui pose problème que le prix de l’essence soit plus élevé?", avance-t-il.

Une idée qu'il pourrait transmettre à Emmanuel Macron, le président fraîchement réélu, dont il a les faveurs et qu'il a soutenu pendant la dernière campagne présidentielle.

Car ce n'est pas la ristourne de 18 centimes du gouvernement sur les prix de l'essence qui va permettre de soulager le portefeuille des Français, selon Michel-Edouard Leclerc. "Je ne pense pas que ce soit le rôle des autorités de donner le chemin de ces prix. Je pense que les 18 centimes ne se voient pas trop, que ça coûte très cher à l'Etat", estime-t-il.

G.D.