"L'arrêt du cumul des mandales": les internautes détournent la gifle d'Emmanuel Macron pour le meilleur et pour le rire

Des Visiteurs à la "tarte à tain", les internautes ont fait preuve sur les réseaux sociaux, les

"Montjoie ! Saint-Denis !", a crié Damien T. avant de gifler Emmanuel Macron, en déplacement à Tain-l’Hermitage, dans le Drôme le 8 juin. Popularisée par le film français cultissime Les Visiteurs, l’expression a fait sourire plus d’un internaute.

Certains n’ont d’ailleurs pas lésiner sur l’humour. Sur les réseaux sociaux, plus de 500 000 messages ont été tweetés rien que dans l’après-midi de mardi.

Parmi les formules qui sont le plus vues sur les réseaux, on retiendra que "la seule gifle autorisée en démocratie: la gifle électorale. L’agression physique est totalement injustifiable", comme l’écrit un internaute… 

On lit aussi beaucoup de messages du type: "Quoiqu’on pense de lui, on ne gifle pas un Président de la République". Ce à quoi de nombreux internautes répondent "qu’on ne gifle personne tout court".

Et puis globalement, on s’inquiète du climat délétère autour du monde politique : comme le résume un internaute: "Nous ne sommes que mercredi, et nous sommes déjà exténués par cette semaine politique faite de complotisme, de menaces et de violence… Quelle tristesse devant ce spectacle lamentable".

"Ca puire!"

Triste spectacle, mais qui n’a pas empêché les internautes d’en sourire un peu aussi… Et par exemple, le film "Les Visiteurs" s’est retrouvé en tête des tendances hier en France… En cause, le slogan, "Montjoie, Saint-Denis!" scandé par l’homme qui a giflé le président, et qu'on entend dans le film culte.

Et les répliques du film ont ainsi été très partagées sur les réseaux… Et plus globalement, cette séquence a inspiré des jeux de mots de plus ou moins bonne qualité. 

Parmi eux, le nom de la ville a été le plus souvent tournée en dérision, en faisant référence à la célèbre tarte tatin. D’autres internautes encore ont demandé "l’arrêt du cumul de mandales". Car Emmanuel Macron n’est pas le premier à subir des agressions.

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Manuel Valls, François Hollande ou même Nicolas Sarkozy ont dû déjà bien avant lui jouer des coudes.

Sur Twitter, Louis Hausalter fait d’ailleurs à référence à François Bayrou et sa gifle donnée en 2002 à un jeune garçon qui lui faisait les poches, lors d’un meeting à Strasbourg.

Un internaute a une pensée pour un homme qui a dû ressentir un sentiment de frustration incroyable devant sa télé : un certain Alexandre Benalla ! 

Attention, prévient un autre internaute, "à force d’énerver Macron. Il va se venger et nous mettre un couvre-feu à 14h30".

Léa Coupau et Charles Magnien