Guerre en Ukraine: Moscou, Genève... où se tiendra la rencontre entre Poutine et Zelensky?

Deux jours après la réunion entre Donald Trump et les dirigeants européens, les discussions s’intensifient autour du lieu d’un futur face-à-face entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. Moscou a été écartée, tandis que Genève et Budapest apparaissent désormais comme les options les plus crédibles, soutenues respectivement par Emmanuel Macron et la Maison Blanche.

Deux jours après cette réunion entre les dirigeants européens et Donald Trump au sujet de la guerre en Ukraine, les détails concernant le pays qui accueillera la future rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine semblent plus ou moins se préciser.

Les deux protagonistes ont accepté de se rencontrer. Le président russe a proposé d'organiser cela sur ses terres, à Moscou. Mais son homologue ukrainien a refusé d'emblée.

Le président français, Emmanuel Macron, a évoqué la possibilité qu'un éventuel sommet entre Vladimir Poutine et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, se tienne en Europe et "ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse". Il dit plaider pour Genève, siège européen de l'ONU.

Non à Moscou

Si plusieurs propositions sont évoquées, pour l'instant le lieu reste incertain. Mais ce qui est certain, c'est que les dirigeants européens ont rejeté en bloc l'idée d'organiser cette rencontre à Moscou. "Ça ne semble pas être une bonne idée", ont-ils dit à Donald Trump.

Alors la Suisse, elle, s'est proposée pour accueillir le tête-à-tête. C'est l'option soutenue aussi par Emmanuel Macron. Pour appuyer leur candidature, les autorités suisses promettent l'immunité à Vladimir Poutine, lui qui est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale.

Autre lieu de rencontre évoqué: Budapest, capitale de la Hongrie et premier choix de la Maison Blanche selon le média américain Politico. Un choix symbolique, car cette ville avait déjà été le théâtre d'un accord international concernant les territoires ukrainiens. Le lieu devrait être connu rapidement, la rencontre étant attendue d'ici fin août. Par ailleurs, Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe insiste sur la place importante qu'ont réussi à prendre les Européens dans les négociations avec la Russie.

Caroline Renaux