Israël: des combats encore en cours et "environ 150 otages" selon l’ambassadeur Raphaël Morav

Encore des combats sur le sol israélien, 48 heures après le début de l'attaque terroriste du Hamas depuis la bande de Gaza. Selon le lieutenant-colonel de l'armée israélienne Richard Hecht, "il y a sept ou huit endroits en terrain ouvert autour de Gaza où nous avons encore des guerriers en train de combattre des terroristes", qui se sont infiltrés sur le territoire de l'Etat hébreu.
"C’est le cas, effectivement. A ma connaissance, il y a encore cinq points d’accrochement où il n’y a pas encore le contrôle total de l’armée israélienne, explique Raphaël Morav, ambassadeur, chargé d’affaires pour Israël en France, dans Apolline Matin sur RMC et RMC Story. On a commencé à 20 donc on est dans la bonne direction. J’espère qu’à la fin de la journée, on pourra dire que cet épisode est terminé sur le sol israélien."
La difficulté, pour les forces israéliennes, est de traquer et déloger les terroristes du Hamas dans les localités du sud du pays, sans savoir précisément combien ils sont. "Je ne sais pas combien, mais quelques dizaines je dirais. Certains se cachent donc il faut pratiquement chercher de porte à porte, de localité en localité, indique Raphaël Morav. Ça va se faire très rapidement."
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Des otages utilisés comme boucliers humains?
Après leur avancée sur le sol israélien, des terroristes du Hamas sont repartis vers la bande de Gaza avec des otages. "C’est très difficile de déterminer le nombre exact. Il y a plusieurs disparus, on ne sait quel est leur sort. On estime à environ 150 otages, explique Raphaël Morav. C’est un bilan provisoire. Il va falloir attendre jusqu’à ce qu’on sache le sort de tous les disparus."
"Ils sont dans la bande de Gaza mais on ne peut pas dire où exactement, ajoute l'ambassadeur. Peut-être que les services de renseignement ont déjà plus d’informations que moi à ce sujet. Je suppose qu’ils sont répartis, qu’ils ne sont pas regroupés dans un seul lieu, pour être essentiellement des boucliers humains pour le Hamas. Ce n’est pas un grand territoire, mais très dense, donc c’est facile de cacher des otages."