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Le père d’un otage israélien lance un appel à Emmanuel Macron: "On a besoin que tout le monde revienne à la maison"

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Père d’un otage israélien retenu par le Hamas depuis le 7 octobre, Eilhenan Danino lance un appel à Emmanuel Macron ce lundi sur RMC pour obtenir la libération de tous les otages.

Un appel solennel lancé par le père d’un otage israélien à Emmanuel Macron. Dans Apolline Matin ce lundi sur RMC et RMC Story, Eilhenan Danino demande au président de la République de tout faire pour obtenir la libération des otages du Hamas, retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier. Ori Danino, 25 ans, se trouvait sur les lieux du festival de musique Nova qui a été attaqué par le Hamas.

"Mon fils était au festival avec quatre copains, explique-t-il. On ne savait pas qu’il était là-bas, même sa copine ne le savait pas. Le 7 octobre, l’après-midi, quatre personnes du gouvernement sont venues chez moi, à la maison. Ils m’ont dit qu’ils cherchaient mon fils, qu’il y avait la guerre à Gaza, qu’il y avait des centaines de morts et de blessés et qu’ils ne retrouvaient pas mon fils."

Ori Danino avait réussi à s’éloigner du festival, mais il a fait demi-tour pour tenter de secourir des amis. "Quand il est sorti sur la route du festival vers 8h30, il a appelé son copain Omer. Ils avaient deux voitures. Il a dit ‘donne-moi le numéro d’Omer Shem-Tov qui est là-bas, je vais y retourner pour l’emmener avec moi’. Il l’a appelé et il l’a emmené, avec aussi Maya et Itaï Regev. Après 20 mètres, il y a une voiture du Hamas qui les a rattrapés. Ils ont pris mon fils et Omer, et Maya et Itaï qui ont été libérés après 50 jours."

Témoin RMC : Eilhenan Danino - 03/06
Témoin RMC : Eilhenan Danino - 03/06
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"On a besoin d’arrêter la guerre" selon le père de cet otage israélien

Après 241 jours de captivité pour son fils, Eilhenan Danino espère une libération de tous les otages encore retenus par le Hamas. "Début mars, on a reçu un signe de vie. On attend qu’il vienne. Ce n’est pas facile. Je suis déjà allé dans 12 pays. C’est un appel au président français, qui a des contacts avec le Qatar, l’Egypte. On peut vivre avec tout le monde, mais pas en guerre. D’abord, que les otages viennent à la maison. Et après, on verra ce qu’on va faire. Il y a 125 personnes là-bas, plus de 50 qui sont vivantes. On a besoin que tout le monde revienne à la maison."

Et le père d’Ori souhaite "bien sûr" un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. "On a besoin d’arrêter la guerre, pour l’instant, souligne-t-il. Après, quand les otages sont revenus à la maison, on verra ce qu’on va faire."

LP