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Faits divers

Ce que l'on sait de la mise en examen d'une assistante de maternelle pour viols et agressions sexuelles

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La mise en cause, âgée de 59 ans, est accusée "d'actes de pénétration digitale et de masturbation" sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans. Incarcérée depuis le 28 juillet, elle encourt 20 ans de réclusion criminelle.

Dans l'Hérault, une agente territoriale employée dans une école maternelle (ATSEM) de la commune de Vic-la-Gardiole a été mise en examen et placée en détention provisoire, a annoncé ce jeudi le procureur de la République de Montpellier.

Agée de 59 ans, l'assistante maternelle est suspectée d'avoir commis plusieurs viols et agressions sexuelles aggravées sur neuf enfants de petite et moyenne section.

Des plaintes déposées par plusieurs parents

L'affaire a été lancée par la plainte déposée le 2 juillet par les parents de deux enfants. Le lendemain, la mise en cause a été suspendue à titre provisoire par la mairie. Elle travaillait au sein de l'établissement depuis le 1er octobre 2024, soit le premier jour de l'agression présumée, précise le Parisien.

Cette assistante est accusée "d'actes de pénétration digitale et de masturbation" sur au moins neuf enfants, des filles et des garçons âgés de 3 à 4 ans, indique le procureur.

Le rectorat a annoncé qu'un accompagnement spécifique sera prochainement mis en place pour aider la communauté éducative face à ces accusations et apporte dans un communiqué son "soutien" aux enfants et familles concernés par "ces faits d'une gravité exceptionnelle".

Des parents de victimes ont été reçus par l'association France Victimes au sein de la marie de la commune, ce jeudi.

Une enquête ouverte

Une enquête pour des faits de viols sur mineurs de moins de 15 ans et d'agression sexuelle sur mineurs de moins de 15 ans par personne ayant autorité a été ouverte par le parquet de Montpellier juste après la plainte déposée par les parents. Elle a été confiée à la Brigade de recherche de Castelnau-le-Lez.

Il compte découvrir si d'autres enfants, dans cette école ou dans une autre, ont pu être victimes de cette assistante lors de ses précédents emplois.

La quinquagénaire est incarcérée depuis le 28 juillet à la prison de Nîmes. Elle risque jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.

Julie Brault avec Mélanie Hennebique