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Faits divers

Nice: un homme soupçonné d'avoir étranglé sa femme à mort pour "abréger ses souffrances"

Un badge de la police sur une veste (illustration)

Un badge de la police sur une veste (illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Un octogénaire a été mis en examen pour "homicide volontaire par conjoint" à Nice, après la mort de sa femme de 87 ans, étranglée avec un câble électrique.

Un homme a été placé en détention provisoire vendredi à Nice à la suite d'une ouverture d'information judiciaire et de sa mise en examen du chef "d'homicide volontaire par conjoint", a indiqué dimanche le parquet de la ville.

Selon le site spécialisé Actu 17, qui révèle ces faits, l'homme, âgé de 87 ans, aurait expliqué lors de sa garde à vue avoir agi pour abréger les souffrances de sa compagne, âgée de 88 ans et atteinte d'un cancer, en l'étranglant avec un câble électrique. Des éléments que le parquet n'était pas en mesure de confirmer dans l'immédiat.

Les faits remontent à la nuit de mercredi à jeudi derniers au cours de laquelle le mis en cause a lui-même alerté les secours, lesquels se sont alors rendus au domicile du couple, à Nice.

118 féminicides en 2022

Cent dix-huit femmes ont été tuées en 2022 en France par leur conjoint ou leur ex-conjoint, soit quatre de moins par rapport à 2021, selon le bilan des "morts violentes au sein du couple" publié le 2 septembre par le ministère de l'Intérieur.

Selon cette étude, 145 morts violentes au sein du couple ont été recensées en 2022, 118 femmes et 27 hommes (+6 par rapport à 2021), soit quasiment le même total que l'année précédente (143).

3919: le numéro de téléphone pour les femmes victimes de violences

► Le "3919", "Violence Femmes Info", est le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement...). C'est gratuit et anonyme.
Il propose une écoute, informe et oriente vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge. Ce numéro est géré par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF).

CA avec AFP