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"Jean-Luc Mélenchon s'est transformé en rappeur qui chante 'Nique la police'" selon Eric Zemmour

Pour Eric Zemmour, invité de RMC-BFMTV ce jeudi, Jean-Luc Mélenchon est devenu un rappeur "qui chante 'nique la police'". Le leader de Reconquête a déploré les propos de celui de La France insoumise, qui avait assuré que la police tuait après la mort d'une jeune femme dans la foulée d'un refus d'obtempérer.

Après la mort d'une jeune femme de 21 ans, tuée après des tirs de policiers alors qu'elle se trouvait à la place du passager dans un véhicule qui venait d'effectuer un refus d'obtempérer, le chef de file de La France insoumise a accusé la police de tuer. "La police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort pour "refus d'obtempérer". La honte c'est quand ? ", a lancé Jean-Luc Mélenchon sur Twitter le 6 juin.

Des propos qui ont sans surprise provoqué l'ire de la droite et de l'extrême-droite. Ce jeudi, c'est Eric Zemmour, sur le plateau de RMC-BFMTV, qui y est allé de son commentaire en faisant un parallèle flou entre rap, vote et sécurité.

"Jean-Luc Mélenchon s'est transformé en rappeur qui chante "Nique la police". Pourquoi? Parce qu'il ne fait rien au hasard. Il a analysé qui a voté pour lui à la présidentielle au premier tour: 69 % des musulmans, un peuple d'étudiants, de gauche et d'extrême gauche, de sociologues", a-t-il lancé face à Apolline de Malherbe.

"La police a tué car c'est la police qui est tuée et agressée"

Concernant le refus d'obtempérer de samedi à Paris qui a conduit à la mort d'une passagère de 21 ans, Eric Zemmour a estimé que "la police a tué car c'est la police qui est tuée et agressée".

"Il y a trois morts de policiers depuis le début de l'année pour refus d'obtempérer. Il y a plus de 100 agressions par jour de gendarmes, de policiers et de pompiers. C'est la police qui est agressée, harcelée en permanence. C'est la police qui est un gibier pour des voyous qui n'ont pas peur d'elle", a ajouté le polémiste plusieurs fois condamné pour incitation à la haine.

Les trois policiers soupçonnés d'avoir tiré sur le véhicule coupable d'un refus d'obtempérer samedi, ont tous été relâchés à l'issue de leur garde à vue, sans poursuites.

La rédaction de RMC