Après l'hologramme en 2017, Jean-Luc Mélenchon prépare une nouvelle "surprise" pour ses meetings de 2022

Pour la campagne de la présidentielle à venir, l'équipe du candidat insoumis Jean-Luc Mélenchon promet une "innovation technologique", à l'image de celle de 2017 qui avait marqué les esprits.

Les nouvelles technologies de nouveau au coeur de la campagne insoumise pour 2022. Jean-Luc Mélenchon a décidé, comme d’autres candidats, de ne pas appliquer les jauges dans ses meetings politiques. Car le candidat insoumis compte en mettre plein la vue à ses sympathisants. Et il veut projeter les Français dans le monde de demain.

Il y aura une "surprise" prévue lors de son prochain grand meeting à Nantes, le 16 janvier. Son équipe promet une "innovation technologique", sans vouloir en dire plus. Un pilier de sa campagne nous confie quand même que les participants assisteront à "un événement à la croisée des chemins entre un meeting et un spectacle culturel".

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"Donner un vent d’optimisme dans cette période de pandémie"

Ni lui, ni les participants ne porteront de casque de réalité virtuelle, mais il s'agira de "transporter les militants dans le monde, dans la société dans laquelle on veut vivre". Voilà ce que répond un stratège de la campagne de Jean-Luc Mélenchon.

Cela peut paraître un peu utopiste dit comme ça, mais c’est volontaire. "C’est pour donner un vent d’optimisme dans cette période de pandémie", dit ce fidèle. Un moyen aussi de remettre la culture au cœur de la campagne. "La culture, dit-il, ce n’est pas un supplément d’âme".

L'hologramme de 2017 avait fait son effet et sera réutilisé en 2022

Jean-Luc Mélenchon et les innovations technologiques, ça le connait. Il compte d’ailleurs réutiliser la technique de l’hologramme, comme en 2017.

Le candidat était physiquement à Lyon et d’un claquement de doigt, s’était retrouvé dans une salle à Paris. Une illusion d’optique assez impressionnante qu’il va renouveler le 5 avril. L'insoumis sera simultanément dans six ou sept villes différentes. Une façon très efficace de parler à près de 40.000 personnes en même temps. Pour un coût de plusieurs centaines de milliers d’euros.

Hélène Terzian (édité par J.A.)