Benoît Hamon apostrophe Emmanuel Macron sur ses soutiens: "une attaque indigne"
C'est Emmanuel Macron qui jouait le plus gros lors du premier débat présidentiel, lundi soir. Et ses adversaires politiques n'ont pas hésité à le cibler. Benoît Hamon en tête, qui a sous-entendu qu'il était sous l'influence de "cadres de l'industrie pharmaceutiques ou de l'industrie chimique et pétrolière", lui demandant de faire la lumière sur les dons dont son mouvement En Marche a bénéficié. Une attaque jugée "indigne", ce mardi dans Bourdin Direct par Christophe Castaner, l’un de ses porte-paroles.
"Je trouve l'attaque de Benoît Hamon totalement indigne et inutile. Jouer sur les dons dont nous avons fait nous, la transparence, pour laisser penser que Macron pourrait être sujet aux lobbies, c'est indigne".
"Dès sa première réunion publique en octobre, à Strasbourg, Emmanuel Macron a placé la question de l'éthique et de l'exemplarité au cœur de son projet, rappelle Christophe Castaner. Dans les statuts d'En Marche, il est écrit qu'on ne peut pas embaucher un conjoint comme collaborateur, qu'aucun candidat du mouvement ne devra avoir de casier non vierge".
"Je ne l'ai pas senti hésitant, au contraire"
Christophe Castaner qui reconnaît qu'il y avait "une pression sur le candidat Macron". "On l'a sentie, mais il était serein. "Je ne l'ai pas senti hésitant, au contraire il était déterminé", notamment quand il a apostrophé Marine Le Pen.
Enfin, le porte-parole a une nouvelle fois estimé que la jeunesse et le manque d'expérience réelle ou supposée du candidat était plutôt une bonne chose. "La France a besoin de l'énergie de la jeunesse. Sa force c'est justement de ne pas avoir baigné dans le marigot des excès des vieux partis".