Ce qu'il faut retenir du "débat" entre les candidats à la présidentielle

C’était le premier grand rendez-vous entre les candidats à la présidentielle. Un vrai-faux débat consacré aux conséquences de la guerre en Ukraine lundi soir sur TF1 avec 8 candidats dont le président de la République. C'est la première fois qu'Emmanuel Macron débattait ou plutôt intervenait dans une émission de télévision avec la plupart de ses concurrents car les prétendants à l'Elysée n'étaient pas face à face.
Chaque candidat intervenait un par un pour répondre aux questions des journalistes. Et le président sortant a essuyé les critiques d'à peu près tous ses concurrents. Les premières flèches ont été lancées par le candidat écologiste. Dès son introduction, Yannick Jadot critique le bilan du chef de l'Etat.
Pendant cinq ans, Emmanuel Macron a gouverné avec les lobbys, sacrifiant notre souveraineté, confisquant notre démocratie”, assène-t-il.
Quelques minutes plus tard Anne Hidalgo la candidate socialiste embraye sur le thème de l'écologie.
“Le bilan d'Emmanuel Macron n’est pas un bon bilan. Il a tourné le dos à la question du changement climatique. Nous sommes condamnés, il est condamné”, appuie.
Emmanuel Macron critiqué de toute part
Le président sortant est attaqué par le communiste Fabien Roussel sur sa gestion de l'hôpital. “Même le président de la République a découvert les services publics comme Christophe Colomb quand il a découvert l’Amérique”, ironise-t-il.
La candidate LR Valérie Pécresse résume. “Le président sortant, qui tel un illusionniste vient de vous promettre le contraire de ce qu’il a fait, pendant cinq ans”.
Emmanuel Macron conclut à sa manière en prônant l'unité.
“On a entendu plusieurs avis et il y a parfois des choses qui sont irréconciliables dans ce qu’on a entendu. Mais j’ai entendu aussi des avis différents des miens avec lesquels ont peut travailler”, assure-t-il.
Finalement, la seule qui épargne le chef de l'Etat, c'est Marine Le Pen. La candidate du RN a même vanté sa gestion de la crise ukrainienne.