DIRECT. Gouvernement: Michel Barnier "a la pleine liberté", assure Emmanuel Macron depuis Chartres

Michel Barnier a "pleine liberté pour composer son gouvernement, déclare Emmanuel Macron depuis Chartres
"Il n'y a pas de gouvernement qui a aujourdhui été mis sur la table", assure Emmanuel Macron depuis Chartres (Eure-et-Loire). Le président a évoqué un Premier ministre "engagé, au service du pays".
"Il faut que tout le monde l'aide à réussir, c'est l'intérêt collectif", plaide-t-il.
Le chef de l'Etat a également fait savoir que Michel Barnier compose son gouvernement "avec beaucoup d'engagement et pleine liberté". "Il a la pleine liberté, c'est son gouvernement. Je nommerai sur la base des propositions qu'il me fera".
Le MoDem participera bien au gouvernement
Selon les informations de BFMTV et Franceinfo, le MoDem participera bien au gouvernement. "Après des discussions qui ont duré une partie de l'après-midi, les députés Modem ont fait prévaloir l'esprit de "responsabilité", fait valoir auprès de BFMTV un participant à la réunion des députés MoDem.
"Des ajustements finalisés dans les prochaines heures", selon Matignon
Les choses semblent s'accélérer. Bien qu'aucune annonce ne doit intervenir ce vendredi, Matignon fait savoir auprès de RMC que les "ajustements seront finalisés dans les prochaines heures". "Une liste devrait être soumise" à Emmanuel Macron "d'ici la fin de la journée".
Pour ce qui est du timing de l'annonce, demain selon toute vraisemblance, Matignon renvoit la balle à l'Elysée, puisque c'est le président de la République qui nomme le gouvernement sur proposition du Premier ministre.
Sophie Errante quitte le groupe macroniste à l'Assemblée
Sophie Errante, députée de Loire-Atlantique et parmi les premiers soutiens d'Emmanuel Macron en 2017, a annoncé ce vendredi auprès de Mediapart quitter le groupe macroniste à l'Assemblée nationale. Elle justifie sa démarche dénoncant de la part de son camp le "mépris pour les institutions et fonctions" mais également la méthode en lien avec la réforme des retraites et le contenu de la loi immigration.

Philippe Poutou dénonce un "gouvernement hyper de droite [...] avec des réacs, des revenants et magouilleurs"
L'ancien candidat NPA à la présidentielle Philippe Poutou tire à boulets rouges sur la future composition du gouvernement. Sur X, le conseiller municipal de Bordeaux raille "la fin de suspens du plus long sketch. "On ne sera pas déçu. 2,5 mois après le succès surprise de la gauche, on gagne un gouvernement hyper de droite, bien garni en super tocards, avec des réac, des revenants, des magouilleurs. Tout ça pour continuer à gaver les ultra riches", fustige celui qui a échoué à être élu député sous la bannière NFP aux législatives de juin.
L'ancien député du MoDem Jean-Louis Bourlanges "adjure ses amis à surmonter leurs réserves"
L'ancien président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, membre du MoDem, "adjure ses amis de surmonter leurs réserves", alors que le parti centriste se réunit ce matin afin de discuter d'une participation ou non au gouvernement Barnier.
"La situation politique, financière et internationale du pays est trop sérieuse pour que les partisans d'une France libérale, sociale, européenne, qu'ils soient de droite, de gauche ou du centre de refusent de prendre ensemble toutes leurs responsabilités", écrit-il sur X.
Pas d'annonce ce vendredi, des "derniers ajustements en cours" selon Matignon
Le gouvernement ne sera pas dévoilé ce vendredi, annonce Matignon, en raison de "derniers ajustements en cours".
Sabrina Agresti-Roubache ne sera pas dans le prochain gouvernement
La Secrétaire d'Etat démissionnaire chargée de la citoyenneté a confirmé ce matin au micro des Grandes Gueules sur RMC qu'elle ne sera pas dans la composition du futur gouvernement de Michel Barnier. "Je suis démissionnaier et sortante", a-t-elle déclaré, faisant savoir qu'elle "a fait une jolie note de passation".
"La gauche a refusé de participer à un gouvernement d'union nationale", estime Sabrina Agresti-Roubache
"La gauche a refusé de participer à un gouvernement d'union nationale", a déclaré la Secrétaire d'Etat démissionnaire chargée de la Ville et de la Citoyenneté, au micro des Grandes Gueules sur RMC. "Ils ont fait des calculs pour les municipales et garder leurs sièges", selon elle, qui a rappelé la volonté du NFP de vouloir censurer Bernard Cazeneuve s'il était nommé Premier ministre.
Le MoDem se réunit ce matin et exprime des craintes sur la ligne politique du gouvernement
Selon les informations du service politique de RMC, le MoDem tient une réunion de groupe ce matin. L'objet: des craintes à propos de la ligne politique du futur gouvernement Barnier. Le parti centriste réclame notamment d'aller vers l'instauration de la proportionnelle aux législatives et ne semble pas avoir obtenu de garanties du Premier ministre en ce sens.
Selon un député du MoDem, ils devraient donc demander des garanties à Michel Barnier concernant ces deux sujets mais aussi sur la fiscalité, l'école, la santé et le pouvoir d'achat.
(S.K)
"Le gouvernement le plus fragile de la Ve République", selon la politologue Anne-Charlène Bezzina
Le nouveau gouvernement Barnier "fait le jeu d'Emmanuel Macron", selon Anne-Charlène Bezzina, politologue et constitutionnaliste interrogée par RMC. "Le président gagne le rapport de force. Il est toujours fort de 115 députés. Il a toujours des soutiens et c'est ce qui paraît choquant pour les Français mais qui résulte de cette nouvelle Assemblée".
Mais tout cela reste à relativiser selon elle car ce gouvernement apparaît comme "le plus fragile de la Ve République".
"Je n'ai plus espoir": des électeurs de gauche s'expriment sur le futur gouvernement Barnier
"Ca fait plaisir à notre président mais ça ne fait pas plaisir aux Français", regrette un habitant de Paris, interrogé par RMC sur la future composition du nouveau gouvernement.
"Les votes ne correspondent pas à ça. Si on a fait tout ça, qui a coûté de l'argent, c'est insupportable", s'agace une autre.
Lou, électrice de gauche, confie "ne plus avoir espoir". "On ne sait plus quoi faire", regrette-t-elle.
Même de son de cloche à Lille. "Il fait une dissolution de l'Assemblée nationale et il ne prend pas compte de ce que les électeurs ont choisi. C'est un peu comme un 49.3", analyse une habitante, quand un autre regrette que l'hypothèse NFP n'ait pas été "essayée". "A partir du moment ou on n'essaie pas cette hypothèse, toute solution est une solution pensée par un homme seul".
Un autre électeur ne mâche pas ses mots: "C'est une belle fumisterie, je n'irais plus voter, ça sert à rien".
"On nous avait promis le retour de la droite, on a le retour du macronisme", estime Sarah Knafo
L'eurodéputée du parti d'extrême droite Reconquête a dénoncé le "retour du macronisme", alors "qu'on nous avait promis le retour de la droite". "Le casting, c'est clair que ce n'est pas la droite", a-t-elle estimé ce matin au micro des Grandes Gueules, sur RMC.
Bruno Retailleau à l'Intérieur, "ça ne me rassure pas", a-t-elle déclaré, malgré la ligne très ferme portée par l'un des principaux soutiens de François Fillon en 2017.
Bernard Cazeneuve se tiendrait toujours prêt pour Matignon
C'est en tout cas ce que croit savoir Le Figaro, qui cite plusieurs députés socialsites et l'entourage de l'ancien Premier ministre. Qui ne serait donc pas contre retourner à Matignon. Son profil avait été évoqué à nombreuses reprises cet été, avant qu'Emmanuel Macron décide de ne pas le nommer. Il avait déclaré à plusieurs reprises être capable de "prendre ses responsabilités".
"Même s’il n’a jamais donné l’impression d’en avoir envie, il était très préparé. Il avait même toute son architecture gouvernementale en tête », a ainsi confié une source socialiste au Figaro. L'ancien maire de Cherbourg se tiendrait donc prêt, en cas de renversement du gouvernement Michel Barnier, et pourrait, en attendant, "entamer un tour de France".

"On devait avoir un changement, on a une Restauration", ironise François Hollande
Au micro de France Bleu Occitanie, François Hollande s'est interrogé sur l'utilité de cette dissolution. "Pourquoi y a-t-il eu une dissolution si c'est pour avoir à peu près les mêmes, plus à droite encore ?
L'ancien président et désormais député socialiste de la Corrèze a dénoncé un gouvernement qui ne "correspond pas au front républicain". "On devait avoir un changement, on a une Restauration", a-t-il ironisé.
Lucie Castets est toujours une option pour diriger le gouvernement, rappelle Manuel Bompard
Le coordinateur de LFI, qui a raillé un "gouvernement de perdants", a déclaré sur France Bleu Provence que "oui, bien sûr", Lucie Castets était toujours une option pour diriger un gouvernement issu du NFP.
"Du moment ou le gouvernement Barnier serait renversé, le président n'aurait pas d'autre choix de se tourner enfin - c'est ce qu'il aurait du faire avant - vers le bloc arrivé en tête".
Sandrine Rousseau estime que le RN est "le premier complice" d'Emmanuel Macron
Pour la députée écologiste Sandrine Rousseau, le Rassemblement national ne constitue pas l'opposition au futur gouvernement de Michel Barnier et à Emmanuel Macron. Au contraire: "Il en est aujourd'hui le premier complice", selon elle.
"C'est un soutien sans participation. S'ils ne votent pas la motion de censure, alors ils sont dans un soutien sans participation [...] Une alliance des droites et de l'extrême droite pour continuer à gouverner et imposer le libéralisme économique", a poursuivi Sandrine Rousseau, interrogée ce matin sur Franceinfo.
Manon Aubry doute de la capacité d'Emmanuel Macron à "aller au bout de son mandat"
L'eurodéputée Manon Aubry LFI continue, à l'instar de son camp, de pousser l'idée d'une éventuelle démission d'Emmanuel Macron, à défaut de voir arriver à terme la procédure de destitution lancée à son encontre. Sur CNEWS - Europe 1, ce matin, elle a ainsi douté de la capacité du président à "aller au bout de son mandat".
"Tôt ou tard, Emmanuel Macron partira. C'est une possibilité assez forte"
"Emmanuel Macron est détesté dans le pays et n'est plus en mesure de gouverner", a-t-elle estimé. "Sur la scène européenne, il n'a plus aucune crédibilité. Dans quel n'importe quel pays européen, il y aurait une mobilisation de nos homologues pour dire 'la démocratie et l'état de droit sont en danger'. Je lance l'alerte, on ne peut pas donner la leçon à des Etats comme la Hongrie et un président qui s'asseoit sur nos principes démocratiques fondamentaux comme le fait Emmanuel Macron.
Le socialiste Patrick Kanner réagit au nom de Laurence Garnier
Pressentie au ministère des Familles malgré des positions vivement controversées, Laurence Garnier ne fait pas l'unanimité.
"Laurence Garnier est une femme de droite très marquée, qui a eu des engagements sociétaux que j’ai toujours combattus. A ce poste, ce n’est pas un bon signe. C’est un symbole qui est donné", s’inquiète sur BFMTV le chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner, qui siège avec elle à la commission culture et éducation du Sénat.
Emmanuel Macron alerte sur Laurence Garnier, pressentie au ministère des Familles
Opposée au mariage pour tous et à l'inscription dans la Constitution de la liberté de recourir à l'avortement, la sénatrice Les Républicains Laurence Garnier est pressentie au ministère des Familles. Mais ce choix fait bondir la gauche et une partie du camp présidentiel.
Emmanuel Macron a lui-même alerté le Premier ministre sur le "profil délicat" de la sénatrice.
A gauche, l'eurodéputée insoumise Manon Aubry a lancé sur X: "J'ai plus les mots. Juste une folle colère". Sa collègue députée LFI Sarah Legrain a elle évoqué une "immense provocation" si le nom de Laurence Garnier était confirmé.
En 2013, Laurence Garnier s'est opposée au mariage homosexuel et soutenu la Manif pour tous (contre le mariage gay). En février 2024, elle a voté contre l'inscription dans la Constitution de la liberté garantie d'avorter.
Franz-Olivier Giesbert sur RMC-BFMTV: "Je rêvais d'un gouvernement d'union nationale"
Invité du "Face à face" sur BFMTV et RMC ce vendredi, l'éditorialiste Franz-Olivier Giesbert fait partie de ceux qui se disent: "Il faut que ça marche".
"J'aime ce pays donc je me dis qu'il faut que ça marche. Mais je rêvais d'un gouvernement d'union nationale".
Il nuance: "La France n'est pas foutue. Il faut arrêter avec les déficits, l'endettement, et repartir à zéro".
Prisca Thevenot ne fera pas partie de ce gouvernement Barnier
Sur LCI ce vendredi matin, la porte-parole du gouvernement sortant Prisca Thevenot a fait savoir qu’elle ne sera pas ministre dans le gouvernement de Michel Barnier: "Je ne ferai pas partie de cette équipe gouvernementale".
"Je ne lève pas spécialement la main. J'ai eu la chance pendant plus d'un an d'être ministre. Je fais partie d’une famille politique avec plein de talents et de compétences. Je pense qu’il est bien qu’on puisse renouveler certains visages", a-t-elle déclaré, alors que le nom de la député macroniste Maud Bregeon circule pour lui succéder au poste de porte-parole du gouvernement.
"Cela va être le gouvernement de la Manif pour Tous", dénonce sur TF1 l'insoumise Mathilde Panot
Invitée sur le plateau de TF1 ce vendredi matin, la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot déclare être "comme beaucoup de gens, en colère de voir que nous avons un gouvernement qui s’annonce recycler tous les perdants des élections”.
“On perçoit dans les noms qui sont donnés pour l’instant une extrême droitisation de la macronie qui est très inquiétante. On ne respecte pas le suffrage universel”.
La députée NFP Clémentine Autain estime le gouvernement "illégitime"
Sur RTL ce matin, la députée NFP Clémentine Autain dénonce un gouvernement Barnier “illégitime”.
“Nous déposerons une motion de censure, un gouvernement des vaincus, c’est un scandale. Je pense qu'il ne peut pas tenir. Si ce gouvernement continue, c'est uniquement parce que l'extrême-droite le décide. Emmanuel Macron s'est mis dans leur main”.
Le socialiste Philippe Brun votera la motion de censure contre Michel Barnier
Philippe Brun, député PS de l'Eure, sur RMC:
"Je voterai a priori la motion de censure contre Michel Barnier, souligne-t-il. Je crois qu’il y a là une forfaiture démocratique. Il n’est pas normal qu’on appelle au gouvernement un Premier ministre qui vient d’un groupe tout à fait minoritaire. Dans aucune démocratie européenne, vous n’appelez à Matignon le responsable du quatrième groupe à l’Assemblée nationale. Il n’est pas normal de constituer ce gouvernement de ceux qui ont perdu les élections. Pour une question de principe, je voterai la motion de censure. Ensuite, la question sur le budget démarrera. Il faudra que le gouvernement comprenne qu’il n’est pas du tout majoritaire et qu’il ouvre très grandement le jeu. Nous, les socialistes, on fera des propositions."
Gérald Darmanin confirme son départ
Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur démissionnaire, confirme officiellement son départ ce matin sur X en remerciant "tous les agents" et Emmanuel Macron.
"Je n’oublierai jamais les années passées à être votre chef: ce sont les plus belles et les plus intenses années de ma vie", écrit le député du Nord en s'adressant aux membres des forces de l'ordre.
Arnaud Montebourg a refusé d’être ministre
Philippe Brun, député PS de l'Eure, sur RMC:
"Je suis très proche d’Arnaud Montebourg, qui est mon ami. Il a refusé lui aussi d’être ministre. Il y en a beaucoup. Je ne suis pas le seul à avoir été appelé."
Philippe Brun (PS) a refusé d’entrer au gouvernement
Philippe Brun, député PS de l'Eure, sur RMC:
"Je fais la politique pour changer la vie des gens, pas pour changer la mienne. C’est un gouvernement de droite qui ne reprend aucune des propositions que j’ai portées lors des législatives ou que je défends quotidiennement à l’Assemblée nationale. Ils essayent de faire des débauchages individuels dans notre camp, dans le but de donner l’impression qu’il y a une forme de gouvernement d’union nationale. On n’y est pas. On est avec un gouvernement ultra minoritaire, avec ceux qui ont perdu les élections."
LR, macronistes et ministres reconduits: ce que l’on sait sur la liste du nouveau gouvernement
Sur les 38 ministres proposés par Michel Barnier, neuf viennent des LR et ce sont les principaux entrants. Avec notamment des ténors de la droite, comme le président de leur groupe au Sénat, Bruno Retailleau, qui va s’installer à l’Intérieur. Annie Genevard, cadre historique, est proposée pour l’Agriculture. La droite qui prend aussi l’Enseignement supérieur, l’Outre-mer (François-Noël Buffet pressenti), la Famille et le Commerce. Mais son poids est malgré tout revu à la baisse et Laurent Wauquiez l’a lui-même regretté, alors qu’il renonce à entrer et que Bercy lui avait été proposé.
Le ministère de l’Economie sera finalement conservé par les macronistes, avec deux députés: Antoine Armand et Mathieu Lefevre (Budget). Le camp présidentiel conserverait l'Education nationale (la députée du Nord Violette Spillebout est citée), le Travail, les Affaires étrangères (Jean-Noël Barrot), la Santé avec Geneviève Darrieussecq, et le poste de porte-parole avec Maud Bregeon.
Cinq sortants sont reconduits: Rachida Dati à la Culture, Sébastien Lecornu aux Armées, et d’autres en changeant de poste comme Catherine Vautrin aux Territoires ou Agnès Pannier-Runacher à l’Ecologie.
Enfin, une figure de gauche apparaît: celle de l’ancien élu socialiste Didier Migaud, proche de François Hollande, fléché vers la Justice.
Cette liste pourrait évoluer à la marge mais elle semble quasi finalisée. Les nominations sont attendues ce week-end.
(Sébastien Krebs)
Retailleau, Genevard, Barrot, Lecornu... Les premiers noms filtrent
Avant même l'annonce officielle du nouveau gouvernement, on en sait plus sur la liste, avec les équilibres qui semblent (pour l'instant) convenir à toutes les parties. Sur les 16 ministères de plein exercice, trois sont réservés à LR et ses ténors, dont Bruno Retailleau à l'Intérieur et Annie Genevard à l'Agriculture. Pour les macronistes, le Quai d'Orsay reviendrait au ministre sortant Jean-Noël Barrot et Sébastien Lecornu resterait aux Armées.
(HT)
Laurent Wauquiez refuse Bercy et ne participera pas au gouvernement
Le dirigeant de LR, Laurent Wauquiez, a annoncé hier aux députés de son groupe à l'Assemblée nationale qu'il renonçait à participer au gouvernement de Michel Barnier, après avoir refusé le portefeuille des Finances.
"Michel Barnier m'a proposé Bercy et j'ai donc décliné pour rester à la tête du groupe", a déclaré le député de Haute-Loire, qui préside le groupe de la Droite républicaine qui compte 47 députés, précisant que LR disposerait de neuf "postes" au prochain gouvernement, dont trois ministères de plein exercice, a précisé ce participant.
La France devrait avoir un gouvernement de 38 ministres avant dimanche: voici les noms qui circulent
La France devrait avoir un gouvernement "avant dimanche", a fait savoir jeudi soir Michel Barnier après avoir soumis au président Emmanuel Macron une liste de 38 ministres, dont 16 de plein exercice, parmi lesquels figurent le LR Bruno Retailleau à l'Intérieur et le MoDem Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères, selon des sources concordantes.
Bienvenue sur ce direct
Bonjour et bienvenue sur ce live. Le gouvernement de Michel Barnier, qui en a présenté la mouture jeudi soir à Emmanuel Macron, sera présenté "avant dimanche", a annoncé Matignon, qualifiant de "constructif" l'échange entre le Premier ministre et le président.