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DIRECT. Vote de confiance: Bardella demande à Macron "une dissolution" ou "sa démission"

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François Bayrou sollicitera la confiance de l'Assemblée nationale le 8 septembre, abattant une nouvelle et périlleuse carte pour faire adopter son plan d'économies budgétaires, sur fond d'appels à bloquer la France le 10 septembre.
  • L'Assemblée nationale va devoir accorder ou non sa confiance à François Bayrou lors d'un vote qui aura lieu le 8 septembre prochain.
  • Le PS, LFI, le PC, les Écologistes et le RN ont annoncé qu'ils ne voteront pas en faveur du maintien de François Bayrou au poste de Premier ministre. En cas de départ, Emmanuel Macron devra nommer son troisième chef de gouvernement depuis la dissolution.
  • Gérald Darmanin a estimé, ce mardi, qu'il ne fallait "pas écarter" l'hypothèse d'une nouvelle dissolution. Le Rassemblement national y est favorable.

"Le RN a définitivement pris un virage à 180 anti-républicain"

Dans l’entourage du président de la République, on réagit déjà aux appels à la démission formulés par Jordan Bardella: "Le RN a définitivement pris un virage à 180 anti-républicain et pro-chaos".

Bardella demande à Macron "une dissolution" ou "sa démission" pour "sortir de l'impasse"

Résolu à voter "contre la confiance" au gouvernement Bayrou le 8 septembre, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a demandé mardi qu'Emmanuel Macron "prononce une dissolution" ou "remette sa démission" afin de "sortir de cette impasse politique".

"Il n'y a qu'une seule possibilité pour sortir de cette impasse politique dans laquelle nous sommes, c'est d'en revenir aux urnes", a-t-il déclaré sur TF1, assurant que le parti d'extrême droite est "prêt à incarner cette alternance, que ce soit dans le cadre d'une élection législative victorieuse ou d'une élection présidentielle".

Vote de confiance: Bayrou invité du 20H de TF1 mercredi

François Bayrou sera mercredi l'invité du journal de 20H00 de TF1, pour y évoquer principalement le vote de confiance à l'Assemblée nationale qu'il a convoqué le 8 septembre, a indiqué la chaîne mardi soir.

Le Premier ministre, qui a annoncé lundi sa volonté d'engager la responsabilité de son gouvernement devant le Parlement pour surmonter les nombreuses oppositions à son plan d'économies budgétaires, a encore affirmé dans un entretien à l'Express mardi qu'il se "battra comme un chien" pour obtenir une majorité.

Vote de confiance: Bayrou veut y croire, mais les oppositions sont déjà tournées vers l'après

Le point à 20H. François Bayrou refuse de baisser les bras et a tenté mardi de convaincre en particulier les socialistes de lui accorder la confiance le 8 septembre, mais la quasi-certitude d'un vote négatif à l'Assemblée lance déjà les spéculations sur l'après: nouveau Premier ministre, dissolution ou même départ d'Emmanuel Macron.

Dans une intervention à l'université de la CFDT, le Premier ministre a affirmé que les députés avaient "treize jours" pour "dire s'ils se placent du côté du chaos ou de la responsabilité". Alors que la gauche et le RN ont déjà fait savoir qu'ils ne voteraient pas la confiance, il leur a demandé de "réfléchir" et de renoncer à leurs "réflexes spontanés".

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 72% des Français souhaitent sa chute. Signe de fébrilité: la Bourse de Paris a perdu 1,70%, tandis que les actions des banques, qui détiennent en masse des titres de dette française, chutaient nettement.

Les Bourses européennes terminent en repli

Les Bourses européennes ont clôturé en baisse mardi, à l'issue d'une séance sans rendez-vous économique majeur et surtout marquée par l'instabilité politique en France, au lendemain de l'annonce par le Premier ministre François Bayrou d'un vote de confiance de l'Assemblée nationale. La Bourse de Paris a fortement reculé pour la deuxième séance consécutive (-1,70%). Londres a cédé 0,60% et Francfort 0,50%.

Lombard: "Nous ne sommes aujourd'hui sous la menace d'aucune intervention du FMI ou de la BCE"

"Nous ne sommes, aujourd'hui, sous la menace d'aucune intervention, ni du FMI, ni de la BCE, ni d'aucune organisation internationale", a assuré mardi sur le réseau X le ministre de l'Economie et des Finances Eric Lombard.

Ces propos font suite à une certaine fébrilité à la Bourse de Paris, notamment sur les valeurs bancaires, au lendemain de l'annonce par le Premier ministre François Bayrou qu'il se soumettrait à un vote de confiance très risqué à l'Assemblée nationale, le 8 septembre, puis à une déclaration mardi matin du ministre lui-même, qui avait reconnu "ne pas pouvoir dire que le risque" d'une intervention du FMI en France "n'existe pas".

Bayrou demande aux oppositions de "réfléchir" et de renoncer à leurs "réflexes spontanés"

Le Premier ministre François Bayrou a demandé aux oppositions, et singulièrement au Parti socialiste, de "réfléchir" à leur décision sur le vote de confiance du 8 septembre sur la dette, et de renoncer aux "réflexes spontanés" qui les poussent à faire tomber son gouvernement.

"Je ne demande à personne de se renier, mais on peut réfléchir. On a le droit de remettre en question les réflexes spontanés qu'on peut avoir", a-t-il déclaré à la presse, en marge de l'événement d'été de la CFDT, alors que l'opposition de gauche et le RN ont fait savoir qu'ils ne voteraient pas la confiance à son gouvernement.

Bayrou: les députés ont "13 jours" pour choisir entre "le chaos" ou "la responsabilité"

Les députés, amenés à voter sur la confiance au gouvernement le 8 septembre, ont "treize jours" pour "dire s'ils se placent du côté du chaos ou du côté de la responsabilité", a estimé mardi le Premier ministre François Bayrou dans une intervention à l'université d'été de la CFDT.

Dans des propos rapportés un peu plus tôt par l'Express, François Bayrou a également assuré "qu'il se battrait comme un chien" alors que la gauche et le RN ont déjà annoncé qu'ils ne lui accorderaient pas cette confiance, le condamnant à une chute quasi certaine.

Devant la CFDT et à destination notamment de la gauche, il a réaffirmé que les plus hauts revenus et "ceux qui optimisent leur fiscalité" se verraient demander un "effort spécifique" pour le budget 2026, si l'Assemblée lui permet de poursuivre sa tâche.

Retailleau affirme que voter contre Bayrou est "contraire aux intérets de la France"

Le ministre LR de l'Intérieur Bruno Retailleau a mis en garde mardi contre un vote le 8 septembre qui ferait chuter le gouvernement de François Bayrou et serait contraire "aux intérêts de la France", portant notamment le risque d'"une crise financière majeure".

"Nous sommes entrés au gouvernement pour éviter le chaos et l'extrême gauche, il serait irresponsable de précipiter le pays dans une crise financière majeure dont les conséquences atteindraient d'abord les plus fragiles. Voter pour la chute du gouvernement, ce serait voter contre les intérêts de la France", a-t-il dit dans un communiqué publié en sa qualité de président du parti Les Républicains.

Quelles options pour Emmanuel Macron en cas de départ de François Bayrou?

Le président Emmanuel Macron sera de nouveau en première ligne en cas de départ de François Bayrou, si les députés venaient à ne pas accorder leur confiance au Premier ministre.

Face à une Assemblée sans majorité, le profil idéal semble difficile à trouver. Emmanuel Macron pourrait faire face à un véritable casse-tête.

Jean-Luc Mélenchon a réclamé sa démission en cas de vote défavorable pour François Bayrou. De l'autre côté, le Rassemblement national est persuadé d'en sortir gagnant et réclame une nouvelle dissolution.

>> Notre article en intégralité - Dissolution, nouveau Premier ministre... Quelles options pour Macron en cas de départ de Bayrou?

Laurent Wauquiez réunit les députés LR à midi

Après s'être entretenu avec les cadres des Républicains, dont le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau et le président du Sénat Gérard Larcher, Laurent Wauquiez va tenir une réunion avec tous les députés LR à midi, selon les informations de BFMTV.

Gérald Darmanin n'écarte pas la piste d'une nouvelle dissolution

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a estimé, ce mardi sur France 2, qu'il ne fallait "pas écarter" l'hypothèse d'une nouvelle dissolution en cas de départ de François Bayrou.

"Il vaut mieux pouvoir trouver un compromis, mais il ne faut pas écarter cette hypothèse. Il appartient au président de la République de le faire", a précisé le garde des Sceaux.

"Une instabilité politique préjudiciable aux entreprises", alerte Michel Picon de l'U2P

Le président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) Michel Picon craint, sur RMC ce mardi, que la période politique ait des répercussions négatives sur les entreprises. "On va rentrer dans une période d'instabilité politique extrêmement préjudiciable aux entreprises", prévient-il.

Selon lui, les oppositions devraient plutôt profiter de la position de François Bayrou pour "amender ce budget, avec un cap fixé pour réduire notre dette", mais avec "plus d'équité, de justice et d'idées nouvelles".

>> Notre article en intégralité - Vote de confiance à François Bayrou: "Une instabilité préjudiciable aux entreprises", alerte Michel Picon

Lombard ne baisse pas les bras

Le ministre de l'Economie, Eric Lombard, estime de son côté qu'il est "à la bataille" pour que le gouvernement emporte une majorité lors du vote de confiance du 8 septembre à l'Assemblée nationale grâce à un travail de "conviction".

Mélenchon veut un départ de Macron en cas de non-confiance au gouvernement

"Il faut empêcher M. Macron de nommer pour la troisième fois un Premier ministre qui ferait la même politique. Voilà pourquoi il faut le destituer. Le chaos, c'est Macron", a déclaré M. Mélenchon sur France inter.

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Vallaud (PS): "François Bayrou a choisi la liquidation"

Boris Vallaud, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, député des Landes, confirme sur RMC-BFMTV que le PS votera contre la confiance du gouvernement Bayrou.

"C'est François Bayrou qui a son destin dans les mains. Nous nous désolons de la situation. Il choisit la liquidiation, ce n'est que sa responsabilité. Il administre des remèdes d'une grande injustice pour les Français", tacle-t-il.

"En réalité, (cet été) il ne préparait pas la rentrée et le budget, il préparait sa sortie", tacle-t-il.

Thomas Ménagé (RN): "On ne fait pas confiance à M. Bayrou"

"Sauf s'il y a une annonce, ou s'il retire ce vote de confiance", le RN ne votera pas la confiance au gouvernement Bayrou confirme, ce mardi matin sur RMC, Thomas Ménagé, député RN de la Loire.

"Il a voulu dramatiser la situation. Clairement elle est difficile, et il ne faut pas mettre la poussière sous le tapis, et je pense que l'ensemble de la classe politique et les Français ont conscience que la situation économique nécessite des économies structurelles", explique l'élu du RN.

Boris Vallaud demain matin sur RMC

Boris Vallaud confirme que les socialistes voteront contre la confiance au gouvernement. Le député sera par ailleurs l'invité du Face à Face demain à 8h30 sur RMC.

Le point à 20h - Bayrou abat la carte du vote de confiance, le gouvernement suspendu à un fil

Le gouvernement franchira-t-il la date du 8 septembre? Menacé de censure de toutes parts, François Bayrou sollicitera la confiance de l'Assemblée nationale, abattant une périlleuse carte pour faire adopter son plan d'économies budgétaires, sur fond d'appels à bloquer la France deux jours plus tard.

"J'ai demandé au président de la République, qui l'a accepté, de convoquer le Parlement en session extraordinaire le lundi 8 septembre" et "j'engagerai ce jour-là la responsabilité du gouvernement sur une déclaration de politique générale", a annoncé ce lundi le Premier ministre.

A cette occasion, "si vous avez une majorité, le gouvernement est confirmé. Si vous n'avez pas de majorité, le gouvernement tombe", a explicité M. Bayrou après cette annonce surprise qui a provoqué une nette baisse de la Bourse de Paris.

Le Premier ministre a été immédiatement pris au mot par La France insoumise, qui comptait déposer une motion de censure à la reprise des travaux parlementaires, les communistes et les écologistes, pour qui cette démarche de M. Bayrou est "de fait une démission", selon les termes de leur secrétaire nationale Marine Tondelier. Le patron du PS Olivier Faure a lui jugé "inimaginable que les socialistes votent la confiance à François Bayrou".

Le RN "votera évidemment contre", a pour sa part réagi son président Jordan Bardella qui a prédit "la fin du gouvernement Bayrou".

Le patron du PS Olivier Faure juge "inimaginable que les socialistes votent la confiance à François Bayrou"

Le patron du PS Olivier Faure juge "inimaginable que les socialistes votent la confiance au Premier ministre" François Bayrou, qui "a fait le choix de partir", considère-t-il dans un entretien au Monde publié lundi soir.

Le premier secrétaire du Parti socialiste estime que la décision de François Bayrou de demander la confiance à l'Assemblée nationale le 8 septembre "est une autodissolution. Il pense le faire avec le panache de quelqu'un qui envisage une autre étape de sa vie politique".

Les Ecologistes ne voteront également pas la confiance

Les Ecologistes se prononceront "contre", lors du vote de confiance au gouvernement Bayrou, qui est "de fait une démission" du Premier ministre, a annoncé la patronne des Ecologistes Marine Tondelier sur X.

"François Bayrou pense pouvoir partir en héros incompris. Ce vote de confiance (qu'il n'a pas fait en arrivant) est de fait une démission", a considéré Mme Tondelier. Les Écologistes "n'ont pas confiance dans ce Premier ministre qui porte un projet irresponsable aussi bien socialement qu'environnementalement. Nous voterons contre", a-t-elle ajouté, alors que LFI et le PCF ont annoncé eux aussi qu'ils feraient "tomber le gouvernement".

Marine Le Pen souhaite une dissolution, confirme que le RN votera "contre la confiance" à Bayrou

Le Rassemblement national votera "évidemment contre la confiance au gouvernement de François Bayrou", a indiqué lundi Marine Le Pen, après l'annonce par le Premier ministre d'un vote de confiance à l'Assemblée le 8 septembre sur ses orientations budgétaires.

"Seule la dissolution permettra désormais aux Français de choisir leur destin", a ajouté sur X la cheffe des députés RN, renvoyant dos à dos "gauche, droite et macronistes" qualifiés de "partis du système".

Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de François Bayrou sur le budget

Ce qu’il faut retenir de la conférence de presse de François Bayrou:

  • Le Premier ministre va demander la confiance de l'Assemblée nationale le 8 septembre

François Bayrou a annoncé qu'il engagerait le 8 septembre la "responsabilité du gouvernement" devant l'Assemblée nationale réunie en session extraordinaire, autour de la "question centrale" de "la maîtrise de nos finances".

Ce vote "consacrera la dimension de l'effort" de près de 44 milliards d'euros de réduction du déficit public de la France, et seulement ensuite aura lieu "la discussion" sur "chacune des mesures de ce plan d'urgence", a affirmé le Premier ministre lors d'une conférence de presse de rentrée.

  • LFI, PC et RN ne voteront pas la confiance

La France insoumise et le Parti communiste français ont annoncé qu'ils voteront le 8 septembre pour "faire tomber le gouvernement", lors du vote de confiance à l'Assemblée nationale. Le Rassemblement national "ne votera jamais la confiance à un gouvernement dont les choix font souffrir les Français", a également affirmé son président Jordan Bardella, prédisant "la fin du gouvernement" de François Bayrou à l'occasion du vote de confiance annoncé le 8 septembre.

  • Bayrou affirme que la France traverse un "moment préoccupant" qui "impose une clarification".

La France traverse "un moment préoccupant et donc décisif", "un moment d'hésitation et de trouble" qui "impose une clarification", a déclaré le PM au début de sa conférence de presse de rentrée pour plaider la cause de son plan d'économies budgétaires.

"L'Europe ne tourne pas bien non plus. Elle devrait parler d'une seule voix. Or, elle est trop souvent divisée, chacun essayant de rechercher d'abord ses propres avantages", a-t-il aussi déploré.

  • Bayrou exhorte à faire face au "danger immédiat" du surendettement "sans retard d'aucune sorte"

Le "danger immédiat" du surendettement menace la France, qui doit y "faire face (...) aujourd'hui même sans retard d'aucune sorte", a affirmé François Bayrou.

"La dépendance à la dette est devenue en France chronique et cet argent, emprunté par centaines de milliards, n'a pas été utilisé comme il aurait fallu pour investir", mais "pour les dépenses courantes", a asséné le Premier ministre avec un ton grave et solennel.

Bourse de Paris: le CAC 40 en net recul après l'intervention de François Bayrou sur le budget

La Bourse de Paris a nettement reculé lundi, perdant près de 1,50%, dans la foulée de l'intervention de François Bayrou devant la presse sur le budget, lors de laquelle il a annoncé vouloir solliciter le 8 septembre prochain un vote de confiance devant l'Assemblée nationale.

Vers 17H20 (heure de Paris), le CAC 40 perdait 1,49% à 7.850,68 points, soit un recul de 119,01 points par rapport à la veille. Avant l'intervention du Premier ministre, il évoluait en légère baisse. Le taux d'intérêt à dix ans de la dette française était en hausse, à 3,49%, contre 3,42% la veille.

"Chacun sera au pied du mur de ses responsabilités"

Mathilde Panot (LFI) juge que François Bayrou ne peut pas sortir renforcé d’un vote de confiance sans majorité à l’Assemblée. Elle prévient que chacun devra assumer ses responsabilités et accuse l’extrême droite de servir "d’assurance-vie" au gouvernement.

Le RN ne votera pas la confiance, dit Bardella, qui prédit "la fin du gouvernement" Bayrou

Le Rassemblement national "ne votera jamais la confiance à un gouvernement dont les choix font souffrir les Français", a affirmé lundi son président Jordan Bardella, prédisant "la fin du gouvernement" de François Bayrou à l'occasion du vote de confiance annoncé le 8 septembre.

"Nos compatriotes attendent une alternance et un retour aux urnes: nous y sommes prêts", a assuré Bardella dans un message sur X, où son allié Eric Ciotti a également jugé "inenvisageable d'accorder la confiance" au gouvernement Bayrou.

Le PCF votera aussi pour faire tomber le gouvernement Bayrou

Le Parti communiste a également annoncé qu'il votera pour faire tomber le gouvernement lors du vote de confiance à l'Assemblée nationale. "Le 8 septembre, il faudra faire tomber ce gouvernement", a réagi Léon Deffontaines, porte-parole du PCF, sur le même réseau social.

LFI votera "pour faire tomber le gouvernement", annonce Manuel Bompard

"Une semaine après notre appel à une session extraordinaire, le Premier Ministre annonce un vote de confiance le 8 septembre", a écrit Manuel Bompard sur X (Twitter). Il poursuit: "C’est déjà une première victoire de la puissance de la mobilisation qui se prépare pour le 10 septembre. Il faut l’amplifier encore pour tourner définitivement la page du macronisme". C'est pourquoi LFI votera "pour faire tomber le gouvernement".

"Chacun va être placé devant ses responsabilités"

François Bayrou affirme que chacun devra assumer ses responsabilités: le gouvernement prendra les siennes, tandis que le Parlement tranchera le 8 septembre.

"Je crois profondément que les Français prendront conscience de la gravité de la situation, j'ai la conviction que les Français accepteront de participer à l'effort, pourvu que l'effort soit juste"
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François Bayrou va demander un vote de confiance à l'Assemblée nationale

François Bayrou a annoncé lundi qu'il engagerait le 8 septembre la "responsabilité du gouvernement" devant l'Assemblée nationale réunie en session extraordinaire, autour de la "question centrale" de "la maîtrise de nos finances".

Ce vote "consacrera la dimension de l'effort" de près de 44 milliards d'euros de réduction du déficit public de la France, et seulement ensuite aura lieu "la discussion" sur "chacune des mesures de ce plan d'urgence", a affirmé le Premier ministre lors d'une conférence de presse de rentrée.

Les mesures proposées sont "discutables"

François Bayrou dit que le débat sur la dette de la France a été dévoyé. Le Premier ministre répète et assure: les mesures proposées pour lutter contre la dette sont discutables.

"Ce débat qui est vital pour notre pays, a sombré dans la confusion. C’est pourquoi il faut une clarification. Le débat devrait être centré sur la nécessité de dépenser moins et de produire plus. Le débat a été dévoyé et déplacé".

"La France court à l'accident"

Le Premier ministre assure que la France court à l'accident si le pays ne prend pas les décisions courageuses:

"La France ne peut pas ignorer le danger, elle ne peut pas ne rien faire, elle court à l'accident s'il est ne peut pas prendre des décisions courageuses."

Une "dépendance chronique" à la dette

François Bayrou dénonce l’aggravation de la dette publique, gonflée de 2.000 milliards d’euros en vingt ans, soit 12 millions par heure. Il critique une "dépendance chronique" à l’endettement, utilisé non pas pour investir mais pour financer des dépenses courantes.

"Cette année, la dette sera le budget le plus important"

"La France est dans un dangereux paradoxe"

François Bayrou souligne le "paradoxe" français: un pays très performant dans les hautes technologies mais en retard dans les biens de consommation et l’équipement du quotidien. Il dresse ainsi un constat préoccupant pour la France et l’Union européenne.

"Je sais combien des efforts ont été déployés, ces dernières années, pour redresser tous ces secteurs. Mais un danger immédiat pèse sur nous, auquel nous devons faire face, sans quoi l'avenir nous sera interdit et le présent durement aggravé. Notre pays est en danger parce que nous sommes au bord du surendettement"

Bayrou affirme que la France traverse un "moment préoccupant" qui "impose une clarification"

Le Premier ministre François Bayrou ouvre sa conférence de presse en qualifiant la période actuelle de "préoccupante" et "décisive" pour la France. Il déplore un monde "qui ne tourne pas rond", évoquant le non-respect du droit international, notamment en Ukraine et à Gaza.

"L'Europe ne tourne pas bien non plus. Elle devrait parler d'une seule voix. Or, elle est trop souvent divisée, chacun essayant de rechercher d'abord ses propres avantages", a aussi déploré le Premier ministre.

François Bayrou prend la parole

Le Premier ministre prend la parole lors d'une conférence de presse avenue de Ségur.

François Bayrou réunit tous ses ministres

Le Premier ministre François Bayrou a réuni tous les membres du gouvernement avant de tenir sa conférence de presse à 16 heures.

Le budget le plus compliqué à valider de la Ve République

Le Premier ministre François Bayrou doit faire face à de nombreux obstacles pour que son budget pour l'année 2026 soit validé. Aucun de ses prédécesseurs n'a eu une tâche si compliqué.

Le chef du gouvernement peut d'abord s'en prendre à lui-même, parce qu'il a fixé la barre très haut, en visant 44 milliards d'euros d'économies. Seul Michel Barnier avait visé plus haut, mais son budget n'a jamais été adopté.

Les efforts demandés aux Français ne sont pas étalés dans le temps et cela renforce le caractère difficile de la tâche de François Bayrou. Dans le même temps, la dette n'a jamais été aussi élevée (3.300 milliards d'euros).

Sur le plan politique, le Premier ministre doit faire face à une Assemblée nationale qui n'est pas majoritairement en sa faveur. Sans oublier le fait que François Bayrou ne jouit pas d'une grande popularité au près des Français.

> Lire l'article ici.

La motion du 23 septembre "peut faire tomber le gouvernement Bayrou", estime Mathilde Panot

Le groupe LFI va déposer une motion de censure le 23 septembre prochain. "J'ai entendu dire que les Communistes voulaient la signer avec nous, je pense que les Écologistes aussi, et nous la proposerons à l'ensemble de la gauche dans l'hémicycle", assure Mathilde Panot sur RMC-BFMTV.

"Je pense que nous aurons des alliés et que cette motion peut faire tomber le gouvernement de Bayrou", insiste la députée du Val-de-Marne.

LFI "est au service" du mouvement du 10 septembre, assure Mathilde Panot

La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot affirme que son parti "est au service" du mouvement de blocage du 10 septembre.

Les partisans de ce dernier se disent apolitiques, et refusent le ralliement de partis politiques. L'élue insoumise assure "respecter le fait que ce mouvement ait une autonomie, qu'il soit apartisan, c'est pourquoi nous avons demandé aux insoumis de se mettre au service du mouvement."

"Si les syndicats, comme nous le souhaitons, appellent à faire une grève générale alors nous aurons un mouvement qui pourrait être écouté dans le pays", souligne l'élue. Mathilde Panot ajoute, également, que son parti mettra en place des caisses de grève pour soutenir les manifestants qui n'iront pas travailler.

Mathilde Panot dénonce la "cruauté" du budget 2026

La députée LFI Mathilde Panot souhaite "défendre la démocratie" en s'opposant au budget de François Bayrou. Ce dernier, selon elle, "n'a aucun droit de présenter un plan d'une telle cruauté".

"Leur politique est un désastre, il faut les arrêter avant qu'ils détruisent le pays", insiste l'élue insoumise au micro du Face-à-Face sur RMC et BFMTV.

"Il n'y a rien à négocier dans ce budget", tacle Mathilde Panot

"À chaque fois que François Bayrou ouvre la bouche, cela nourrit les revendications et la colère dans le pays, et le mouvement du 10 septembre", se réjouit presque Mathilde Panot, députée LFI du Val-de-Marne, sur RMC-BFMTV.

"Il n'y a rien à négocier dans ce budget", affirme l'élue.

Mathilde Panot et les Insoumis ne veulent pas "négocier des miettes". "Nous refusons la logique du budget" de François Bayrou. "La logique c'est les gouvernements succesifs d'Emmanuel Macron qui ont fait des cadeaux aux plus riches et aux multinationales, qui nous ont mis dans une situation désastreuses", insiste la députée.

Suppression de deux jours fériés: "Ce n'est pas une mauvaise manœuvre politique"

Plusieurs sujets cristallisent les tensions entre le gouvernement et les syndicats. Parmi eux, la suppression de deux jours fériés défendue par François Bayrou, fortement critiqué.

"Ce n'est pas une mauvaise manœuvre politique de François Bayrou", reconnaît le politologue Benjamin Morel.

Le Premier ministre utilise cette stratégie pour montrer qu'il "lâchera du lest sur un point symbolique", si cette mesure est annulée, selon Benjamin Morel. Cela lui permettra de dire qu'il a fait des concessions, et qu'elles auront été obtenues "grâce aux oppositions". L'objectif final étant d'éviter une censure et que son budget soit adopté par l'Assemblée nationale.

François Bayrou vit "sa dernière rentrée", selon le politologue Benjamin Morel

François Bayrou organise sa rentrée politique, ce lundi 25 août. Le Premier ministre tiendra une conférence de presse à 16 heures.

Le politologue Benjamin Morel estime que le chef du gouvernement vit "sa dernière rentrée". "Objectivement les étoiles sont alignées pour que" ce soit le cas.

"Il y a deux budgets à faire passer et actuellement il n'y a vraiment aucune majorité à l'Assemblée qui a intérêt à voter ces deux textes", justifie Benjamin Morel.

Ce qu'il faut attendre de la conférence de presse de François Bayrou

Le Premier ministre, François Bayrou, va prendre la parole cette après-midi à 16h pour une conférence de presse de rentrée sous haute tension.

Il devra notamment s'exprimer sur le mouvement du 10 septembre qui appelle à bloquer le pays. Un mouvement qui "ne peut pas être la réponse à la crise budgétaire a déjà prévenu le chef du gouvernement.

>> Notre article en intégralité - Buget, blocage du 10 septembre... ce qu'il faut attendre de la conférence de presse de François Bayrou

Bienvenue sur ce direct

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur ce direct consacré à la rentrée du Premier ministre François Bayrou, et ses annonces prévues lors de sa conférence de presse de rentrée ce lundi à 16h.

Une rentrée politique très délicate, marquée par la préparation du budget 2026 et les appels à bloquer le pays le 10 septembre.

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