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DIRECT. Motion de censure: un "réflexe de responsabilité" des députés est "possible", estime Michel Barnier

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Ambiance de fin de règne au lendemain du déclenchement du 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale: le gouvernement de Michel Barnier est maintenant dans l'attente du couperet de la censure attendue pour mercredi ou jeudi. Le RN et la gauche assument vouloir acter la "chute" du gouvernement.
  • Après avoir fait passer le budget de la Sécurité sociale par 49.3, le RN et la gauche ont déposé des motions de censure qu'ils voteront tous deux
  • Nommé le 5 septembre, Michel Barnier risque de voir son gouvernement censuré mercredi à 16h

Le jour de la censure pour Michel Barnier

Merci à toutes et tous d'avoir suivi ce live.

Michel Barnier, le Premier ministre, est sous la menace d'une motion de censure.

>> Toutes les infos de ce mercredi sur Michel Barnier, le gouvernement et la censure sont à suivre en direct avec RMC.

Nouvel appel de Michel Barnier à la "responsabilité", Emmanuel Macron ne veut pas y "croire"

Emmanuel Macron ne peut "pas croire" à la censure du gouvernement de Michel Barnier, qui a une nouvelle fois appelé mardi soir à la "responsabilité" à la veille d'un vote crucial à l'Assemblée. Les spéculations pour Matignon sont, elles, déjà lancées.

>> Censure: nouvel appel de Michel Barnier à la "responsabilité", Emmanuel Macron ne veut pas y "croire"

Une censure aurait "des conséquences très graves" pour les Outre-mer, selon le ministre Buffet

Le ministre des Outre-mer François-Noël Buffet a estimé mardi qu'une censure du gouvernement de Michel Barnier "serait un coup dur" aux "conséquences très graves" pour les territoires ultramarins.

"Cette censure serait un coup dur pour les Outre-mer, qui voient des financements exceptionnels, des projets de loi et des réformes attendus de longue date suspendus, alors que les défis économiques et sociaux auxquels nos territoires sont confrontés ne font que croître", a-t-il affirmé dans un communiqué.

Evoquant des "conséquences très graves", le communiqué ajoute que "ne pas avoir de budget, c'est priver la Nouvelle-Calédonie d'aides, c'est priver la Martinique d'un protocole +vie-chère+, c'est priver la Guyane de la rétrocession de foncier (...) C'est concrètement priver trois millions de nos compatriotes d'un budget qui leur est plus que nécessaire".

"Nos territoires ultramarins vont payer le prix fort", poursuit le communiqué.

Éric Coquerel (LFI) et Jean-Philippe Tanguy (RN) à 8h30 sur RMC demain

Demain matin, retrouvez un Face à Face spécial "Motion de censure" à 8h30 sur RMC.

Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, président de la commission des finances de l'Assemblée, puis Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme et président délégué du groupe RN à l'Assemblée, seront les invités d'Apolline de Malherbe.

Marine Le Pen: "le Premier ministre ne pouvait qu’échouer"

Marine Le Pen a déploré mardi que Michel Barnier ait inscrit son budget "dans la continuité catastrophique d'Emmanuel Macron", estimant que dans ces conditions il "ne pouvait qu'échouer".

"En inscrivant son budget dans la continuité catastrophique d'Emmanuel Macron, le Premier ministre ne pouvait qu'échouer", a réagi sur X la cheffe de file des députés RN, à la veille de la motion de censure que son groupe s'apprête à voter pour faire tomber le gouvernement.

"Il avait en revanche le choix, et le devoir, de ne pas mentir", poursuit-elle.

Gérard Larcher appelle au "sursaut" des députés pour "dépasser les rancoeurs"

Le président du Sénat Gérard Larcher, soutien de Michel Barnier, a appelé mardi les députés à un "sursaut" pour éviter la censure du gouvernement et "dépasser les rancoeurs" politiques, dans une tribune au Figaro.

"J'appelle chacune et chacun à se dépasser pour la France et à refuser les conséquences d'une instabilité politique et les incohérences d'un vote de censure", a écrit le président Les Républicains de la chambre haute, quelques minutes après le passage au JT de 20H du Premier ministre, menacé de censure dès mercredi devant l'Assemblée nationale.

Barnier écarte la possiblilité d'être renommé à Matignon, s'interrogeant sur le "sens" de ce scénario

Michel Barnier a écarté la possibilité d'être renommé à Matignon si son gouvernement était censuré mercredi, s'interrogeant sur "le sens" d'un tel scénario.

"J'ai envie de servir. Je vous ai dit que c'est un grand honneur. Mais qu'est-ce que cela (une renomination comme Premier ministre, ndlr) a comme sens?", a affirmé le chef du gouvernement sur TF1 et France 2.

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"18 millions" de Français "verront leur impôt sur le revenu augmenter" si le budget n'est pas adopté

Le Premier ministre Michel Barnier a affirmé mardi que "18 millions" de Français "verront leur impôt sur le revenu augmenter" si le budget 2025 n'était pas adopté.

"L'impact de cette instabilité politique, vous la verrez immédiatement dans les taux d'intérêt", a également assuré le chef du gouvernement sur TF1 et France 2, à la veille du vote d'une motion de censure qui pourrait le faire tomber.

Marine Le Pen a essayé "d'entrer dans une sorte de surenchère", dit Michel Barnier

"On n'est pas dans du marchandage, on n'est pas dans du chantage" avec le Rassemblement national mais Marine Le Pen est entrée "dans une sorte de surenchère", a affirmé Michel Barnier mardi à la veille du vote d'une motion de censure par la gauche et le RN.

"Il n'y a pas de marchandage, il y a eu une écoute", "une sorte de négociation", et la cheffe de file du RN "a essayé d'entrer dans une sorte de surenchère", a ajouté le Premier ministre sur TF1 et France 2. "J'ai toujours dit que ce texte (le budget) était perfectible" et "on a écouté tout le monde et on a donné des avancées, des progrès sur beaucoup de points", a-t-il fait valoir.

Michel Barnier assure ne pas être "dans du marchandage" ou "du chantage" avec le Rassemblement national

Michel Barnier assure ne pas être "dans du marchandage" ou "du chantage" avec le Rassemblement national.

"Cela dépasse très largement ma seule condition"

"Ce n'est pas moi qui suis en cause, cela dépasse très largement ma seule condition", assure Michel Barnier.

Un "réflexe de responsabilité" des députés est "possible", estime Barnier

Un "réflexe de responsabilité" des députés lors du vote de la motion de censure mercredi est "possible", a jugé mardi Michel Barnier dont le gouvernement pourrait tomber par les voix jointes de la gauche et de l'extrême droite.

"Je pense que c'est possible qu'il y ait ce réflexe de responsabilité où, au-delà des différences politiques, des divergences, des contradictions normales dans une démocratie, on se dise qu'il y a un intérêt supérieur".

"Je pense que l'intérêt supérieur du pays, le bien commun, l'intérêt national, ça veut dire quelque chose", a-t-il affirmé depuis Matignon sur TF1 et France 2. Aujourd'hui, "ce n'est pas moi qui suis en cause", "cela dépasse très largement ma seule condition", a-t-il ajouté.

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Appels à la démission: "c'est de la politique fiction", "ce n'est pas à la hauteur", dit Macron

Emmanuel Macron a estimé mardi que les appels à sa démission de la part d'opposants étaient de "la politique fiction", assurant qu'il n'avait jamais songé à quitter l'Elysée avant la fin de son mandat en 2027.

"Ça n'a pas de sens", "c'est franchement pas à la hauteur de dire ces choses-là", a déclaré le président de la République à des journalistes en marge de sa visite en Arabie saoudite.

"Il se trouve que si je suis devant vous, c'est que j'ai été élu deux fois par le peuple français. J'en suis extrêmement fier et j'honorerai cette confiance avec toute l'énergie qui est la mienne jusqu'à la dernière seconde pour être utile au pays", a-t-il ajouté.

Le président affirme qu'il ne faut "pas faire peur aux gens" en évoquant un risque de crise financière

Emmanuel Macron a appelé mardi à ne "pas faire peur aux gens" en évoquant des risques de crise financière si le gouvernement de Michel Barnier était effectivement renversé mercredi, en plein débat budgétaire.

"Il ne faut pas faire peur aux gens avec ces choses-là, on a une économie forte", a exhorté le président en marge d'une visite d'Etat en Arabie Saoudite. "La France est un pays riche, solide, qui a fait beaucoup de réformes et qui les tient, qui a des institutions stables, une Constitution stable", a-t-il fait valoir.

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Macron déplore le "cynisme insoutenable" du RN et "la perte de repères complète" du PS

Le président de la République déplore le "cynisme insoutenable" du RN et "la perte de repères complète" du PS.

Macron dit qu'il ne peut "pas croire au vote de la censure" du gouvernement Barnier

Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il ne pouvait "pas croire au vote d'une censure" du gouvernement de Michel Barnier, ajoutant faire "confiance à la cohérence des gens".

"Ma priorité, c'est la stabilité", a déclaré le chef de l'Etat à des journalistes en marge de sa visite en Arabie saoudite. Selon lui, le Rassemblement national serait d'un "cynisme insoutenable" s'il votait la motion déposée par la gauche, "qui insulte ses électeurs", tandis que le Parti socialiste, et notamment l'ex-président François Hollande, feraient preuve d'une "perte de repères complète" en votant la censure.

La fonction publique lance le bras de fer avec le gouvernement en pleine crise politique

Les agents de la fonction publique se mobilisent jeudi 5 décembre pour une journée d'action et de grève à l'appel des syndicats, menaçant d'ouvrir un nouveau front social en pleine crise politique, alors que le gouvernement est en sursis.

>> LIRE - 65% de grévistes prévus dans les écoles le 5 décembre: la fonction publique lance le bras de fer avec le gouvernement.

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La censure "rendra tout plus difficile et plus grave", prévient Michel Barnier

La censure "rendra tout plus difficile et plus grave", a prévenu mardi le Premier ministre Michel Barnier, à la veille du vote d'une motion par la gauche et l'extrême droite qui peut faire tomber son gouvernement.

"La situation est difficile sur le plan budgétaire, sur le plan financier" et "très difficile sur le plan économique et social", "retenez bien (...) que la censure dont il est question demain (mercredi) (...) rendra tout plus difficile et plus grave", a-t-il affirmé devant l'Assemblée nationale, en répondant au chef de file des députés communistes, André Chassaigne, pour qui "c'est de (la) responsabilité" de M. Barnier "si demain nous entrons en terrain inconnu".

"C'est lamentable!": Bruno Retailleau dénonce la censure du RN

À l’Assemblée nationale ce mardi, Bruno Retailleau a fustigé l’intention du RN de voter la motion de censure de la gauche. La censure “précipiterait les Français dans une situation intenable”, insiste le ministre de l'Intérieur

Bruno Retailleau accuse le Rassemblement national de "mêler ses voix" à "l'extrême gauche". "C'est lamentable, c'est l'inverse de la politique, la politique, ce sont les convictions, ce n'est pas la tambouille politicienne".

Laurent Saint-Martin alerte sur le "déficit social" en cas d'absence de budget

Devant l'Assemblée nationale, le ministre chargé du Budget et des Comptes publics Laurent Saint-Martin, a tenu à alerter sur "le déficit social" qui risque de se creuser en cas de motion de censure.

"Les conséquences de l'absence de budget c'est un déficit social qui se creuserait à hauteur de 12 milliards d'euros. C'est aussi l'engagement pour l'emploi dans les Ehpad", a-t-il lancé devant les députés.

"Soit Barnier n'a pas compris qu'on irait jusqu'au bout, soit il est kamikaze"

Côté RN, on estime que Michel Barnier n'a pas pris les menaces de Marine Le Pen au sérieux. "C'était une légende parisienne qui disait que le RN aurait peur de censurer", lâche à RMC un stratège du parti qui estime que le chef du gouvernement a "foncé dans le mur en klaxonnant".

"Soit Barnier n'a pas compris qu'on irait jusqu'au bout soit il est kamikaze", poursuit-il, regrettant que le Premier ministre ne se "réveille que trois jours avant".

Ce proche de Marine Le Pen estime d'ailleurs que les méthodes de négociation de Michel Barnier ont été survendues. "C'est complètement pipieau. On nous a fait croire qu'il avait négocié le Brexit alors qu'il ne sait même pas parler anglais", tacle-t-il.

Avec CP

"Je ne croyais pas qu'elle oserait", aurait lancé Barnier

"Je ne croyais pas qu'elle oserait", a lâché le Premier ministre Michel Barnier lundi après une conversation téléphonique avec Marine Le Pen bien décidée à voter la censure malgré les multiples concessions faites au RN, a raconté mardi un président de groupe du bloc central à l'AFP.

"Jusqu'à hier, le Premier ministre ne croyait pas que le RN censurerait", a expliqué cette source, alors que le parti d'extrême droite s'apprête à voter mercredi soir la motion de censure déposée par la gauche.

>> Notre article complet sur les coulisses de la censure ici.

Coquerel: "Il faut qu'on tape sur le même clou"

Le député LFI Eric Coquerel, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, a appelé mardi les socialistes à faire bloc et à revenir à la seule option d'un gouvernement Nouveau Front populaire dans le cas où la motion de censure serait votée mercredi.

"Si on veut avoir une chance qu'il y ait un gouvernement de gauche, il faut tous taper sur le même clou", a déclaré à la presse M. Coquerel à l'Assemblée nationale.

Les macronistes se mobilisent

La coalition de Michel Barnier appelle à la responsabilité pour ne pas faire tomber le gouvernement et éviter un "chaos" politique et budgétaire.

Gabriel Attal, président du groupe EPR à l'Assemblée nationale, tente de mobiliser ses troupes alors que le vote de demain 16h semble mal embarqué.

"On va se déployer : à l’assemblée, dans les médias, nos PQR" explique une députée EPR. Consigne : prendre l'opinion à témoin contre "les irresponsables"

Rejet du budget 2025: le pouvoir d'achat des classes moyennes impacté?

La classe moyenne va-t-elle payer la crise politique actuelle? Alors que le budget 2025 devrait être rejeté si la motion de censure passe, celle-ci va pénaliser le pouvoir d'achat des Français. En effet, elle va augmenter l’impôt sur le revenu de 17 millions de foyers, et soumettre à l’impôt sur le revenu 380.000 foyers qui jusqu’à maintenant y échappaient.

Tout cela à cause du gel du barème de l’impôt sur le revenu.

>> Notre article en intégralité - Budget 2025: pourquoi la classe moyenne pourrait payer les pots cassés d'un rejet

La matinale 100% info et auditeurs. Tous les matins, Apolline de Malherbe décrypte l'actualité du jour dans la bonne humeur, avec un journal toutes les demies-heures, Charles Magnien, le relais des auditeurs, Emmanuel Lechypre pour l'économie, et Matthieu Belliard pour ses explications quotidennes. L'humoriste Arnaud Demanche vient compléter la bande avec deux rendez-vous à 7h20 et 8h20.
Lechypre d’affaires : Censure/Impôts, les gagnants et les perdants - 03/12
2:43
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Censure: verdict mercredi à 16h

Les motions de censure contre le gouvernement Barnier seront débattues mercredi à 16 heures assurent des sources parlementaires à l'AFP.

La motion de censure déposée par l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire a toutes les chances d'être adoptée puisque le RN a annoncé la soutenir. Le texte présenté par le parti de Marine Le Pen ne devrait inversement pas être appuyé par le NFP.

Armand: "C'est le pays qu'on met en danger"

Avec la motion de censure annoncée par les oppositions lundi contre le budget de la Sécurité sociale, qui a toutes les chances d'être adoptée mercredi ou jeudi, "c'est le pays qu'on met en danger", s'est inquiété mardi le ministre de l'Economie Antoine Armand.

"Nous avons fait le maximum pour que les forces politiques au Parlement puissent ou nous soutenir ou ne pas censurer ce budget. Parce que ce n'est pas le budget qu'on censure, ce n'est pas le gouvernement qu'on censure derrière, ce n'est le pays qu'on met en danger, c'est le pays qu'on abîme", a-t-il lancé sur France 2.

Olivier Faure ne souhaite pas la démission d'Emmanuel Macron

Interrogé sur RMC-BFMTV, le patron du PS Olivier Faure n'a pas appelé à la démission d'Emmanuel Macron, et a indiqué également qu'il ne souhaitait pas la démission d'Emmanuel Macron. Une ligne divergente de celle de La France insoumise.

"Il y a une forme d'illusion qu'on ne peut pas entretenir. Je veux qu'on puisse rassurer, (avec) une forme de stabilité, de sécurité, dans la justice", justifie-t-il.

"Le feu serait de pousser au chaos alors que nous savons que les Français sont inquiets", lance-t-il aux insoumis.

Faure évoque l'hypothèse Cazeneuve à Matignon

"Si Bernard Cazeneuve part avec le programme du front populaire, et le suggère au Parlement, et fait tout pour faire en sorte que le maximum de ce que nous proposons soit adopté, il n'y a aucune raison de la refuser", répond Olivier Faure, interrogé sur ce scénario par Apolline de Malherbe.

Olivier Faure qui dit se méfier de l'hypothèse d'un gouvernement "technique", assurant que ça n'a pas marché en Italie par le passé.

Budget: Faure estime qu'il y a eu un "barrage à la gauche"

Olivier Faure estime qu'il est "absurde" de voir que Michel Barnier n'ait fait de concessions à qu'à madame Le Pen et sa majorité. Mais y a-t-il encore une possibilité que le PS ne vote pas la censure? "Nous avons écrit un courrier ce week-end avec Boris Vallaud et Patrick Kanner listant nos propositions avec dépenses et recettes", élude Olivier Faure sans répondre à la question.

"Il y a eu une forme de barrage à la gauche et ils ont tout fait pour que la gauche ne puisse pas faire ses propositions", accuse-t-il.

Faure: en privé, "Barnier a reconnu être prisonnier de son socle commun"

Olivier Faure dit sur RMC-BFMTV regretter que le Premier ministre n'ait "tendu la main qu'à Marine Le Pen": "Et il n'a pas réussi".

"Il n'a jamais cherché à discuter avec nous", assure-t-il.

Lorsqu'il a reçu les présidents des groupes socialistes à l'Assemblée et au Sénat, Olivier Faure assure que Michel Barnier leur a fait une concession étonnante:

"Il a reconnu être prisonnier de son 'socle commun' et dit : 'Je ne peux donc rien vous concéder'", lance Olivier Faure sur RMC-BFMTV.

Macron en quête d'un nouveau Premier ministre

Contraint de suivre la chute de Michel Barnier à distance depuis l’Arabie Saoudite, où il est en visite d’Etat jusqu’à mercredi, en réalité le chef de l'Etat n'a même pas attendu pour commencer à réfléchir: "Bien sûr qu’il a des échanges", il consulte, confirme à RMC un conseiller macroniste.

>> Notre article complet sur la recherche d'un nouveau Premier ministre avec plusieurs noms évoqués

"Un coup très dur porté aux armées", selon le général Vincent Desportes

La potentielle censure du gouvernement aura-t-elle des conséquences sur notre armée ? Le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'Ecole de guerre, professeur de stratégie à Sciences Po et HEC, estime que ceux qui voteront la censure sont "irresponsables".

"Je suis plus qu'inquiet. La France était péniblement en train de reconstituer ses armées depuis 2017. C'est un coup très dur porté aux armées. Concernant la défense, voter la censure aujourd'hui est irresponsable et ceux qui le feront en porteront les responsibilités et les conséquences seront graves", assure-t-il.

>>> Notre article à retrouver ici - Motion de censure: le général Desportes alerte sur des "conséquences graves" pour les armées

Il estime qu'il y aura des conséquences pour la France, l'industrie de défense française et pour l'Ukraine avec des problèmes au niveau des équipements, des munitions, des blindés... "Il y aura un trou et un retard. La crédibilité de la France au sein de l'Europe est menacée", juge-t-il.

"Notre armée de 2025 sera affaiblie par rapport à 2024", résume-t-il.
Le parti-pris : Censure, quelles conséquences sur les armées ? - 03/12
Le parti-pris : Censure, quelles conséquences sur les armées ? - 03/12
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Que va devenir le budget de la sécurité sociale?

Ce n'est probablement plus qu'une question d'heure avant la censure du gouvernement Barnier. Et avec lui devrait tomber le budget de la Sécurité Sociale. Si cela ne va pas l'empêcher de fonctionner début janvier, mais cela va poser un certain nombre de casse-têtes juridiques et politiques.

Avec plusieurs dossiers urgents, dont notamment la nécessité de donner une autorisation d'emprunt ou encore fixer les tarifs hospitaliers.

>> Lire notre article en intégralité - Motion de censure contre le gouvernement: un budget de la Sécu en question avec des urgences à gérer

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Vautrin: "Il y a toujours possibilité de discuter"

Catherine Vautrin, ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation et numéro 3 du gouvernement, appelle les députés à la responsabilité.

"Quand on a la France au coeur on doit peser le risque qu'on fait prendre au pays", lance-t-elle dans Apolline Matin, rappelant que le texte engagé par 49.3 est issu d'une commission mixte paritaire validée par députés et sénateurs de tous bords.

"Jusqu'au moment où le vote est annoncé il y a possibilité de discuter, il y a madame Le Pen mais aussi 576 autres députés", lance-t-elle.

Le RN assume

Le Rassemblement national assume totalement son choix de déposer, et voter, une censure du gouvernement Barnier, qui a pourtant fait des gestes en leur faveur.

"Utiliser la Constitution, ce n'est pas aller au chaos", évacue un proche de Marine Le Pen pour qui le seul responsable du blocage c'est le Premier ministre.

>> Notre article complet sur le choix stratégique du RN de censurer le gouvernement

Michel Barnier s'expliquera au 20h

Michel Barnier, dont le gouvernement est menacé de censure à l'Assemblée après l'activation du 49.3 sur le projet de budget de la Sécurité sociale, sera l'invité de France 2 et de TF1 mardi soir, a annoncé France Télévisions. Le Premier ministre répondra aux questions d'Anne-Sophie Lapix (France 2) et de Gilles Bouleau (TF1) en direct depuis Matignon dans le journal de 20h.

Les heures semblent comptées pour le gouvernement

Bonjour à tous et bienvenue sur ce live qui traitera de la suite de la crise politique en France. Après avoir fait passer le budget de la sécurité sociale par 49.3 hier, le gouvernement pourrait être contraint de démissionner mercredi ou jeudi en cas du vote d'une des deux motions de censure déposées hier par le RN et la gauche.

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