Gabriel Attal à Matignon: le casse-tête du nouveau gouvernement commence

Gabriel Attal, le nouveau Premier ministre, a été reçu mardi soir par le président de la République pour travailler à la composition du futur gouvernement. "La volonté, c’est d'aller vite" fait savoir l'entourage présidentiel. Mais cela pourrait tout de même prendre du temps pour respecter les équilibres entre les différentes composantes de la majorité, ou encore la parité.
Un futur gouvernement capable de travailler même sans majorité absolue à l'Assemblée, voilà ce qu'attend le Macroniste David Amiel.
“Ce qui extrêmement important, c’est d’avoir un gouvernement qui continue de dialoguer avec les oppositions. Nous sommes ici en majorité relative. Nous avons besoin de faire adopter les lois, de pouvoir nouer des accords”, indique-t-il.
Un exécutif qui peut tendre la main, ce sera un exécutif avec des personnalités charismatiques préconise la députée Les Républicains, Annie Genevard. “Les idées s’incarnent toujours dans une personnalité, une volonté, un projet, une vision”, assure-t-elle.
L'opposition déjà critique
Mais hormis LR, qui le mois dernier trouvait un accord avec le gouvernement sur l'immigration, les autres oppositions, c'est leur rôle, s'opposent déjà sans même connaître le futur casting.
“Vous pouvez mettre Pierre, Paul, Jacques, si vous avez la même feuille de route rien ne changera”, assure le député du Rassemblement national, Julien Odoul.
“Quel que soit le casting gouvernemental, si à la fin c’est pour faire du macronisme et à la fin ça sera pour faire du macronisme, ça ne changera rien pour la vie des Français”, juge de son côté l'insoumis Antoine Léaument. LFI, qui menace déjà le prochain gouvernement d'une motion de censure.