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Politique - Page 11

Loi Duplomb/Santé des agriculteurs : "Appliquer le principe de précaution jusqu’au bout"

Loi Duplomb/Santé des agriculteurs : "Appliquer le principe de précaution jusqu’au bout"

Ce jeudi à 18h, le Conseil constitutionnel doit rendre une décision majeure sur plusieurs textes, dont la très controversée loi Duplomb qui autorise sous conditions la réintroduction des néonicotinoïdes, pesticides accusés de contribuer à la disparition des abeilles. Soutenue par certains agriculteurs, notamment producteurs de betteraves et noisettes, cette loi vise à aligner la France sur les pratiques européennes. Cependant, elle suscite une opposition forte, environnementale et citoyenne, avec plus de 2,1 millions de signatures contre via une pétition nationale. Les détracteurs invoquent un recul écologique et appellent au respect du principe de précaution inscrit dans la Constitution. Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination Rurale, souligne l’enjeu : « Le Conseil doit choisir s’il souhaite soutenir une agriculture française durable ou la condamner définitivement, en s’appuyant sur des avis scientifiques. » Elle rappelle que même certains producteurs en agriculture biologique s’interrogent sur les conséquences du bannissement total de ces molécules, face à une baisse des rendements difficilement tenable sur le long terme.

Loi Duplomb : "Le Conseil constitutionnel doit s'appuyer sur des avis scientifiques"

Loi Duplomb : "Le Conseil constitutionnel doit s'appuyer sur des avis scientifiques"

Ce jeudi à 18h, le Conseil constitutionnel doit rendre une décision cruciale sur plusieurs textes, dont la loi Duplomb, qui autorise sous conditions la réintroduction des néonicotinoïdes, pesticides controversés accusés d’être responsables de la disparition des abeilles. Cette loi, soutenue par certains agriculteurs comme les producteurs de betteraves et noisettes, vise à les aligner avec les pratiques européennes. Mais elle suscite une forte opposition, notamment environnementale, avec plus de 2,1 millions de signatures contre sur une pétition citoyenne. Les détracteurs dénoncent un recul en matière de protection écologique, invoquant le principe de précaution inscrit dans la Constitution. Par ailleurs, les Sages doivent aussi se prononcer sur le changement du mode de scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, l’allongement de la rétention des étrangers, ainsi que la refondation de Mayotte. L’exécutif reste discret, malgré les réserves exprimées début juin par Emmanuel Macron sur le contenu écologique des textes.

Loi Duplomb : la décision très attendue du Conseil constitutionnel

Loi Duplomb : la décision très attendue du Conseil constitutionnel

C’est une décision très attendue que rendra le Conseil constitutionnel ce jeudi à 18h. Les Sages doivent se prononcer sur plusieurs textes récemment votés, dont la loi dite Duplomb, qui autorise, sous conditions, la réintroduction de néonicotinoïdes, des pesticides surnommés « tueurs d’abeilles ». Si le texte est validé, il permettra à certains agriculteurs – notamment producteurs de betteraves ou de noisettes – d’utiliser à nouveau ces substances interdites en France depuis 2020, mais encore autorisées ailleurs en Europe. Les opposants dénoncent un recul environnemental, contraire à la Constitution, et s’appuient sur un principe de précaution inscrit dans le droit français. La mobilisation est historique : plus de 2,1 millions de citoyens ont signé une pétition contre cette loi sur le site de l’Assemblée nationale. Plusieurs députés ont également saisi les Sages, dénonçant une procédure législative bâclée. L’exécutif, lui, reste discret. Emmanuel Macron avait pourtant exprimé sa réserve début juin : « Je ne suis pas content de ce que j’ai pu voir », avait-il déclaré après l’abandon de plusieurs mesures écologiques par le Parlement. Outre la loi Duplomb, les Sages doivent aussi statuer ce soir sur le changement du mode de scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, l’allongement de la rétention des étrangers et la refondation de Mayotte.

Loi Duplomb : "C'est une loi mensongère"

Loi Duplomb : "C'est une loi mensongère"

Alors que le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur la loi Duplomb, cette réforme agricole divise profondément. Du côté des agriculteurs bio, des apiculteurs et des associations environnementales, le texte est vivement critiqué. Ils y voient un "recul de 50 ans" sur les avancées sanitaires et écologiques. Églantine Berthet, paysanne et porte-parole de la Confédération paysanne dans le Haut-Rhin, dénonce fermement cette loi qui, selon elle, met en danger les pratiques durables et la santé publique.

Loi Duplomb : une réforme agricole nécessaire selon une partie du monde agricole

Loi Duplomb : une réforme agricole nécessaire selon une partie du monde agricole

Ce jeudi après-midi, le Conseil constitutionnel rend plusieurs décisions clés, notamment sur une loi controversée concernant le monde agricole. Adoptée au Parlement, cette loi suscite des réactions divisées : les agriculteurs conventionnels, représentés par Laurent Fischer, secrétaire général de la FDSEA du Bas-Rhin, la jugent nécessaire et indispensable pour l’avenir du secteur. D’autres voix s’élèvent en revanche contre certaines mesures. Parmi les autres textes examinés figurent des projets sur le changement de scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, l’allongement de la durée de rétention des étrangers, ainsi que la refondation de Mayotte.

Aude : François Bayrou déplore "une catastrophe inédite"

Aude : François Bayrou déplore "une catastrophe inédite"

En déplacement ce mercredi dans l’Aude, François Bayrou a qualifié l’incendie de "catastrophe d’une ampleur inédite". Il s’agit du feu le plus important depuis 1949 selon le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Sur place, le Premier ministre a été interpellé à plusieurs reprises par des habitants en colère, notamment sur l’accès à l’eau dans une région frappée par la sécheresse. Bayrou a évoqué un "plan de sauvegarde et d’avenir", dans lequel les Corbières pourraient servir de territoire pilote. Mais ses annonces, jugées vagues, ont laissé sceptiques de nombreux vignerons et agriculteurs. Actuellement, 2 000 pompiers, 600 engins et la flotte aérienne basée à Nîmes luttent contre le feu, qui reste incontrôlable.

Podcast de François Bayrou : le député MoDem Erwan Balanant salue l’initiative

Podcast de François Bayrou : le député MoDem Erwan Balanant salue l’initiative

Ce mardi, le Premier ministre François Bayrou a inauguré « FB Direct », une série de podcasts diffusés chaque jour depuis Matignon. Pendant un peu plus de huit minutes face caméra, Bayrou détaille les enjeux du plan de désendettement qui sera examiné à l’automne au Parlement. Cette initiative se veut interactive : dès la semaine prochaine, les internautes pourront poser leurs questions et faire des propositions, auxquelles le chef du gouvernement répondra personnellement. L’objectif est de mobiliser l’opinion publique face à l’opposition politique qui menace de censurer ce plan budgétaire. Cette démarche a été saluée par Erwan Balanant, député MoDem et proche de François Bayrou.

Migrants : l’accord franco-britannique officiellement lancé

Migrants : l’accord franco-britannique officiellement lancé

L’accord franco-britannique sur l’échange de migrants entre en vigueur ce mercredi. Il prévoit le retour en France des migrants arrivés au Royaume-Uni par petits bateaux, en échange de migrants présents en France répondant à certains critères qui seront envoyés outre-Manche. Conclu lors de la visite d’Emmanuel Macron à Londres en juillet, ce dispositif expérimental jusqu’en juin 2026 vise à dissuader les traversées clandestines de la Manche. Si le Royaume-Uni a annoncé une entrée en vigueur dès mardi, la France précise que le cadre légal débute ce mercredi, sans forcément d’échanges immédiats. Des voix politiques, comme Xavier Bertrand, dénoncent un accord jugé « trop favorable » aux Britanniques. Les migrants concernés seront renvoyés par avion en France, avant une possible expulsion ou placement en centre de rétention. Un proche de Bruno Retailleau assure qu’en cas de problème, l’accord sera suspendu.

Podcast de François Bayrou : le député insoumis Antoine Léaument sceptique face à l’initiative

Podcast de François Bayrou : le député insoumis Antoine Léaument sceptique face à l’initiative

François Bayrou a inauguré ce mardi « FB Direct », une série de podcasts diffusés quotidiennement depuis Matignon, visant à expliquer et défendre le plan de désendettement de la France. Pendant un peu plus de huit minutes face caméra, le Premier ministre décline les enjeux des textes financiers qui seront examinés à l’automne au Parlement. Cette initiative se veut interactive : dès la semaine prochaine, les internautes pourront poser des questions et faire des propositions auxquelles le chef du gouvernement répondra. Bayrou espère ainsi mobiliser l’opinion publique face à l’opposition politique qui menace de censurer son plan budgétaire. Cependant, le député insoumis de l’Essonne, Antoine Léaument, se montre sceptique : il estime que ce format enregistré manque de véritable interaction avec les Français et sonne « faux ». Pour lui, cette opération risque de ne pas atteindre son but et pourrait être perçue comme un exercice de communication peu sincère.

"FB Direct" : François Bayrou lance un podcast quotidien pour parler du budget

"FB Direct" : François Bayrou lance un podcast quotidien pour parler du budget

Depuis son bureau à Matignon, François Bayrou a lancé ce mardi une série de vidéos baptisée "FB Direct", une prise de parole quotidienne face caméra pour expliquer aux Français les enjeux du budget 2026. Dans ce premier épisode de plus de huit minutes, le Premier ministre dramatise l’urgence : selon lui, ce budget est « la dernière chance » de maîtriser la dette avant qu’elle ne devienne incontrôlable. Avec ce format inédit, François Bayrou espère contourner une Assemblée nationale potentiellement hostile à son plan budgétaire, à l’approche de l’examen des textes financiers à l’automne. Dès la semaine prochaine, les internautes pourront poser leurs questions ou soumettre des idées, auxquelles il s’engage à répondre. Si l’initiative est saluée par ses proches, comme le député MoDem Erwan Balanant, elle suscite aussi des critiques : selon le communicant Florian Silnicki, cette vidéo enregistrée sans véritable interaction sonne « faux » et pourrait bien signer un « flop de communication » pour le chef du gouvernement.

Tchap : la nouvelle messagerie imposée aux ministères

Tchap : la nouvelle messagerie imposée aux ministères

Le gouvernement impose à partir du 1er septembre l’usage de Tchap, la messagerie sécurisée développée par l’État, à tous les agents publics. Une circulaire signée par François Bayrou fixe la fin des échanges professionnels via des applications comme Whatsapp, Telegram ou Signal. Tchap est entièrement hébergée en France, validée par l’Anssi, et garantit un chiffrement de bout en bout. Le gouvernement met en avant la souveraineté numérique et la protection contre les risques d’ingérence étrangère. Cette mesure vise également à harmoniser les pratiques entre ministères, alors que seuls 300.000 agents utilisent déjà Tchap. Telegram, autrefois populaire dans certains cercles de la fonction publique, est notamment dans le viseur, après l’arrestation en France de son fondateur Pavel Durov en 2024. Une précédente tentative avec l’application Olvid avait échoué en 2023.

François Bayrou lance un podcast pour expliquer le budget 2026

François Bayrou lance un podcast pour expliquer le budget 2026

François Bayrou, Premier ministre, lance ce mardi une série de podcasts et vidéos intitulée "FB direct" pour détailler le budget 2026 et la nécessité de réduire la dette publique. Dès la semaine prochaine, les internautes pourront poser leurs questions auxquelles Bayrou s'engage à répondre en direct. Cette initiative vise à renouer le dialogue avec les Français, alors que le plan d’économies de 44 milliards d’euros suscite de vives critiques de l’opposition.

Trafic de drogue : vers une CSG à 45% sur les revenus illicites ?

Trafic de drogue : vers une CSG à 45% sur les revenus illicites ?

La ministre Catherine Vautrin annonce une mesure forte contre la fraude sociale et le trafic de drogue : en cas de fraude avérée, l’État pourra désormais exiger le remboursement intégral des sommes indûment perçues, une possibilité qui n’existait pas jusqu’à présent. Par ailleurs, elle souhaite fixer le taux de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus issus d’activités illicites à 45%, contre 9,2% aujourd’hui. Concrètement, cette réforme permettrait à l’État de récupérer une part beaucoup plus importante des revenus déclarés illicites. Par exemple, pour un trafiquant ayant des revenus illicites déclarés à 100.000 euros, la Sécurité sociale ne peut aujourd’hui récupérer que 9.200 euros au titre de la CSG. Avec la nouvelle mesure, cette somme pourrait atteindre 45.000 euros, selon les estimations de la ministre. Cette initiative est saluée par Frédéric Lauze, secrétaire général du syndicat des commissaires de police (SCPN), qui voit dans cette mesure un outil renforcé pour lutter contre le trafic et la fraude sociale.