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Retraites: rassemblement de la CGT devant la permanence d'une députée Renaissance à Marseille

Drapeau de la CGT à Marseille

Drapeau de la CGT à Marseille - AFP

Plusieurs membres de la CGT se sont rassemblés ce mardi devant la permanence de Clair Pitollat, députée de la majorité, afin de maintenir la pression sur l'exécutif dans la lutte contre la réforme des retraites.

Une centaine de syndicalistes de la CGT se sont rassemblés mardi à Marseille devant la permanence d'une députée du parti présidentiel pour mettre "la pression" sur le gouvernement et le forcer à abandonner son projet de réforme des retraites.

Armés de drapeaux et de chasubles rouges siglés CGT, les manifestants ont collé quelques autocollants sur les murs de la permanence de Claire Pitollat, députée Renaissance de la deuxième circonscription des Bouches-du-Rhône, absente car en déplacement à Paris pour participer aux débats à l'Assemblée nationale, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Nous voulons interpeller les députés et leur dire que la mobilisation continue. Nous ne sommes pas là pour les convaincre mais pour leur mettre la pression et leur faire savoir que nous ne lâcherons rien", a indiqué Jessica Jadé, de l'Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône.

"Rester mobilisés"

"Ces initiatives ponctuelles permettent de rester mobilisés avec des actions sous des formes diverses et variées entre deux journées de mobilisation", a-t-elle ajouté, deux jours avant une nouvelle journée de mobilisation nationale, la cinquième depuis le début du mouvement de contestation.

"Face à un gouvernement qui reste sourd, il faut passer un cran et frapper là où ça fait mal, au porte-monnaie, en bloquant l'économie", a embrayé Yann Manneval, secrétaire de l'UD 13.

Il a appelé à "arrêter le travail les 7 et 8 mars à travers des grèves reconductibles", pour que le gouvernement "mette à la poubelle son projet injuste et brutal" et notamment le report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

De son côté, Mme Pitollat a rappelé à l'AFP que "le dialogue avec la représentation syndicale est important", même s'il existe une différence "de points de vue et des désaccords".

G.D. avec AFP