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Polémique Oudéa-Castéra: la ministre de l'Education nationale huée à son arrivée à l'école Littré

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Après avoir évoqué des absences répétées d'enseignants au sein de l'école publique Littré pour justifier l'inscription de ses enfants dans le privé, la ministre Amélie Oudéa-Castéra a été huée à son arrivée ce mardi dans cet établissement.

La ministre de l'Education nationale Amélie Oudéa-Castéra a été huée à son arrivée à l'école publique Littré, où elle doit rencontrer l'équipe enseignante ce mardi midi.

La ministre, visage fermé est arrivée aux alentours de 11h45 avant de pénétrer sans un mot dans l'établissement scolaire situé dans une rue étroite du 6e arrondissement de Paris.

Elle a été accueillie par un concert de huées, de sifflets et de casseroles par une trentaine de personnes parmi lesquelles des syndicalistes et des parents d'él_ves, manifestant "pour la défense de l'école publique".

Amélie Oudéa-Castéra est-elle encore crédible ? - 16/01
Amélie Oudéa-Castéra est-elle encore crédible ? - 16/01
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"La ministre y va au courage", défend son entourage

"Fais comme tes enfants, retourne dans le privé", lui a lancé un des manifestants à son arrivée. "Il y en a assez assez de cette politique, qui casse l'école publique, ne roule que pour le fric", ont notamment scandé les manifestants.

"La ministre y va au courage et avec l'objectif d'un langage de vérité" assure de son côté à RMC l'entourage d'Amélie Oudéa-Castéra.

Polémique

La nouvelle ministre est sous le feu des critiques pour avoir justifié l'inscription de ses enfants dans l'établissement privé Stanislas, après avoir été marquée dit-elle, par l'absentéisme au sein de l'école publique Littré.

Tant son choix d'inscrire ses trois fils à l'école Stanislas, prestigieux établissement privé des beaux quartiers de la capitale que ses motivations déclarées, à savoir "des paquets d'heures pas sérieusement remplacées" dans le public, ont provoqué un tollé.

Depuis, de nombreux témoignages ont démenti ces absences répétées d'enseignants au sein de cette école située dans le 6e arrondissement de Paris, un quartier privilégié de la capitale.

Amélie Oudéa-Castéra a bien tenté de faire machine arrière en disant "regretter" d'avoir "pu blesser certains enseignants" mais la controverse continue d'être alimentée par les syndicats enseignants tout comme par la gauche et l'extrême-droite qui l'accusent d'avoir menti sur ses motivations et réclament sa démission.

G.D. avec AFP