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Mobilisation du 18 septembre: les manifestants de "Bloquons-tout" rejoindront-ils les syndicats?

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Les appels à la mobilisation qui se multiplient. Ce sera le 26 septembre pour les agriculteurs et avant ça dès ce jeudi avec l'appel de l'intersyndicale. Cet appel à la grève des syndicats, sera-t-il très suivi? Ils pourront en tout cas compter sur les manifestants du mouvement "Bloquons-tout" qui a rassemblé près de 200.000 personnes dans les rues la semaine dernière.

Nouvelle semaine de mobilisation sociale. L'intersyndicale a appelé à la grève ce jeudi. De nombreux secteurs risquent d’être impactés que ce soit l'éducation, les transports, les pharmacies ou même les kinésithérapeutes.

Mais les manifestants de "Bloquons tout", comptés à près de 200.000, mercredi dernier dans la rue, rejoindront-ils les cortèges ? Les syndicats l’espèrent et dans les centaines d’Assemblées générales qui se sont déroulées depuis mercredi, c’est un sujet de débat.

À Saint-Malo, ils sont une vingtaine réunie sur la place du marché aux légumes. Venus de la ville, mais aussi de Dinan et de Dol-de-Bretagne, tous promettent une chose, ils retourneront dans la rue jeudi.

“Moi le 18, je serai dehors bien sûr. Il faut les aider. On a des objectifs communs donc il faut faire nombre et taper là où ça fait mal”, indique-t-il.

Faire front commun

Un avis partagé par la très grande majorité des participants. Un moyen aussi d’éviter les erreurs du passé estime Carl. “Contrairement aux ‘gilets jaunes’ qui avaient tendance à ne pas vouloir des syndicats, et les syndicats qui ne voulaient pas les ‘gilets jaunes’, cette fois-ci, il ne faut pas faire cette erreur. C’est bien que les syndicats soient en mouvement et nous, on va dire qu’il n’y a pas que les syndicats en mouvement, il y a aussi beaucoup de citoyens”, estime-t-il.

Mais pas question de se contenter de défiler dans les cortèges… Tractage, pétition, blocage… Plusieurs actions sont évoquées avec l’envie d’élargir la base militante selon Pierre.

“On ne va pas lâcher comme ça. Il faut agréger du monde, il faut que ce soit festif, qu’on s’amuse. Il ne faut surtout pas que les gens aient peur de venir nous voir, de parler avec nous. On n’est pas méchant, on est juste des gens qui ne sont pas contents”, assure-t-il.

Les discussions vont se poursuivre dans les prochains jours alors que dans certaines communes bretonnes, notamment à Rennes, des actions sont envisagées dès mercredi.

Marin Lange avec Guillaume Descours