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Santé

Grève du 18 septembre: ce qu'il faut savoir des grosses perturbations attendues dans les pharmacies

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La mobilisation du jeudi 18 septembre s'annonce forte aussi dans les pharmacies. Beaucoup d'officines seront fermées partout en France. Selon un sondage réalisé par deux syndicats du secteur (FSPF et Uspo), 98% des pharmaciens seront en grève jeudi.

La grève du 18 septembre concernera aussi le milieu médical. L'ensemble des personnels hospitaliers sont appelés à la grève par l'intersyndicale. Du côté des médecins, la principale fédération syndicale, la coalition "Action praticiens hôpital" (APH) appelle à "soutenir" le mouvement. Dans les établissements de santé, l'administration a toutefois le pouvoir de réquisitionner une partie des personnels pour maintenir la "continuité des soins".

Les pharmaciens, mobilisés contre une baisse du plafond des remises commerciales sur les médicaments génériques, sont appelés à une "fermeture massive" des officines et à manifester, selon les deux principaux syndicats du secteur, l'USPO et la FSPF. 98% des pharmaciens seront en grève jeudi.

Des officines menacées?

Selon Béatrice Clairaz-Mahiou, la porte-parole de l'Union de syndicats de pharmaciens d'officine, la mobilisation sera à la hauteur de la colère des pharmaciens depuis cet été.

“On manifeste contre un arrêté qui a été publié le 4 août. Un arrêté qui va baisser nos remises sur les génériques de 40% à 30%, qui va avoir un impact très négatif sur l’économie officinale avec comme risque la fermeture de nombreuses officines", explique-t-elle.

"On a déjà des officines qui ferment régulièrement, mais là ça va s’accélérer. Pour celles qui auront la chance de pouvoir tenir, il y aura peut-être des licenciements dans les équipes. Et on comprend bien l’impact sur la population. Avec cet arrêté, il risque d’y avoir des déserts pharmaceutiques”, ajoute-t-elle.

Enfin autres professionnels de santé en grève: les kinésithérapeutes. La première organisation syndicale des kinésithérapeutes, la FFMKR, appelle aussi à fermer les cabinets.

La rédaction avec AFP