"Sans eux, on ne mangerait pas": le Secours populaire fait face à une forte demande d'aide en août

Le mois d’août est un mois particulièrement difficile pour les familles précaires. Face à la hausse des prix, de plus en plus de Français se tournent vers les associations pour demander de l’aide.
À Strasbourg par exemple, la fédération du Bas-Rhin a distribué 1.000 repas de plus qu'à la même période l'an dernier. Pour la première fois, la fédération des Vosges, elle, garde ses portes ouvertes ce mois-ci pour de la distribution alimentaire et vestimentaire. Depuis le mois de mars, ce sont 20% de personnes accueillies en plus.
"Sans le Secours Populaire, on ne peut pas manger"
Malheureusement, comme tous les étés, de nombreux locaux ferment leurs portes. C’est pourquoi, le Secours Populaire a demandé à ses équipes de renforcer leurs services ce mois-ci, face à une demande d'aide en hausse.
“Avec l’inflation on n’a pas gardé de sous. On ne peut pas aller en vacances. Cet été, sans le Secours Populaire, on ne peut pas manger. C’est très difficile”, déplore Clémentine, maman de trois enfants, à Guichainville, près d'Evreux (Eure).
Le Secours Populaire de l'Eure a, par ailleurs, organisé 10 évasions à la journée, pour les familles. C’est désormais la rentrée qui préoccupe Catherine Luffroy, secrétaire générale de l'association.
“On se doute que l’on va avoir encore plus de familles. On n’a pas assez pour aider toutes les personnes qui franchissent notre porte…”, se désole-t-elle.
Car, malgré l'allocation de rentrée qui sera versée en août, de plus en plus de familles sont contraintes de faire appel aux associations pour l'obtention des fournitures scolaires.