Canicule: des registres de personnes vulnérables obligatoires dans les communes

Depuis la canicule de 2003, les communes ont l’obligation de tenir des registres de personnes vulnérables et isolées pour pouvoir les appeler et vérifier qu’elles vont bien. Un moyen de lutter contre la surmortalité en période de canicule.
Pas de risque de déshydratation pour Marie-Jeanne, elle veille à son stock d’eau dans le frigo. “J’ai trois litres d’eau, et encore là j’ai en plus des petites bouteilles”, affirme-t-elle.
En revanche la vieille dame de 75 ans qui vit seule est éprouvée par la chaleur. “C’est très fatiguant. On a le corps beaucoup plus lourd, on a du mal à se déplacer”, indique-t-elle.
Comme 40 autres personnes âgées de la commune, Marie-Jeanne peut compter sur la mairie pour prendre soin d’elle tous les jours. “Tous les jours on nous téléphone pour savoir si ça va, si tout va bien”, détaille-t-elle.
Une inscription sur la base du volontariat
La septuagénaire est inscrite sur le registre canicule de la commune et à ce titre bénéficie d’une attention particulière comme l’explique Johan Eyssautier, directeur général des services.
“On met en place un appel avec des questions très ciblées pour vérifier leur état psychologique et physique. On est très sensible à notre population et notamment les séniors. ils sont quand même en souffrance, les châleurs fatiguent, il y a une certaine lassitude”, affirme-t-il.
Si la tenue des registres communaux anti-canicule est obligatoire, l’inscription, elle, se fait sur la base du volontariat auprès du CCAS de chaque commune.