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Prix des péages: "La hausse sera inférieure à 3%" annonce Clément Beaune

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EXCLU RMC. Clément Beaune, le ministre des Transports, annonce que la hausse du prix des péages sera inférieure à 3% le 1er février 2024.

Une hausse inférieure à 3% en 2024. C'est ce qu'annonce Clément Beaune, le ministre des Transports, dans Apolline Matin ce mercredi sur RMC et RMC Story, au sujet du prix des péages.

"Les prix des péages augmentent chaque année au 1er février, explique-t-il. C’est notamment lié à l’inflation. Cette année, la hausse a été importante, de 4,8%. L’année prochaine, la hausse sera limitée. Elle sera inférieure à 3%, à partir du 1er février. Il y a eu beaucoup d’intox, parfois des mensonges liés à cette taxe sur les sociétés d’autoroute. Elle n’a aucun impact sur l’évolution des péages."

Après l'annonce d'une taxe de 600 millions d'euros sur les concessions autoroutières et aéroportuaires, les sociétés d'autoroutes avaient menacé d'augmenter les tarifs des péages. Mais Clément Beaune l'assure, c'est l'Etat qui a le dernier mot. "Il n'y a pas de 5%, tous ceux qui ont dit ça et ont parlé de répercuter la taxe, ne disent pas la vérité aux Français. C’est l’Etat qui, à la fin, prend un texte juridique qui valide cette évolution des péages."

La nouvelle taxe, "pas par plaisir"

Selon Clément Beaune, cette nouvelle taxe ne peut pas justifier une hausse des péages. "On demande une contribution sur les sociétés d’autoroutes et sur les aéroports. Ce n’est pas par plaisir, mais c’est parce que ça va aussi financer les investissements dans les bornes électriques, le leasing social, l’achat de nouveaux trains… Ce sont 600 millions d’euros par an de taxe qu’on assume pour financer la transition écologique et pour que les transports, dans les années qui viennent, soient plus verts et moins chers", explique-t-il.

Clément Beaune rejette aussi l'idée d'une hausse de 5% qui circulerait déjà pour 2025. "On verra ce qu’est l’inflation pour 2024, souligne le ministre des Transports. Les indications qu’on a et la prévision officielle, c’est une inflation autour de 2,5%. Donc on aura peut-être des hausses l’année suivante, mais qui seront modérées aussi. Chaque année, il y a une revalorisation, qui dépend notamment de l’inflation. Tant qu’on ne la connaît pas, on ne peut pas la déterminer pour les années qui viennent."

LP