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Économie

Dernières heures des négocations commerciales: quelles sont les tendances?

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Plus que quelques jours de négociations pour les PME de l'agroalimentaire et la grande distribution sur les prix de vente. Plusieurs petits industriels ont dû consentir à des baisses de tarif.

Les PME de l'agroalimentaire et la grande distribution ont jusqu'à lundi soir pour négocier leurs prix de vente. Et les premières remontées font état d'une stabilisation, voire d'une légère baisse. La Fédération des entreprises et entrepreneurs de France a mené l'enquête auprès de ses adhérents. 106 entreprises ont répondu en début de semaine.

Les petits industriels de l'agroalimentaire ont dû consentir à des légères baisses de tarif, moins de 1% pour la majorité d'entre eux, alors qu'ils demandaient 3% de hausse à la grande distribution.

Le dernier mot aux distributeurs

Mis sous pression par le gouvernement dans cette période de crise de pouvoir d'achat, où les prix sont scrutés par les consommateurs et donc la compétition féroce, Leclerc, Carrefour et leurs concurrents ont été plus agressifs que jamais pour obtenir des baisses lors de négociations plus courtes que d'habitude et donc plus nerveuses. "J'ai été obligé de lâcher, sinon je me faisais virer des rayons", confirme le PDG d'une PME.

Attention, ça ne veut pas dire que tous les prix en magasin vont baisser. D'une part parce que le dernier mot revient aux distributeurs. Mais aussi parce que le représentant des géants de l'alimentaire prédit lui pour les produits de grande marque des hausses de 2 à 3%.

Victor Joanin avec Guillaume Descours