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Économie - Page 13

Distribution : quand les géants s’allient pour changer les règles du jeu

Distribution : quand les géants s’allient pour changer les règles du jeu

Début juillet, Carrefour et Coopérative U ont lancé Concordis, une centrale d’achats commune basée à Bruxelles, afin de peser davantage face aux géants de l’agroalimentaire comme Nestlé ou Unilever. Cette alliance vient de s’élargir avec l’intégration de RTG international, regroupant huit distributeurs allemands et devenant ainsi le plus gros acheteur européen. Cette centralisation vise non seulement à obtenir des prix plus bas pour les consommateurs avec un potentiel d’économies allant jusqu’à 10 euros par caddie mais aussi à contourner la législation française, réputée stricte sur les conditions commerciales. Toutefois, cette concentration soulève des questions sur la réduction possible de la concurrence, du choix des produits, et sur la protection des petits producteurs face à ce nouvel équilibre des forces.

Deux canicules en 2025 : un coup dur pour l’économie française

Deux canicules en 2025 : un coup dur pour l’économie française

L’année 2025 marque un record historique pour l’économie française, lourdement impactée par deux vagues de canicule successives. Selon l’assureur Allianz, les fortes chaleurs de juin ont entraîné une baisse d’activité de 0,3%, un choc plus important qu’en 2003 puisque la canicule survient en pleine période économique active. Avec la canicule actuelle, le cumul des pertes atteint environ 0,4% du PIB sur l’année, un impact équivalent à plusieurs jours de grève.

Assurance chômage : vers une nouvelle réforme plus stricte ?

Assurance chômage : vers une nouvelle réforme plus stricte ?

Le gouvernement prépare une nouvelle réforme de l’assurance chômage, à peine six mois après l’entrée en vigueur de la dernière convention. Dans une lettre envoyée ce week-end aux syndicats, Matignon propose de durcir les conditions d’accès aux allocations pour générer jusqu’à 2,5 milliards d’économies par an. Il s’agirait notamment d’allonger la durée minimale de travail requise, de 6 à 8 mois, et de réduire la période de référence pendant laquelle cette activité doit avoir été accomplie. Selon l’Unedic, jusqu’à 31 % des demandeurs d’emploi pourraient voir leur indemnisation diminuer. Si l’objectif est de favoriser le retour à l’emploi, l’efficacité de ces mesures reste débattue, d’autant que plusieurs réformes ont déjà été menées depuis 2019.