EXCLU RMC. La FNSEA annonce la suspension de la mobilisation des agriculteurs

Invité de RMC, le patron de la FNSEA, Arnaud Rousseau annonce que la mobilisation des agriculteurs est suspendue après la "bonne nouvelle" selon lui du rejet de la loi Duplomb à l'Assemblée qui envoie le texte en commission mixte paritaire.

L'Assemblée a rejeté lundi la proposition de loi agricole Duplomb, visant à répondre aux revendications des agriculteurs, sur les pesticides notamment. Dans un Hémicycle très tendu, le texte a été volontairement rejeté par la droite, le RN et le bloc central. Une manœuvre destinée à gagner du temps et à contourner l’obstruction des 3.500 amendements déposés, en grande partie par la gauche. Par cette tactique, les députés renvoient directement le texte devant une commission mixte paritaire et repartiront avec la base du texte du Sénat, texte favorable aux agriculteurs.

La gauche craint que cette manoeuvre laisse les mains libres à la droite, sans débat, mais satisfait de nombreux agriculteurs. C'est le cas d'Arnaud Rousseau, patron de la FNSEA, invité de RMC ce mardi 27 mai.

"Les tracteurs rentrent à la ferme"

"C'est une bonne nouvelle même si c'est difficile à expliquer. Le spectacle donné n'est pas réjouissant, mais ce qui compte c'est avoir des résultats concrets dans nos corps de ferme", réagit-il face à Apolline de Malherbe.

"On suspend la mobilisation. (...) Les tracteurs rentrent à la ferme alors que nous avions prévu d'être encore là ce mardi et mercredi", annonce-t-il, assurant que la FNSEA restera tout de même "vigilante" pour la suite de l'étude du texte et de son application concrète pour les agriculteurs.

Le choix d'Apolline : Arnaud Rousseau - 27/05

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Ce qui compte pour Arnaud Rousseau dorénavant: avoir la date de la commission mixte paritaire. "On veut qu'avant l'été on puisse dire que cette loi qu'on attend depuis un an et demi est maintenant arrivée", assure-t-il.

Il y a "plein d'autres sujets que cette proposition de loi sur les entraves", assure Arnaud Rousseau, citant notamment le Mercosur qui inquiète fortement les agriculteurs.

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J.A.