Guerre au Moyen-Orient: Mathilde Panot "pas sûre" de participer aux commémorations du 7 octobre

Des hommages pour les victimes du 7 octobre doivent avoir lieu dimanche et lundi, un an après l'attaque terroriste du Hamas sur le sud d'Israël qui a fait plus d'un millier de morts dont de nombreux civils. Des familles d'otages israéliens, encore retenus dans la bande de Gaza, doivent être reçues à l'Elysée par le président de la République Emmanuel Macron. En plus des divers hommages officiels, des rassemblements sont prévus un peu partout en France, de Toulouse à Marseille, en passant par Paris.
Des rassemblements auxquels Mathilde Panot, la présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale; n'est pas sûre d'assister, préférant des rassemblements dénonçant toutes les violences au Proche-Orient, en proie à la guerre.
"Je ne suis pas sûre (d'assister à un rassemblement en hommage aux victimes du 7 octobre, ndlr) parce que nous voulons qu'il y ait à la fois un hommage aux personnes massacrées dans l'attaque terroriste du 7 octobre, mais aussi dénoncer le génocide en cours depuis un an à Gaza et apporter notre soutien au peuple libanais", explique-t-elle ce vendredi sur RMC et BFMTV.
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"La clé, c'est d'arrêter Netanyahu"
Mathilde Panot estime qu'il faut mettre fin aux bombardements israéliens sur le Liban et au "génocide" des habitants de la bande de Gaza en stoppant l'action du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. "La clé, c'est d'arrêter Netanyahu. Il faut passer des paroles aux actes. Quand la France arrêtera-t-elle les livraisons d'armes à Israël?", interroge la députée du Val-de-Marne.
"C'est Benjamin Netanyahu qui met en danger la sécurité d'Israël en menant un génocide, une politique de colonisation agressive en Cisjordanie et la guerre au Liban", insiste Mathilde Panot.
Après la violente réplique d'Israël contre la bande de Gaza qui a déjà fait plus de 40.000 morts selon le ministère de la Santé du Hamas, l'armée israélienne bombarde désormais le Hezbollah au Liban et pourrait se retrouver à affronter l'Iran, qui a envoyé 200 missiles vers l'Etat hébreu cette semaine.
Les négociations autour de cessez-le-feu sont restés vaines, tout comme les appels internationaux à la paix. Mercredi, le chef de la diplomatie israélienne a déclaré "persona non grata" en Israël le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.