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Police-Justice

Disparition d'Émile: 12 hectares ont été ratissés ce mardi au Vernet, l'enfant reste introuvable

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12 hectares ont été ratissés ce mardi au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) pour retrouver le petit Émile. Néanmoins, malgré les recherches, l'enfant reste introuvable. Aucun élément utile à l'enquête n'a été apporté.

Ce mardi, les recherches se sont poursuivies au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) afin de retrouver le petit Émile, disparu samedi après-midi, alors qu'il se trouvait chez ses grands-parents.

"Ce matin à 8h, la zone a été bouclée et interdite d’accès à toute personne étrangère au hameau. Les gendarmes ont investi les lieux pour procéder à des opérations de ratissages judiciaires. Elles ont duré toute la journée et se poursuivront demain", a indiqué le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémy Avon.

Ces ratissages judiciaires ont pour but de "rechercher le moindre indice, la moindre trace qui nous permettrait de tenter de comprendre comment le petit Emile a disparu".

Les gendarmes sont alignés, au coude à coude, et certains munis de détecteurs de mêtaux.

30 bâtiments et 12 véhicules visités, 25 personnes entendues

Néanmoins, toutes ces recherches, menées par des militaires sur 12 hectares, "elles n'ont pas apporté d’éléments utiles à l’enquête", a souligné le magistrat.

À ce jour, les 30 bâtiments qui composent le hameau ont été totalement visités. 25 personnes ont été entendues et 12 véhicules ont été visités.

Une cellule nationale d’enquête va être créée. "Cela permettra aux enquêteurs de disposer de moyens régionaux et nationaux, notamment scientifiques et techniques pour pouvoir accomplir toutes les investigations", a précisé le procureur.

1.200 appels reçus

C'est désormais un second temps qui va s'ouvrir. Les trois premières journées ont été consacrées à la récolte d'un maximum d'informations et d'indices. Désormais, "il va falloir exploiter ces informations. C'est un temps qui va être plus long, il y aura plus d'analyse et moins de terrain".

Au total, près de 1.200 appels ont été reçus par les gendarmes et doivent faire l'objet de vérifications. Aucune hypothèse n'est privilégiée, aucune n'est écartée.

Astrid Bergere