Disparition d'Emile: de nouvelles recherches, sous une autre forme, au Vernet

Les recherches ont repris au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) ce mardi, après la disparition du petit Émile, 2 ans et demi, le samedi 8 juillet. Cette fois, ce sont des recherches un peu différentes, qui dureront jusqu'au 29 juillet.
Six chiens et un drone de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, ont été déployés.
Le drone a survolé le hameau du Haut-Vernet, dernier endroit où Émile a été aperçu. Il est équipé d’un capteur thermique capable de repérer les différences de températures entre le sol et un corps en décomposition ou d’accéder à des zones inaccessibles pour les chiens.
Les six nouveaux chiens, eux, sont spécialisés dans la recherche de restes humains.
Un objectif différent
Le secteur avait déjà été ratissé les premiers jours par des chiens Saint-Hubert à la recherche d’Émile vivant, mais désormais l'objectif est différent. Il s'agit de vérifier une dernière fois qu’il n’y a pas de traces du petit garçon dans un périmètre de cinq kilomètres autour du domicile de la famille.
Le petit garçon, originaire de La Bouilladisse, dans les Bouches-du-Rhône, était chez ses grands-parents maternels quand il a disparu.
L'enquête a été ouverte en flagrance le 9 juillet, au lendemain de sa disparition, pour rechercher des causes de disparition inquiétante. Elle a depuis été confiée à deux juges d'instruction d'Aix-en-Provence.
"Toutes les pistes restent envisagées, aucune n'étant ni exclue ni privilégiée", avait assuré le procureur Rémy Avon au moment de l'ouverture de l'information judiciaire, le 18 juillet.