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Faits divers

Surveillante tuée par un collégien à Nogent: Macron dénonce "un déferlement de violence insensé"

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Après la mort d'une surveillante de collège tuée à coups de couteau par un élève ce mardi à Nogent en Haute-Marne, le président de la République Emmanuel Macron dénonce "un déferlement de violence insensé".

Le président de la République Emmanuel Macron a dénoncé ce mardi un "déferlement de violence insensé" après la mort d'une surveillante de collège, poignardée dans la matinée par un élève.

Alors qu’elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé", a assuré le chef de l'Etat sur X.

"Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l’ensemble de la communauté éducative. La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime", a poursuivi Emmanuel Macron.

L'auteur présumé des coups de couteau, âgé de 14 ans selon nos informations, a été interpellé et placé en garde à vue dans la foulée. Selon les premiers éléments, il s'en serait pris à la surveillante en marge d'une opération de gendarmerie de contrôle des sacs.

Le Premier ministre, François Bayrou a de son côté estime que "la menace des armes blanches chez nos enfants est devenue critique".

"Comme décidé le 27 mars et le 29 avril, il nous revient de faire de ce fléau répandu partout, un ennemi public", écrit-il sur X.

Marine Le Pen dénonce "l'apathie des pouvoirs publics"

Dans la foulée, la cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a dénoncé la "banalisation de l'ultraviolence, encouragée par l'apathie des pouvoirs publics".

"Pas une semaine sans qu'un drame frappe l'école", a-t-elle assuré sur X, réclamant "une réponse politique ferme, implacable et déterminée face au fléau de la violence des mineurs".

La présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale Mathilde Panot a dénoncé un drame "terrible": "La mort de l'assistante d'éducation poignardée par un élève de l'établissement où elle travaillait, à Nogent, est absolument terrible. Elle horrifie et elle nous glace. Toutes mes pensées vont à ses proches, ainsi qu'à tous ses collègues et aux élèves", a assuré l'insoumise sur X.

Des opérations de fouilles des sacs

Ces opération de fouilles se sont multipliés ces dernières semaines après des violences avec des couteaux notamment, aux abords de lycées et collèges un peu partout en France.

En mars, c'est un jeune de 17 ans qui avait été tué après une rixe devant un lycée de l'Essonne. Fin avril, c'est dans un établissement scolaire de Nantes qu'une jeune fille de 11 ans avait été tuée à coups de couteau.

Entre mars et fin avril, le ministère de l'Education nationale avait indiqué que 958 contrôles aléatoires de sacs dans les établissements scolaires avaient permis la saisie de 94 armes blanches.

G.D.