Législatives: les autorités anticipent des actions violentes en cas de victoire du RN au second tour

Faut-il craindre des violences après le second tour des législatives, comme l'anticipent les forces de sécurité? Les autorités redoutent que des troubles à l’ordre public éclatent dès ce dimanche, au soir du deuxième tour, mais aussi dans les jours suivants. Les forces de police et de gendarmerie se préparent déjà à y faire face.
Même si les mouvements contestataires n’ont pas explicitement lancé d’appels à commettre des actions violentes, les policiers et gendarmes redoutent une mobilisation d’activistes d’ultra-gauche dès dimanche soir si le RN arrive en tête des suffrages.
Des permanences électorales et des institutions dans le viseur?
Les agents du renseignement territorial pointent le risque de rassemblements spontanés et de troubles à l’ordre public dans des villes comme Nantes, Angers, Lyon, Rennes, Toulouse ou encore Bordeaux avec d’éventuelles actions radicales ciblant des institutions ou des permanences électorales.
Même crainte à Paris où un rassemblement à l’initiative de LFI est prévu à Stalingrad dimanche soir et pourrait donner lieu à des cortèges sauvages dans la capitale, d’après les services de renseignement. Les forces de l’ordre seront donc mobilisées avec les effectifs disponibles sachant qu’une trentaine d’unités mobiles sont toujours déployées en Nouvelle-Calédonie.