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Police-Justice - Page 9

Gironde : saisie record de 1,3 tonne de cocaïne sur l’A63

Gironde : saisie record de 1,3 tonne de cocaïne sur l’A63

Le 10 août, les gendarmes de la section de recherche de Bordeaux, soutenus par leurs homologues parisiens, ont intercepté un camion transportant 1,3 tonne de cocaïne sur l’autoroute A63, près de Cestas en Gironde. Cette saisie majeure, réalisée suite à un renseignement, représente un butin estimé entre 30 et 40 millions d’euros. Le conducteur, un Espagnol de 36 ans, a été placé en garde à vue dans le cadre d’une information judiciaire pour importation de drogue en bande organisée et association de malfaiteurs, passibles de dix ans de prison. Cette opération s’inscrit dans un contexte de hausse spectaculaire des saisies de cocaïne en France, qui ont atteint 53,5 tonnes en 2024, soit une augmentation de 130 % par rapport à l’année précédente, selon l’Ofast.

Sécurité renforcée dans les lieux de culte ce 15 août

Sécurité renforcée dans les lieux de culte ce 15 août

À l’occasion de la fête de l’Assomption ce 15 août, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a ordonné un renforcement de la sécurité dans les lieux de culte. Dans un télégramme adressé aux préfets et responsables des forces de l’ordre, il appelle à « porter une attention particulière sur les offices, les rassemblements, processions ou encore pèlerinages ». Cette décision fait suite à une hausse de 13% des actes anti-chrétiens depuis le début de l’année, avec 401 faits relevés entre janvier et juin contre 354 sur la même période en 2024. Le contexte international tendu, notamment au Proche-Orient, ainsi que le niveau « élevé » de la menace terroriste justifient cette vigilance accrue. Les forces de l’ordre déployées dans chaque département effectueront des patrouilles visibles et pourront être appuyées par la force Sentinelle et la police municipale. Les procureurs sont également habilités à ordonner des contrôles d’identité et fouilles aux abords des sites sensibles. Selon Guillaume Biet, chef du service Police-Justice à RMC, ce dispositif vise à assurer la sécurité des 42 258 églises et chapelles françaises, particulièrement en cette journée symbolique.

Nice : Éric Ciotti soupçonné de fichage illégal

Nice : Éric Ciotti soupçonné de fichage illégal

Le parquet de Nice a ouvert une enquête préliminaire en mai dernier après les révélations d’un lanceur d’alerte anonyme sur l’existence de fichiers contenant près de 800 noms, certains assortis de données sensibles telles que la confession religieuse ou le handicap de certaines personnes influentes de la région. Ces fichiers seraient liés à l’entourage d’Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et président de l’UDR. Des perquisitions ont été menées cette semaine par la police judiciaire. Si l’entourage de Ciotti dément tout fichage illégal, affirmant qu’il s’agirait de listes logistiques pour des événements, la loi encadre strictement la collecte et l’utilisation de données personnelles, notamment à des fins politiques. Sur X, Éric Ciotti a dénoncé des accusations "calomnieuses et grotesques" et annoncé une plainte pour diffamation contre Christian Estrosi, qui s’est exprimé sur le sujet, ainsi que contre les médias ayant relayé les révélations.

Hérault : l’Atsem mise en examen remise en liberté sous contrôle judiciaire

Hérault : l’Atsem mise en examen remise en liberté sous contrôle judiciaire

La cour d’appel de Montpellier a autorisé, ce jeudi, la remise en liberté de l’Atsem de 59 ans mise en examen pour viols et agressions sexuelles sur neuf enfants de 3 à 4 ans. Les faits présumés se seraient déroulés au sein de l’école maternelle de Vic-la-Gardiole, une commune de 3 500 habitants dans l’Hérault. Lors des débats à huis clos, l’accusée a clamé son innocence et dénoncé un "complot". Son avocate salue "l’indépendance de la justice", soulignant que sa cliente n’a jamais été condamnée. En revanche, l’avocat d’une famille victime parle d’une décision prématurée et incompréhensible, d’autant que cinq nouvelles plaintes sont en cours d’examen. La suspecte est désormais placée sous contrôle judiciaire strict : elle doit quitter le département, n’a plus le droit de travailler avec des mineurs, et reste dans l’attente des suites de l’enquête. Le rectorat de Montpellier a exprimé son "soutien" aux familles touchées par ces "faits d’une gravité exceptionnelle".