Au séminaire pour les candidats novices d’En Marche!, "on a des tonnes de questions"

Les 428 candidats "En marche!" récemment investis pour les législatives ont rendez-vous samedi au musée du Quai Branly à Paris pour un séminaire

L’objectif de cette journée est clair: "un séminaire de présentation et de travail" selon le secrétaire général du parti d'Emmanuel Macron, Richard Ferrand. Alors que 52% de ces candidats viennent de la société civile et n'ont jamais exercé de mandat, cette réunion est très attendue pour faire leurs premiers pas en politique. Réunion de travail, coaching, photos pour les affiches officielles, on dit même au sein des récents candidats investis qu'il y aura un discours d'Emmanuel Macron avec une "photo de classe".

Chez En Marche!, 52% des candidats n’ont jamais exercé de mandat. C’est le cas d’Agnès Thill a été encartée au PS quand elle avait 18 ans, de 1981 à 1991. Cette directrice d’école de l'Oise affrontera Alexis Mancel (Les Républicains) et Gaëtan Dussausaye (Front National).

A 52 ans, rien ne prédisposait Agnès Thill à faire de la politique. 32 ans dans l'éducation nationale, 17 en tant que directrice d'école publique, c'est pour que ces élèves continuent à grandir en Europe qu'elle s'est lancée. "Je me suis mis dans les comités éducation et dans les comités Europe. Parce que le repli sur soi, c’est la peur de l’avenir. Et que je ne veux pas que nos enfants dans les cours de récréation aient peur de l’avenir".

"On va découvrir un mode d’emploi"

Elle l'admet sans détour, son expérience en politique se résume à son engagement depuis 1 an dans le mouvement en Marche à Beauvais. Elle attend donc beaucoup de la journée au Quai Branly. "On va découvrir un mode d’emploi, nous coacher. On a besoin de gens autour de nous. On a des tonnes de question, quand on n’a jamais fait: les tracts, les comptes de campagne…. Et on aura besoin de gens vers qui se référer quand on en aura besoin".

Et elle en est certaine, la campagne commence dès aujourd'hui. "On montre qu’on est d’un même mouvement et qu’on n’est pas isolé dans notre province. C’est une journée de conquête qui commence". Et même si dans sa circonscription de l'Oise, le Front National est arrivé en tête à la présidentielle, elle en est certaine, tout reste à jouer.

Charlotte Peyronnet (avec A.M.)