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"C'est une catastrophe": les dégâts de la tempête Ciaran pourraient être très coûteux

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Les dégâts de la tempête Ciaran, qui a touché le nord-ouest de la France mercredi et jeudi, sont considérables et pourraient coûter très cher. Sur place, il faut désormais réparer tout ce qui a été endommagé ou détruit.

Plus de 520.000 foyers toujours privés d'électricité en France, des arbres qui bouchent de nombreuses routes, des bâtiments endommagés... Les conséquences matérielles de la tempête Ciaran, qui a touché le nord-ouest de la France ces deux derniers jours, sont multiples.

À Douarnenez, sur la côte du Finistère, César Dréo, gérant du restaurant Le bigorneau amoureux, doit faire sans alimentation électrique depuis la nuit de mercredi à jeudi. Un arbre est tombé sur la ligne électrique de son établissement. "On avait acheté pour 1.500 euros de marchandises au total. J'ai essayé de vider et sauver ce que j'ai pu dans les frigos", déplore-t-il. Le restaurateur en a jeté une grande partie. Quant au reste, "encore faut-il pouvoir réouvrir assez vite, pour pouvoir écouler ces marchandises".

"Si on n'ouvre pas dans les deux jours à venir, on pourrait faire une croix sur ces marchandises", estime-t-il.

"On espère juste que les assurances vont prendre les choses en compte"

Sandrine Loncke, gérante d'un bar, au Neubourg, dans l'Eure, doit, elle, faire face à un autre problème. Sa terrasse a été complètement détruite par la tempête, une partie s'est même envolée. "On espère juste que les assurances vont prendre les choses en compte parce que pour l'instant on n'est absolument pas au courant si ce qui entoure notre terrasse est assuré ou pas", explique-t-elle, encore remuée par les événements.

Surtout que son établissement avait déjà subi un cambriolage, deux mois auparavant. Des mauvaises nouvelles qui commencent à s'accumuler: "C'est terrible. On n'est, financièrement, déjà pas très à l'aise".

"À un moment donné, s'il faut qu'on ait aujourd'hui 3.000 à 5.000 euros de terrasse à refaire, c'est absolument impossible", prévient-elle.

À Brest, en pleines vacances, c'est la cité scolaire de Kerichen qui a été endommagée et doit être reconstruite. Deux bâtiments ont été touchés et une toiture a été arrachée par le vent. "C'est une catastrophe, on ne s'attendait pas à ce que toute cette toiture parte s'éparpiller partout. On est à la maison, on entend les coups de vent mais quand on vient voir après, c'est impressionnant", décrit un voisin de l'établissement, qui avoue avoir "du mal à retrouver ses repères" vu que les arbres ont tous été déracinés dans son quartier.

T.R.C.