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Fraude sociale : "Hausse des fraudes en bande organisée", alerte Patrick Hetzel

Fraude sociale : "Hausse des fraudes en bande organisée", alerte Patrick Hetzel

Patrick Hetzel, député (LR) du Bas-Rhin et président de la commission d'enquête parlementaire sur les fraudes aux prestations sociales, alerte sur la montée des fraudes en bande organisée. Face à cet "enjeu majeur", la ministre du Travail, des Solidarités et de la Santé prépare un projet de loi ambitieux pour lutter contre ces pratiques. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du plan budgétaire 2026 du gouvernement Bayrou, qui vise à réaliser 43,8 milliards d'euros d'économies.

Couvre-feu : "C'est uniquement de la répression"

Couvre-feu : "C'est uniquement de la répression"

Le couvre-feu pour les mineurs non accompagnés de moins de 16 ans dans les quartiers prioritaires de Nîmes a été prolongé de deux semaines. Cette décision intervient après les fusillades survenues début juillet, ayant causé deux morts et une dizaine de blessés. Nathalie Tehio, avocate et présidente de la Ligue des droits de l’Homme, dénonce cette mesure comme une "dérive sécuritaire purement répressive" et affirme que "d’autres solutions existent" pour répondre à la situation.

Sécheresse: Cagnes-sur-Mer ferme les douches de ses plages

Sécheresse: Cagnes-sur-Mer ferme les douches de ses plages

À Cagnes-sur-Mer, les dix plages ont vu leurs douches fermées depuis le 28 juillet, suite à un arrêté préfectoral lié à l’alerte sécheresse renforcée qui touche le bassin de la Cagne. Cette mesure s’ajoute aux restrictions déjà en vigueur, comme l’interdiction d’arroser entre 8h et 20h ou de remplir les piscines. D’autres villes de la Côte d’Azur, comme Nice ou Cannes, sont en alerte sécheresse simple, sans obligation de fermeture des douches. À Nice, l’élue écologiste Hélène Granouillac appelle à plus de solidarité et à une harmonisation des mesures, mais le maire Christian Estrosi refuse de fermer les douches. Sur place, les usagers de Cagnes-sur-Mer sont partagés entre compréhension et frustration face à cette nouvelle contrainte.

"Surf thérapeutique" en prison : Gérald Darmanin interdit l’activité à Rennes-Vezin

"Surf thérapeutique" en prison : Gérald Darmanin interdit l’activité à Rennes-Vezin

Le projet de proposer un séjour de surf thérapeutique à un détenu souffrant de troubles psychiatriques dans la prison de Rennes-Vezin a été annulé par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin. Cette initiative, portée par le service médico-psychologique, devait se dérouler à Saint-Malo à la rentrée, mais a suscité la colère des syndicats pénitentiaires, qui dénoncent une activité jugée trop « ludique ». Depuis février, Gérald Darmanin a ordonné l’arrêt de toutes les activités à caractère ludique en prison, une décision partiellement contestée en mai par le Conseil d’État qui a validé l’interdiction seulement pour les activités « provocantes ». Le député RN Thomas Ménagé a vivement critiqué ce projet, soulignant que de nombreux Français renoncent à partir en vacances alors que des détenus bénéficieraient de telles activités.

Fraude sociale : géolocalisation des taxis et contrôle bancaire renforcé

Fraude sociale : géolocalisation des taxis et contrôle bancaire renforcé

Le gouvernement prépare un projet de loi ambitieux pour lutter contre la fraude sociale, estimée à 13 milliards d’euros par an. Parmi les mesures phares : la géolocalisation obligatoire des taxis sanitaires et un système électronique de facturation intégré pour empêcher les trajets fictifs. La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, souhaite aussi que les caisses de Sécurité sociale aient accès à l’ensemble du patrimoine des bénéficiaires afin de détecter des revenus non déclarés. Par ailleurs, les allocations chômage seraient versées uniquement sur un compte bancaire en France ou dans l’UE. Ces contraintes, mal perçues par les transporteurs sanitaires, pourraient entraîner une diminution du nombre de taxis conventionnés, avec à la clé un risque de pénurie pour les patients. En réaction, la profession prévoit une opération de blocus des hôpitaux le 5 septembre.

Abandons d’animaux : un été noir pour les refuges

Abandons d’animaux : un été noir pour les refuges

Cet été, la SPA fait face à une explosion des abandons d’animaux. En juillet, près de 4.000 abandons ont été enregistrés, un chiffre similaire à celui de l’an dernier. Plus de 7.000 animaux dorment désormais dans les refuges, qui sont de plus en plus saturés. La SPA de Belfort, par exemple, ne peut plus traiter les urgences. À Quimper, environ 70 demandes d’abandon sont en attente, les responsables doivent gérer la pression des propriétaires, certains menaçant d’euthanasier leurs animaux s’ils ne sont pas pris en charge. Pour tenter de responsabiliser, certains refuges comme celui de Nîmes n’hésitent pas à diffuser des images d’abandons clandestins sur les réseaux sociaux. Rappelons que l’abandon d’un animal est puni par la loi : jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

Padel : le revers de la raquette pour les riverains

Padel : le revers de la raquette pour les riverains

Le padel connaît un essor spectaculaire en France, avec plus de 750 .000 pratiquants cette saison et près de 3.000 pistes recensées par la Fédération française de tennis. Mais cette montée en puissance ne fait pas que des heureux : les plaintes pour nuisances sonores se multiplient, notamment à Sannois, dans le Val-d’Oise. Là-bas, des riverains exaspérés par le bruit des balles et les cris des joueurs ont entamé une procédure judiciaire contre le club local, qui compte pourtant plus de 2.000 adhérents. Le club a accepté d’engager des travaux acoustiques, mais attend désormais un permis de construire pour aller au bout des aménagements. Sannois n’est pas un cas isolé : à Versailles, des pistes de padel construites sans autorisation à proximité du parc du château, classé patrimoine remarquable, pourraient être démolies. L’absence de réglementation claire laisse ces clubs dans une zone grise juridique. Un revers de raquette inattendu pour ce sport en pleine lumière.

Tourisme : un an après les JO, Paris surfe sur la vague olympique

Tourisme : un an après les JO, Paris surfe sur la vague olympique

Un an après les Jeux olympiques, Paris continue de profiter d’un véritable « effet JO » sur sa fréquentation touristique. Entre le 1er et le 20 juillet 2025, le nombre de nuitées hôtelières a bondi de 15,4% par rapport à 2024. Le taux d’occupation des hôtels, lui, a progressé de 15,8%. Cette dynamique est portée en grande partie par les visiteurs venus des États-Unis, avec une hausse de 18,4% des arrivées sur le Grand Paris, soit 911.000 touristes américains sur la période. Sur le premier semestre, la fréquentation touristique globale est en hausse de 12% par rapport à 2023, frôlant les niveaux d’avant-Covid. Pour les professionnels du secteur, cet engouement s'explique en grande partie par l’impact positif des Jeux, visibles dans l’image et l’attractivité retrouvée de la capitale.

Dijon : une femme violée lors d’une soirée libertine, son mari mis en examen

Dijon : une femme violée lors d’une soirée libertine, son mari mis en examen

À Dijon, un homme de 62 ans a été mis en examen ce week-end pour des faits de viols aggravés. Il est accusé d’avoir fait consommer de l’alcool à son épouse de 44 ans jusqu’à ce qu’elle perde tout discernement, avant de la violer ou de la faire violer par d’autres hommes lors d’une soirée libertine. L’enquête a été déclenchée grâce au signalement d’un des participants, qui a contacté la police vers 3h du matin en doutant du consentement de la victime. La femme, entendue par les enquêteurs, a déclaré n’avoir « aucun souvenir » de la soirée. Son mari a reconnu les actes mais affirmé qu’elle était consentante. Une version que la justice ne retient pas à ce stade. Le parquet de Dijon a ouvert une information judiciaire pour viols commis par plusieurs personnes, avec comme circonstances aggravantes le lien conjugal et l’administration d’une substance altérant le discernement de la victime. Ces faits sont passibles de 20 ans de prison.

vacances d'été : les juillettistes sont de retour

vacances d'été : les juillettistes sont de retour

Ce dimanche, l’un des plus importants chassé-croisé de l’été a eu lieu, mêlant les retours des juilletistes aux départs des aoûtiens. Cette double affluence a engorgé routes et gares, notamment à Paris, où plus de 12 millions de billets ont été vendus par la SNCF depuis début juillet. Sur les routes, plus de 1 000 kilomètres de bouchons ont été enregistrés samedi midi, compliquant le retour vers la vie active. À la gare Montparnasse, plusieurs voyageurs témoignent de leur difficulté à reprendre le travail après les vacances. Certains, comme Cyril, avouent ressentir des regrets de quitter les amis et le rythme est jugé « compliqué ». D’autres, comme Agathe, préfèrent rester positifs et se concentrer sur les bienfaits du repos. Pour ceux que le retour pèse trop, il reste toujours la possibilité de prolonger un peu le plaisir avant de reprendre définitivement le chemin du travail.

Trafic de drogue : vers une CSG à 45% sur les revenus illicites ?

Trafic de drogue : vers une CSG à 45% sur les revenus illicites ?

La ministre Catherine Vautrin annonce une mesure forte contre la fraude sociale et le trafic de drogue : en cas de fraude avérée, l’État pourra désormais exiger le remboursement intégral des sommes indûment perçues, une possibilité qui n’existait pas jusqu’à présent. Par ailleurs, elle souhaite fixer le taux de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus issus d’activités illicites à 45%, contre 9,2% aujourd’hui. Concrètement, cette réforme permettrait à l’État de récupérer une part beaucoup plus importante des revenus déclarés illicites. Par exemple, pour un trafiquant ayant des revenus illicites déclarés à 100.000 euros, la Sécurité sociale ne peut aujourd’hui récupérer que 9.200 euros au titre de la CSG. Avec la nouvelle mesure, cette somme pourrait atteindre 45.000 euros, selon les estimations de la ministre. Cette initiative est saluée par Frédéric Lauze, secrétaire général du syndicat des commissaires de police (SCPN), qui voit dans cette mesure un outil renforcé pour lutter contre le trafic et la fraude sociale.

Stupéfiants: deux Françaises risquent 16 ans de prison en Turquie

Stupéfiants: deux Françaises risquent 16 ans de prison en Turquie

Deux jeunes Françaises, arrêtées en février dernier en Turquie pour trafic de stupéfiants, encourent jusqu’à 16 ans de prison. Selon leur avocate, elles auraient été piégées par un détenu de la prison d’Amiens, qui leur avait proposé des vacances entièrement payées en Thaïlande. En échange, elles devaient transporter deux valises cadenassées à Istanbul, contenant plusieurs kilos de cannabis. Les deux jeunes femmes ont été arrêtées lors de leur escale à l’aéroport d’Istanbul. Depuis, elles sont détenues en Turquie dans l’attente de leur procès, fixé au 11 septembre. Le ministère des Affaires étrangères n’a pas encore réagi à cette affaire. L’avocate des jeunes femmes dénonce également la gestion carcérale en France, pointant du doigt le fait que le détenu d’Amiens, décrit comme un « petit délinquant », continue ses activités criminelles depuis sa prison. La famille d’une des jeunes femmes souhaite qu’une enquête soit ouverte sur ce détenu.

Gaza : le choc après la diffusion de vidéos d’otages israéliens

Gaza : le choc après la diffusion de vidéos d’otages israéliens

Des images « insoutenables », une « cruauté abjecte » et une « inhumanité sans limite » : Emmanuel Macron a vivement condamné sur X la diffusion de nouvelles vidéos montrant des otages israéliens détenus par le Hamas dans la bande de Gaza. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a également dénoncé des « images ignobles et insupportables ». Ces vidéos, publiées jeudi par la branche armée du Jihad islamique palestinien et samedi par le Hamas, montrent notamment Evyatar David, un otage israélien de 24 ans visiblement affaibli, contraint de creuser sa propre tombe dans les tunnels de Gaza. La mise en scène macabre se conclut par un sablier et un message du Hamas, soulignant que « le temps presse », appelant Israël à trouver rapidement une solution pour sauver la vie des otages. Hier, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou s’est dit « consterné » par ces images et a sollicité l’aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) afin d’assurer nourriture et soins médicaux aux otages. Selon l’armée israélienne, 251 personnes ont été enlevées depuis le 7 octobre 2023, parmi lesquelles 27 seraient déjà décédées et 49 restent toujours détenues. Par ailleurs, la situation humanitaire à Gaza demeure dramatique : 175 personnes sont mortes de malnutrition, dont 93 enfants. Les vidéos ont suscité une vive émotion parmi les proches des otages et la communauté internationale. Samedi soir, 60.000 manifestants sont descendus dans les rues de Tel Aviv pour réclamer la libération rapide des otages. Le frère d’Evyatar David a dénoncé une campagne « de cruauté calculée » menée par le Hamas. Pour les familles, le gouvernement israélien doit tout faire pour négocier la libération des otages avant qu’il ne soit trop tard.

Fraudes sociales/Taxis : "C'est une décision unilatérale"

Fraudes sociales/Taxis : "C'est une décision unilatérale"

Face à la volonté du gouvernement de lutter plus efficacement contre la fraude sociale, Catherine Vautrin, ministre de la Santé et du Travail, a présenté les grands axes d’un projet de loi visant notamment à mieux encadrer le transport sanitaire. Parmi les mesures annoncées figure l’obligation pour les transporteurs de s’équiper d’un dispositif de géolocalisation et d’un système électronique de facturation intégrée afin de garantir la fiabilité des kilomètres facturés. Cette initiative a suscité une vive opposition parmi les taxis conventionnés, qui représentent environ 40.000 des 62.000 conducteurs en France. La Fédération nationale du taxi, par la voix de son secrétaire général Dominique Buisson, dénonce un « effet de com » et rejette la stigmatisation dont la profession se dit victime. Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération, a également affirmé sur LCI que « quelques cas de fraude ne suffisent pas à regrouper une profession entière ». Elle annonce par ailleurs la reprise des mouvements de protestation à l’échelle nationale à partir du 5 septembre, après une première mobilisation au printemps qui avait paralysé les routes pendant plus d’une semaine.

Couvre-feux pour mineurs : des syndicats dénoncent une dérive sécuritaire

Couvre-feux pour mineurs : des syndicats dénoncent une dérive sécuritaire

Alors que plusieurs villes, dont Nîmes ou Triel-sur-Seine, ont imposé des couvre-feux aux mineurs cet été, la contestation s’organise. Dans un communiqué commun, plusieurs syndicats du monde judiciaire dénoncent des mesures jugées « liberticides » et pointent un risque de stigmatisation des jeunes issus des quartiers populaires. À Triel-sur-Seine (Yvelines), le maire Cédric Aoun défend son arrêté municipal : les moins de 18 ans ne peuvent plus circuler dans l’espace public après 23h sans attestation. Une manière, dit-il, de « responsabiliser les parents » face à la hausse des incivilités. Des mesures similaires sont en vigueur à Nîmes, où le couvre-feu pour les moins de 16 ans a été prolongé jusqu’au 18 août dans quatre quartiers. Mais plusieurs de ces arrêtés font l’objet de recours en justice, et certains ont déjà été suspendus. Le débat est donc loin d’être clos : sécurité publique ou atteinte aux libertés individuelles ? 

Aide à Gaza : les écologistes veulent mobiliser la Marine nationale

Aide à Gaza : les écologistes veulent mobiliser la Marine nationale

Dans une tribune publiée ce week-end sur le site de La Tribune Dimanche, plusieurs figures du parti écologiste, dont la secrétaire nationale Marine Tondelier, appellent Emmanuel Macron à mobiliser la Marine nationale pour livrer de l’aide humanitaire à Gaza. Face à la "gravité" de la situation dans l’enclave palestinienne, les signataires demandent que des navires français soient déployés sur les côtes de Gaza afin d’acheminer vivres, médicaments et produits de première nécessité. Un appel direct au président de la République, dans un contexte où les accès terrestres à Gaza restent largement fermés ou contrôlés, rendant l’acheminement maritime de plus en plus envisagé par plusieurs acteurs internationaux.

Vers un recyclage des médicaments périmés ?

Vers un recyclage des médicaments périmés ?

La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a évoqué une idée qui pourrait bien faire débat : réintroduire dans le circuit certains médicaments non utilisés rapportés en pharmacie, après vérification de leur qualité. Une piste exploratoire qui viserait à lutter contre le gaspillage et à optimiser les stocks, dans un contexte de tensions d’approvisionnement. Si la pratique n’est pas nouvelle, dans les années 1990, certaines ONG comme Pharmaciens sans frontières réutilisaient des médicaments pour les zones de guerre, jusqu’à l’interdiction par l’OMS. Le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, Philippe Besset, suggère que cette initiative soit limitée à l’hôpital public. Aujourd’hui, les médicaments rapportés en pharmacie sont collectés via la filière Cyclamed, puis incinérés. Selon un sondage BVA, 82% des Français déclarent rapporter leurs médicaments non utilisés au moins une fois par an. Le débat est ouvert : réutilisation contrôlée ou précaution absolue ?

"Je ne trouve pas encore chaussure à mon pied": Gérald Darmanin évoque de nouveau l'échéance de 2027

"Je ne trouve pas encore chaussure à mon pied": Gérald Darmanin évoque de nouveau l'échéance de 2027

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