"C’est effroyable": les larmes de Sarah Saldmann après le témoignage de la tante d’Eitan

"Les terroristes l'ont obligé à regarder le film d'horreur du 7 octobre. Ils l'ont menacé avec une arme d'arrêter de pleurer. Puis des civils, pas le Hamas, l'ont tapé". Déborah, la tante d’Eitan Yahalomi, a rapporté devant les médias, ce mardi matin à Tel-Aviv, les premiers éléments que le garçon de 12 ans a racontés à propos de ses conditions de détention dans la bande de Gaza. Il avait été enlevé le 7 octobre dans le kibboutz de Nir Oz, avec sa mère et sa sœur. Ces dernières avaient réussir à s’enfuir après une chute de la moto qui les emmenait vers Gaza. La tante d’Eitan dénonce "le jeu dégueulasse" du Hamas qui met en scène les libérations des otages.
"Ce témoignage renforce l’urgence à agir, estime le docteur Jérôme Marty dans Les Grandes Gueules, sur RMC et RMC Story. On sait maintenant les conditions dans lesquelles ils sont détenus, ce qu’on leur fait faire. Le traumatisme du gosse de 12 ans, c’est à vie. Il ne s’en remettra probablement jamais. Il va garder des séquelles. C’est pire que tout, on est dans l’inhumanité la plus totale. Ce ne sont pas des humains. Donc il faut vraiment qu’on y mette un terme. Il n’y aucune espèce d’excuse ou de pitié à avoir vis-à-vis de ces terroristes."
"Les séquelles sont peut-être irréversibles"
Après la diffusion du témoignage de la tante d’Eitan, Sarah Saldmann n’a pas pu retenir ses larmes. "Je suis très émue d’entendre ça. Je ne peux même pas parler… Quand on voit qu’il y a des dames qui ont survécu à la Shoah et qu’on les remet là… Pour moi, ce n’est pas possible. Je trouve ça effroyable", a confié l’avocate sur le plateau des Grandes Gueules, avant d’évoquer un témoignage précédent, publié par Le Parisien.
"Une femme a pris Esther en pseudo, qui veut dire caché en hébreu, pour témoigner. Elle dit qu’elle a été violée, mutilée. Et que de l’intérieur, de toute façon, elle est détruite. Oui, ils les libèrent, et il faut qu’ils soient tous libérés. Mais au final, les séquelles sont peut-être irréversibles."