Pouvoir d’achat: les femmes se serrent plus la ceinture que les hommes
Globalement, 85% des Français ont un sentiment négatif sur leur pouvoir d’achat. C’est ce montre la dernière livraison du baromètre que publient régulièrement Bonial, spécialiste des catalogues commerciaux, et Opinion Way. 31% d’entre eux peinent toujours à financer leurs dépenses jusqu’à la fin du mois. Plus encore, 34% estiment que leur pouvoir d’achat ne leur permet pas de vivre décemment.
Mais si 76% des hommes interrogés assurent pouvoir financer leurs dépenses jusqu'à la fin du mois, seules 61% des femmes disent pouvoir y arriver. 45% des femmes disent avoir la capacité d’effectuer des achats plaisir, contre 60% des hommes. Idem pour la capacité d'épargner, qui est possible pour 47% des hommes contre seulement 39% des femmes.
L’écart des salaires en cause
Comment s’expliquent ces écarts ? Logiquement, par les écarts de rémunération entre hommes et femmes, 25% en moyenne, principalement à cause du temps partiel. Parce que les parents célibataires, qui s’occupent seuls des enfants, sont à 85% des femmes.
Et puis des enquêtes ont montré que les femmes sont plus sensibles à l’évolution des prix, notamment les prix alimentaires, que les hommes.
Bonne nouvelle pour les parents divorcés en charge des enfants: le coup de pouce annoncé par le gouvernement sur la pension alimentaire de base.
C’était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron: dès novembre 2022, la pension alimentaire minimale sera augmentée de 50%, de 116 à 174 euros par enfant et par mois.
Lorsqu’ils déclarent une pension, les parents non gardiens renseignent un montant mensuel moyen de 190 euros par enfant.