Disparition d’Emile: "Les parents sont effondrés" selon le maire du Vernet

Plus de 800 gendarmes, pompiers et volontaires ont été mobilisés pour retrouver le petit Emile, deux ans et demi, après sa disparition samedi dernier dans le village du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Des volontaires qui ont désormais été priés de cesser les battues, pour laisser les gendarmes mener l’enquête. Cette décision d’arrêter les battues, après un tel élan de solidarité, n'est pas comprise par tout le monde.
Pendant deux jours, Samuel a participé à plusieurs battues pour retrouver le petit Emile et il vit mal leur arrêt. "C’est frustrant et contrariant, parce qu’on a envie de d’aider, de continuer, surtout pour les parents. Si on se met à leur place, ça doit leur faire un choc de savoir qu’on arrête les battues", confie ce bénévole.
"Malheureusement, on est dans le drame"
Caroline a aussi fouillé les herbes et les fourrés. Et aujourd’hui, elle se dit que ce n’était peut-être pas là qu’il fallait chercher: "En faisant la battue, ayant une fille de deux ans, je me suis dit que je la voyais mal crapahuter jusqu’à l’endroit où j’étais. Il y a plein d’hypothèses. Est-ce que c’est quelqu’un qui aurait embarqué cet enfant? On ne sait pas".
Le pire est désormais envisagé, y compris par les parents d’Emile. C’est ce que confie au micro de RMC le maire du Vernet, François Balique: "Ils sont effondrés. Ils se rendent compte que si on le retrouve, on risque de ne pas le retrouver vivant. C’est ça, la réalité… C’est plus que du pessimisme. Malheureusement, on est dans le drame". Un drame désormais probable, alors qu’il n’y a toujours aucune piste sérieuse pour les enquêteurs.