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DIRECT. Législatives: le communiste André Chassaigne candidat du NFP pour la présidence de l'Assemblée

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Le gouvernement Attal est officiellement démissionnaire mais reste en charge des affaires courantes, probablement pour au moins "quelques semaines". La gauche, elle, se divise toujours sur son candidat à Matignon. La cheffe de file des écologistes Marine Tondelier se dit "écœurée" par la "guerre de leadership" entre insoumis et socialistes. Invitée de RMC, elle a assuré que c'est une femme qui pourrait "débloquer la situation".

Boris Vallaud lance un message aux autres forces politiques de l'Assemblée

Le président du groupe PS, Boris Vallaud, lance un message aux autres forces politiques de l'Assemblée, les appelant à faire élire André Chassaigne plutôt qu'un candidat du camp présidentiel, au vu des résultats des législatives.

"Je sais qu'il y a au-delà de nous-mêmes dans cet hémicycle des gens qui ont bien compris qu'il y avait la volonté de faire obstacle à l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir, mais aussi la disqualification de la politique du président de la République qui en réalité n'a pas les clés, et nous allons en faire la démonstration", insiste-t-il.

"Une étape très importante", estime Mathilde Panot après la désignation d'André Chassaigne

La cheffe des députés insoumis Mathilde Panot se réjouit qu'une "étape ait été franchie", évoquant la candidature d'André Chassaigne. Elle estime qu'il n'était "pas possible que Yaël Braun-Pivet redevienne présidente de cette Assemblée comme si rien ne s'était passé".

"Ne pas faire durer une situation de blocage", dit Cyrielle Chatelain

L'écologiste Cyrielle Chatelain estime que la candidature d'André Chassaigne est la "plus à même de gagner" à gauche, après avoir retiré la sienne pour "ne pas faire durer une situation de blocage".

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Le communiste André Chassaigne candidat du Nouveau Front populaire à la présidence de l'Assemblée

Le communiste André Chassaigne a été choisi ce mercredi comme candidat unique du Nouveau Front populaire pour briguer la présidence de l'Assemblée nationale, ont indiqué des sources parlementaires de la coalition de gauche à la veille du scrutin.

Après de longues tractations, le député du Puy-de-Dôme a bénéficié du désistement de la candidate écologiste Cyrielle Chatelain. Il affrontera notamment la présidente sortante macroniste Yaël Braun-Pivet et le centriste Charles de Courson, du groupe indépendant Liot.

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Naïma Moutchou candidate au perchoir pour le groupe Horizons

L'ancienne vice-présidente de l'Assemblée Naïma Moutchou (Horizons) sera la candidate de son groupe à la présidence de l'Assemblée demain, annonce ce mercredi le président du groupe Laurent Marcangeli.

La députée du Val-d'Oise a été désignée à l'unanimité des 30 membres du groupe. Naïma Moutchou est "toute indiquée" pour représenter le groupe, eu égard à son "expérience" et "à la vice-présidence de l'Assemblée nationale qui a été la sienne durant deux ans".

Deux tiers des Français critiques sur le retard du NFP pour choisir un Premier ministre

Deux tiers (66%) des Français estiment que le retard des négociations du Nouveau Front populaire pour choisir un potentiel Premier ministre n'est "pas normal", jugeant que c'est le signe que l'alliance de gauche ne va pas tenir dans la durée, selon un sondage Elabe pour BFMTV paru mercredi.

Seuls 32% trouvent "normal que cela prenne du temps" et considèrent que les partenaires de gauche vont trouver un terrain d'entente, alors que les formations politiques du Nouveau Front populaire se déchirent depuis dix jours pour trouver un nom.

Un "front républicain" pour priver le RN de tout poste à responsabilité

Le RN comptait 88 élus avant ces législatives anticipées dont 2 vice-présidents de l'Assemblée, Sébastien Chenu et Hélène Laporte.

Mais la gauche réclame un "front républicain" pour priver l'extrême droite de tout poste à responsabilité cette fois. Et le groupe macroniste Ensemble pour la République (ex-Renaissance) prône une abstention face à des candidats RN comme LFI.

Prudent quant à la position des macronistes, Renaud Labaye attend une réunion demain matin entre les chefs de groupe pour voir si un accord est possible. "Peut-être qu'ils vont se dire que politiquement, c'est difficile d'exclure le premier groupe de l'Assemblée en nombre de voix et nombre de députés", insiste-t-il.

Le RN veut des fonctions à l'Assemblée

Vendredi, pour les autres fonctions du bureau - la plus haute instance de l'Assemblée - le RN estime qu'il mériterait "deux vice-présidences, un poste de questeur et un de secrétaire", rapporte l'AFP.

Ce serait une "répartition juste", selon Renaud Labaye, dont le groupe revendique un total de "126 députés", dont 3 proches de Marion Maréchal qui seraient apparentés au RN: Eddy Casterman, Thibaut Monnier et Anne Sicard.

Le RN revendique également la très stratégique présidence de la commission des Finances, mise en jeu samedi et attribuée selon le règlement à un groupe d'opposition. Jean-Philippe Tanguy sera candidat, assure Renaud Labaye auprès de l'AFP.

Vice-président de l'Assemblée sortante, Sébastien Chenu candidat au perchoir

Le député RN Sébastien Chenu est candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, au moins "au premier tour", alors qu'il n'a quasiment aucune chance d'obtenir le poste. Après le premier tour, organisé à partir de 15h demain dans l'hémicycle, "on verra" si Sébastien Chenu se maintient, indique le secrétaire général de son groupe Renaud Labaye à l'AFP ce mercredi.

Le député du Nord et ancien vice-président de l'Assemblée rejoint la liste des candidats déclarés: la présidente sortante macroniste Yaël Braun-Pivet, le centriste Charles de Courson du groupe indépendant Liot ou la députée de droite Annie Genevard. À gauche, le Nouveau Front populaire a aussi promis un candidat unique, pas encore choisi à ce stade.

Sandrine Rousseau "ne veut pas s'affranchir de LFI"

"Je ne veux pas m'affranchir de LFI. Non, ça n'est pas un boulet. C'est grâce à eux aussi que nous avons été élus", a souligné la députée écologiste Sandrine Rousseau sur LCI.

"Les militants qui nous ont élus, les personnes qui ont mis des bulletins dans l'urne (pour le NFP, ndlr) sont des personnes de toute la gauche, et je ne veux pas les trahir. Je suis désolée, c'est une question d'éthique politique fondamentale", a-t-elle poursuivi.

Avant d'anticiper: "Après, si le gouvernement du Nouveau Front populaire a une motion de censure et qu'il tombe, les groupes qui auront voté cette motion prendront la responsabilité de ce qu'ils ont fait et d'une forme de bazar à l'Assemblée."

"Mais nous, nous avons un mandat et à un moment donné ça suffit de ne pas respecter les électeurs."

Le candidat RN pour la présidence de l'Assemblée sera décidé demain

L'élection du président de l'Assemblée nationale aura lieu jeudi. "Nous aurons notre candidat demain pour le perchoir. Nous allons nous décider en réunion de groupe", a indiqué le député du Rassemblement national Laurent Jacobelli sur LCI.

Olivier Faure répond à Sophie Binet et préfère "prendre du temps"

Plus tôt ce matin, sur RTL, la leader de la CGT Sophie Binet a réclamé un gouvernement qui "puisse diriger le pays dans la durée" plutôt que des "martyrs qui tombent au bout de trois semaines" à cause d'une motion de censure.

"C’est tout l’enjeu. Et c’est la raison pour laquelle les discussions durent plus longtemps. Et même si je partage l’impatience, que chacun sache qu’aucun canal de discussion n’est rompu", écrit sur X le chef des socialistes, en réponse à cet extrait d'interview de la syndicaliste.

"Pour aller loin, il faut prendre le temps au démarrage, toujours mieux que la panne au premier kilomètre", estime-t-il.

Le PS ouvert à "un vote" pour proposer un nom à Matignon

Les partis de l'alliance de gauche ne sont toujours pas parvenus à se mettre d'accord sur un nom à proposer comme Premier ministre. Mais "nous prendrons nos responsabilités pour sortir de l'ornière", assure Pierre Jouvet, le secrétaire général du PS, sur BFMTV.

Il indique que, si "la méthode du consensus n'aboutit pas", les socialistes sont ouverts à un "vote" pour que "chacun puisse dire devant les Français ce qu'il veut et ce qu'il fait".

Au passage, Pierre Jouvet accuse les insoumis de vouloir "un Premier ministre issu de La France insoumise".

Pour Marine Tondelier, il faut "une femme" pour "débloquer la situation"

Alors que le bloc de gauche semble se fissurer et qu'un accord sur un nom de Premier ministre se fait toujours attendre du côté du NFP, la secrétaire nationale des écologistes estime que c'est une "femme qui va débloquer la situation".

Invitée de RMC et RMC Story ce matin, Marine Tondelier a assuré qu'elle voyait davantage une femme qu'un homme à Matignon. "Je pense que c'est une femme qui va débloquer la situation. Mais les hommes seront dans l'équipe", ajoute-t-elle.

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Evelyn Ternant ne veut "rien laisser passer" et sera candidate en cas de nouvelle élection

La candidature aux législatives de Thierry Mosca, 65 ans, avait été régulièrement enregistrée par la préfecture mais il s'est avéré peu de temps avant le scrutin qu'il avait été placé sous curatelle de l'Union départementale des associations familiales (Udaf) du Jura en novembre 2023. Une mesure de placement sous curatelle est décidée lorsqu'il existe une altération des facultés mentales d'une personne, l'empêchant de pourvoir seule à ses intérêts.

Une procédure le visant pour "travail dissimulé" avait par ailleurs été classée sans suite début juin en raison d'un "état mental déficient", selon une source judiciaire. Le RN est un "parti qui (...) fait fi des règles élémentaires" de la démocratie, estime Evelyne Ternant auprès de l'AFP.

"C'est vraiment le ressort profond de mon recours: ne rien laisser passer des atteintes aux valeurs républicaines et démocratiques."

Selon elle, la "conjonction" d'un cas de curatelle et, d'autre part, un désistement volontaire d'une candidate qualifiée pour le second tour est "inédite" et la décision du Conseil constitutionnel fera jurisprudence. Elle ne devrait pas tomber avant au moins six mois, a estimé Evelyn Ternant qui, en cas de nouvelle élection dans la 2e circonscription du Jura, vraisemblablement "au printemps 2025", sera de nouveau candidate.

Recours pour annuler un scrutin législatif dans le Jura

La candidate NFP dans la 2e circonscription du Jura a déposé un recours devant le Conseil constitutionnel pour faire annuler le scrutin législatif qui avait vu la qualification au second tour d'un candidat RN sous curatelle, donc théoriquement inéligible. "Le recours a été déposé ce matin (...) avec l'accord des forces politiques" du Nouveau Front populaire, a indiqué mercredi à l'AFP Evelyne Ternant, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

"Je voulais que ce ne soit pas une démarche individuelle mais politique, de combat contre le Rassemblement national", a insisté la candidate communiste, "obligée de (se) retirer" au second tour "parce qu'un candidat inéligible s'est maintenu".

Arrivée 3e au soir du premier tour le 30 juin avec 24,75% des voix, Evelyne Ternant était en effet qualifiée pour le second, derrière le RN Thierry Mosca (32,76%) et la député LR sortante Marie-Christine Dalloz (38,59%). Mais elle s'était désistée pour faire barrage au RN. C'est finalement Marie-Christine Dalloz qui a conservé son siège de députée. Elle a depuis annoncé rejoindre la Droite républicaine.

Sophia Chikirou compare le "hollandisme" aux "punaises de lit" et fait réagir

Après la proposition du PS, du PCF et des Ecologistes de Laurence Tubiana comme Première ministre, l'Insoumise Sophia Chikirou a réagi lundi soir en comparant le "hollandisme" aux "punaises de lit".

Une sortie qui n'a pas manqué de faire réagir. Un député socialiste a même rappelé à cette proche de Jean-Luc Mélenchon son passé "sarkozyste" au sein de la Gauche moderne.

>> Lire notre article sur le sujet

Sophia Chikirou, alors directrice de campagne de Jean-Luc Mélenchon, en janvier 2017
Sophia Chikirou, alors directrice de campagne de Jean-Luc Mélenchon, en janvier 2017 © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

La formation d'un nouveau gouvernement dans l'impasse

Marine Le Pen a dénoncé ce matin "un bourbier prévisible" devant les difficultés à former une coalition pour gouverner et a jugé que "tout est mieux qu'un gouvernement Nouveau Front populaire".

De son côté, Marine Tondelier s'est dite "en colère" et "écœurée" par la guerre de leadership entre insoumis et socialistes pour proposer un nom pour Matignon, lançant un appel à la reprise immédiate des négociations arrêtées depuis plusieurs jours.

Le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal, en charge des "affaires courantes" probablement pour au moins "quelques semaines", vraisemblablement au moins jusqu'à la fin des Jeux olympiques (26 juillet-11 août), a déclaré qu'il proposerait "des rencontres" aux autres groupes politiques pour "avancer vers (un) pacte d'action" en vue de la formation d'un nouveau gouvernement.

"Si ça ne dépendait que de moi…" déplore Marine Tondelier

Pour quand la proposition d'un Premier ou d'une Première ministre du Nouveau Front populaire? "Vous avez bien compris que si ça ne dépendait que de moi, on l'aurait déjà", conclut Marine Tondelier sur RMC et RMC Story.

Marine Tondelier regrette que des noms soient "jetés en pâture"

"J'ai entendu Huguette Bello gnagnagna, j'ai entendu Laurence Tubiana gnagnagna... à la fin on va avoir Laurent Wauquiez en fait", déplore Marine Tondelier sur RMC et RMC Story. Selon elle, "tant qu'on attend le grand soir, on n'a rien du tout".

L'écologiste regrette que ces deux noms, Huguette Bello et Laurence Tubiana, aient été "jetés en pâture" et vivement critiqués, y compris dans le camp du NFP.

Et pourquoi ne serait-elle pas elle-même candidate? "L'enjeu ce n'est pas que ce soit moi ou quelqu'un d'autre", répond Marine Tondelier.

"J'appelle les femmes parce que je pense que c'est une femme qui va débloquer cette situation."

Marine Tondelier pas favorable à une large coalition

Se rapprocher du camp présidentiel et de son aile gauche? "Le 'en même temps' on a vu ce que ça a donné", estime Marine Tondelier sur RMC. "Qu'on fasse un gouvernement qui va de moi à Laurent Wauquiez, très sincèrement ça ne rime à rien", tranche-t-elle.

Marine Tondelier "ne veut pas la fin du Nouveau Front populaire", dit-elle sur RMC

"Je ne dirai jamais de mal des partenaires. On a gagné à quatre", dit Marine Tondelier dans Les Grandes Gueules sur RMC et RMC Story. Ce qui n'est pas forcément tous les membres de l'alliance de gauche. "Ce n'est pas la méthode des Ecologistes."

"Les Insoumis, on ne peut pas dire qu'ils n'ont pas envie de gouverner. Ils ont envie d'appliquer tout le programme, on ne peut pas leur en vouloir", juge-t-elle.

"Les écologistes et les communistes ne mettent (...) de véto sur rien. Tout nous va potentiellement."

La leader écologiste veut que la gauche reste unie. "Je veux bien choisir l'un ou l'autre (LFI ou le PS), mais ça veut dire la fin du Nouveau Front populaire", ce qu'elle ne souhaite pas. Elle défend son parti d'être "sectaire".

"J'ai un peu honte", dit Marine Tondelier sur RMC

"J'ai un peu honte, parce qu'il faut se dire qu'on vient tous - les chefs de partis, les militants, les candidats, et beaucoup de Français - de donner six semaines de notre vie pour peremttre de changer le quotidien des gens et de permettre leur lendemain avec de la justice sociale et environnementale", dit Marine Tondelier dans Les Grandes Gueules sur RMC et RMC Story.

"C'était beau quand même, ça nous a rendus fiers. Personne n'y croyait et on l'a fait. Et ça ne peut pas s'arrêter là."

La leader des Ecologistes poursuit: "Je pense qu'on doit être à la hauteur, qu'on doit tout donner. J'ai la sensation qu'on a tout donné pendant cinq semaine, mais là j'ai du mal à être fière cette semaine."

Urgence à gauche pour Matignon

L'élection de la présidence de la chambre basse est un enjeu pour la gauche, qui tente aussi de relancer d'urgence ses négociations pour Matignon. Des tractations sur une proposition de Premier ministre qui sont en échec.

Depuis dix jours, Insoumis et socialistes s'opposent de plus en plus frontalement, ce que déplorent leurs partenaires. Notamment Les Ecologistes et Marine Tondelier. Pour sortir de l'impasse, certains comme le dissident LFI François Ruffin, ou le groupe communiste, ou même l'écologiste Sandrine Rousseau, aimeraient trancher la question par un vote des députés du NFP.

C'est presque l'heure de la dernière chance pour la gauche, qui craint de se faire doubler par le "bloc central" à l'Assemblée. De nombreux cadres macronistes lorgnent du côté de la droite pour construire une "coalition majoritaire" ou un "pacte législatif". Une demande qui émane du président de la République Emmanuel Macron.

Qui est candidat à la présidence de l'Assemblée nationale?

La sortante Yaël Braun-Pivet, l'indépendant centriste Charles de Courson, Annie Genevard pour Les Républicains... Les candidats pour le perchoir ne sont pas encore légion, à un peu plus de 24 heures d'une élection incertaine prévue jeudi à partir de 15h.

Arrivé en tête des législatives anticipées, le Nouveau Front populaire s'est accordé sur le principe d'une candidature commune mais n'a pas encore arrêté son choix. Cinq noms ont été mis sur la table hier, ceux des quatre présidents de groupe Boris Vallaud (PS), Cyrielle Chatelain (Ecologistes), André Chassaigne (PCF), et Mathilde Panot (LFI) ainsi que celui d'Eric Coquerel (LFI), ancien président de la commission des Finances.

Sprint final pour la course au perchoir

Après la démission du gouvernement hier, les regards se tournent ce mercredi vers le perchoir: les groupes politiques affinent leur stratégie pour obtenir la présidence de l'Assemblée nationale demain.

La tripartition de l'hémicycle entre Nouveau Front populaire, camp présidentiel et Rassemblement national, tous éloignés de la majorité absolue, brouille le paysage parlementaire et encourage à la constitution d'alliances. Cela donnera aussi le ton sur les chances futures de dégager une majorité dans cette Assemblée. Et donc sur celles de voir un gouvernement émerger.

Sophie Binet demande "un gouvernement qui puisse diriger le pays dans la durée"

"On n'a pas besoin d'un gouvernement de martyrs qui tombe au bout de trois semaines, on a besoin d'un gouvernement qui puisse diriger le pays dans la durée", déclare la secrétaire générale de la CGT sur RTL ce matin.

La syndicaliste a co-signé une tribune collective publiée dans Le Monde hier soir et intitulée "Dirigeants du Nouveau Front populaire, soyez à la hauteur des espoirs et des attentes de la population". Le texte demande "aux forces de gauche d’en finir avec les divisions partisanes".

La leader de la CGT réclame un gouvernement "pour mettre en place une vraie politique industrielle (...) pour revitaliser nos services publics, et pour ça il faut du temps, pour (lancer) un chantier d'une grande loi pour éradiquer les violences sexistes et sexuelles".

La gauche "n'est pas du tout à la hauteur", déplore Sandrine Rousseau

Comme la leader de son parti Marine Tondelier, la députée écologiste Sandrine Rousseau déplore la situation bloquée à gauche. "Excusez-nous du spectacle qu'on donne en ce moment", déclare-t-elle sur LCI ce matin. "Je pense qu'on n'est pas du tout à la hauteur" alors "qu'on a suscité un espoir, que les gens nous ont fait confiance", poursuit-elle.

"C'est très décevant, la période."

Faute de s'entendre sur un nom à proposer pour Matignon, elle appelle, elle aussi, à changer de méthode: "Je pense qu'il faut qu'on sorte des conclaves, qu'on fasse confiance aux députés de l'Assemblée nationale qui ont été élus sous cette étiquette Nouveau Front populaire, et que nous votions. S'il n'y a pas de consensus possible, il y a une autre manière de faire: c'est le vote. Il faut que nous le fassions."

Marine Le Pen s'attend à une nouvelle dissolution dans un an

Le RN se prépare-t-il une nouvelle dissolution dans un an? "Oui", répond Marine Le Pen sur RMC-BFMTV.

"Nous avons détecté un certain nombre de faiblesses" lors du dernier scrutin, concède la leader d'extrême droite sur d'éventuelles prochaines législatives. "On voit ce qui a fonctionné et n'a pas fonctionné et on va résoudre ce qui n'a pas fonctionné."

Son parti a été particulièrement épinglé pour avoir présenté des candidats ayant tenu des propos complotistes, racistes, sexistes, antisémites ou xénophobes.

Le RN présentera bien un candidat au poste à la présidence de l'Assemblée

"Je suis peut-être la dernière qui défend la démocratie. Je considère que le Nouveau Front populaire doit avoir des postes à l'Assemblée, que les macronistes doivent en avoir, et que le RN aussi" car c'est ce pour quoi les électeurs "ont voté", assure Marine Le Pen sur RMC-BFMTV.

"On ne peut pas nier 11 millions de Français."

Le RN présentera "bien sûr" un candidat au poste à la présidence de l'Assemblée". Pour l'élue du Pas-de-Calais, "les ministres élus députés ne devraient pas voter demain".

"On peut parler à un opposant", répond Marine Le Pen sur son dîner avec Edouard Philippe

La leader du RN est interrogée sur RCM-BFMTV concernant sa rencontre polémique avec le chef du parti Horizons, Edouard Philippe. "On ne peut pas dîner avec un opposant? Qu'est devenue notre démocratie. On peut parler à un opposant, c'est le principe même de la démocratie", répond Marine Le Pen.

"Nous voterons en fonction de l'intérêt des Français", assure Marine Le Pen

"Chaque texte, nous l'analyserons et, s'il est bon, nous le voterons", indique Marine Le Pen sur RMC-BFMTV. "Le RN représente dans cette Assemblée, un pôle de clarté et de transparence, de cohérence politique", selon elle.

"Nous ne sommes pas sectaires. Si les textes sont bons pour les Français, le RN les votera."

"Nous voterons en fonction de l'intérêt des Français", assure la cheffe de file du RN, et non pas en fonction de "qui les dépose".

La France "n'est pas gouvernée", pour Marine Le Pen

"Pour l'instant, le pays n'est pas gouverné" puisqu'il n'y a "pas de gouvernement", juge Marine Le Pen sur RMC-BFMTV. "On gère les urgences. Il faut en sortir."

Un gouvernement technique ou d'experts ne serait, selon la leader du RN, "qu'un gouvernement Macron" comme c'est le cas depuis le début des mandats du président, selon elle.

"Je vois bien arriver le gouvernement technique, ce n'est absolument pas une bonne solution. C'est la technocratie qui va prendre le pouvoir, c'est-à-dire un gouvernement Macron."

Mais, pour la députée du Pas-de-Calais, un gouvernement issu du NFP serait "le pire". "Tout est mieux qu'un gouvernement du Front populaire."

"On est en plein bourbier", dit Marine Le Pen sur RMC-BFMTV

"Il y a quelque chose d'éminemment gênant avec ces ministres qui courent les couloirs de l'Assemblée", dit la patronne du Rassemblement national sur RMC-BFMTV.

"On va se retrouver avec 17 ministres qui seront aussi députés. C'est, quoi qu'on en dise, une violation de l'esprit de la Constitution", estime Marine Le Pen, qui met en garde contre une confusion dans la séparation des pouvoirs.

"On est en plein bourbier."

"Je ne dis pas que l'alternative est évidente", reconnaît-elle, mais elle juge que "le président n'informe pas les Français".

"Ce ne sera pas la peine de venir me chercher avec ma veste verte en 2027", avertit Marine Tondelier

Marine Tondelier fait face à l'impossibilité de se mettre d'accord sur une candidature du Nouveau Front populaire au poste de Premier ministre depuis le second tour des législatives le 7 juillet. Les socialistes ont refusé la candidature de la présidente de la Réunion Huguette Bello, alors que les insoumis ont rejeté celle de la spécialiste du climat Laurence Tubiana.

"Si certains n'ont pas envie (de gouverner), ils vont devoir l'assumer. Parce que si on n'y arrive pas, là, on en prend pour dix ans. Les gens, ils vont nous insulter dans la rue", prévient Marine Tondelier sur France 2.

La leader écologiste avertit: "Chaque heure, chaque minute de ridicule qu'on offre (...), on est en train de fabriquer du vote RN et ce ne sera pas la peine de venir me chercher avec ma veste verte en 2027 entre les deux tours pour dire 'Au secours, il faut un front républicain' (...) On ne peut pas susciter l'espoir et décevoir autant."

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"Écœurée" et "en colère", Marine Tondelier appelle à la reprise des négociations à gauche

Le bloc de gauche se fissure sur la question du Premier ministre. De quoi agacer la secrétaire nationale des écologistes Marine Tondelier. "Je suis en colère, je suis écoeurée, j'en ai marre, je suis fatiguée (...) et je suis désolée du spectacle qu’on donne aux Françaises et aux Français", assure-t-elle ce mercredi sur France 2.

Dénonçant "une guerre de leadership" entre les insoumis et les socialistes, elle lance un appel à la reprise immédiate des négociations arrêtées "depuis plusieurs jours". "Avec les communistes, on a mis d'exclusive sur aucun nom. Un insoumis, ça nous va. Un socialiste, ça nous va. Un communiste, ça nous va. Un écologiste ça nous va. La société civile, ça nous va", assure la leader des Verts.

"Si on attend la pureté de la solution qui est idéale pour chacun, on la trouvera pas."

"Dans une demi-heure, je serai de retour à mon local. Chacun connaît l'adresse et a mon téléphone", dit-elle, alors que les insoumis ne veulent pas reprendre les négociations avant l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale demain.

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Nicole Belloubet pense à "un pacte ou une coalition" sur RMC

Pour le gouvernement, "la défaite (des législatives) été moins importante qu'on aurait pu le penser", dit Nicolle Belloubet sur RMC. "Personne n'a la majorité absolue, donc je ne vois pas comment on peut fonctionner autrement qu'avec un pacte ou une coalition, un accord qui irait de LR aux socio-démocrates et cela peut prendre un peu de temps", selon elle.

"On ne peut pas travailler avec LFI car on ne croit pas en leur programme et en leurs valeurs", indique l'actuelle ministre de l'Éducation nationale, mais "on doit se réorienter avec des politique de centre-gauche et il y a des points d'accord qui peuvent se trouver". Les députés RN "ne peuvent pas être exclus (de tous les postes à responsabilité de l'Assemblée), car ils représentent une force non négligeable".

"Cinq ministres (de l'Éducation nationale) en même pas deux ans, c'est une difficulté pour ce ministère, car on a besoin d'y voir claire et on a besoin de temps long".

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Nicole Belloubet juge "possible" qu'elle soit encore ministre de l'Éducation pour la rentrée scolaire

Nicole Belloubet, ministre de l'Éducation nationale démissionnaire et désormais uniquement en charge des affaire courantes, estime ce mercredi sur RMC qu'elle pourrait encore être en place pour la rentrée scolaire de septembre, malgré la démission du gouvernement.

"Le président de la République a laissé entendre que la gestion des affaires courantes pouvait durer quelques semaines. C'est à lui qu'il appartiendra de choisir", explique-t-elle. "Soit les élus et parlementaires travaillent sur un pacte de gouvernement et ça prend quelques semaines, soit il utilise l'article 8 de la Constitution et nomme quelqu'un en charge de l'intérêt général", selon elle.

"L'Éducation nationale est un système du temps long qui a besoin de stabilité."

Dans ces conditions "c'est possible", que Nicole Belloubet soit encore en place à la rentrée scolaire de septembre. "Je m'y prépare", prévient la ministre. "Je ne suis ni frustrée, ni déçue", assure-t-elle. "La rentrée scolaire est prête."

Bruno Le Maire sur le point de quitter la France pour la Suisse? Son cabinet dément

Le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire aurait trouvé "un point de chute" à l'École polytechnique de Lausanne après son départ de Bercy, selon Le Canard enchaîné. Son cabinet assure toutefois qu'il ne quittera pas la France.

>> Notre article à retrouver ici - Après son départ du gouvernement, Bruno Le Maire vers la Suisse?

Le gouvernement, démissionaire, en charge des "affaires courantes" pour combien de temps?

Le président de la République Emmanuel Macron a accepté mardi la démission de Gabriel Attal et de son gouvernement. Il passe donc aux affaires courantes en attendant la nomination d'un nouveau Premier ministre.

Mais la situation pourrait durer, car la gauche n'arrive pas à s'entendre et aucune coalition républicaine n'a vu le jour.

>> Notre article en intégralité - Après la démission du gouvernement, combien de temps peuvent durer les "affaires courantes"?

À gauche, les électeurs du Nouveau Front populaire s'impatientent

Qu'elle semble loin la victoire et la liesse du second tour des législatives. Dix jours après leur victoire, les dirigeants du Nouveau Front populaire ne sont toujours pas arrivés à s'entendre sur le nom d'un Premier ministre à proposer.

Un constat d'échec qui agace les électeurs qui étaient pleins d'espoir après le bon résultat des législatives.

>> Notre article en intégralité - "C'est affligeant": à gauche, les électeurs agacé sur l'incapacité des dirigeants à s'entendre

Marine Le Pen invitée du Face à Face

Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée et députée du Pas-de-Calais, est l'invitée du Face à Face. Rendez-vous à 8h30 sur RMC.

Emmanuel Macron a "accepté" la démission du gouvernement Attal, qui assure "le traitement des affaires courantes"

Emmanuel Macron a "accepté" hier la démission de Gabriel Attal et de tous les ministres, qui assurent désormais "le traitement des affaires courantes jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement", a annoncé l'Élysée.

"Afin que cette période s'achève le plus rapidement possible, il appartient aux forces républicaines de travailler ensemble pour bâtir un rassemblement autour de projets et d'actions au service des Françaises et des Français", a affirmé la présidence de la République.

>> Plus de détails ici

La macronie et LR en discussion pour s'assurer le perchoir

La présidence de l'Assemblée nationale reviendra-t-elle à un candidat issu du "bloc central"? Malgré sa défaite aux élections législatives, le camp présidentiel mène des tractations avec la droite qui pourraient priver du perchoir le Nouveau Front populaire, arrivé en tête le 7 juillet.

Le quatrième personnage de l'Etat doit être élu jeudi après-midi à l'ouverture de la 17e législature. Le vote se déroule en trois tours, les deux premiers à la majorité absolue des suffrages exprimés et le dernier à la majorité relative.

Seront ensuite élus, vendredi et samedi, les membres du bureau et les présidents de commission.

Bonjour à toutes et à tous !

Bienvenue dans ce live consacré aux élections législatives et à la crise politique qui secoue la France.

>> Législatives - Toute l'actualité de mardi à retrouver ici

Guillaume Dussourt et Maxime Ponsot