DIRECT. Législatives: socialistes, écologistes et communistes ont proposé le nom de Laurence Tubiana à LFI

- Huguette Bello a décliné "l'offre" de devenir Première ministre du Nouveau Front populaire, mettant fin à 48 heures de spéculations qui ont aggravé les tensions au sein de la gauche, toujours sans accord pour un nom à proposer.
- Ce nouvel épisode des tractations fait désordre alors que le NFP, arrivé en tête au second tour des législatives, revendique de former le gouvernement.
- Ce que refuse Emmanuel Macron, pour qui "personne ne l'a emporté". Le président entend temporiser, peut-être même jusqu'à l'issue des JO, dans l'espoir de réunir une coalition alternative.
La proposition de Laurence Tubiana à Matignon déjà critiquée par LFI
Sans surprise, des députés LFI n’ont pas attendu longtemps avant de faire savoir leur mécontentement concernant la proposition du PS, EELV et le PCF.
“Tout un programme… macroniste”, écrit Antoine Léaument, député de l’Essonne, sur X.
"Donc, après avoir rejeté sans explication politique Huguette Bello, le PS a réuni ses instances pour valider Laurence Tubiana, s'est accordé avec EELV et le PCF qui ont aussi validé tout ça démocratiquement, et l'a annoncé sur une matinale télé. Quel manque de respect et de sérieux!" partage Danièle Obono sur le même réseau social.
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Socialistes, écologistes et communistes ont proposé le nom de Laurence Tubiana à LFI pour Matignon
Les socialistes, les écologistes et les communistes ont proposé à LFI le nom de Laurence Tubiana pour briguer Matignon, comme personnalité de la société civile, ont indiqué des sources parlementaires à l'AFP ce lundi soir après des informations de presse.
Cette proposition circule "depuis quelque temps" avec la "bienveillance des trois partis", indique une source, confirmant des informations de L'Opinion et Franceinfo.

Laurence Tubiana est une universitaire, cheville ouvrière de l'accord de Paris de 2015 puis de la Convention citoyenne sur le climat. Son profil a déjà été critiqué sur les réseaux par les Insoumis qui l'accusent de proximité avec Emmanuel Macron.
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André Chassaigne "approuvé" pour reprendre la tête du groupe communiste à l'Assemblée
Les députés de la Gauche démocrate et républicaine (GDR), qui rassemble des élus communistes et ultramarins, ont "approuvé" ce lundi la reconduction à leur tête du député du Puy-de-Dôme André Chassaigne, avant un vote formel dans la semaine, selon le groupe.
Le groupe revendique 16 députés à ce stade et indique qu'il comptera un co-président ou vice-président ultramarin. Celui-ci devra lui aussi faire l'objet d'un vote, en même temps que celui reconduisant officiellement André Chassaigne, et qui devrait avoir lieu "mardi ou mercredi".
Emmanuel Macron demande aux forces de la majorité de bâtir un programme d'action avec les autres forces
À l'Élysée aujourd’hui, Emmanuel Macron a "demandé aux forces de la majorité de bâtir un programme d’action et de législation avec les autres forces".
La présidence estime que ça avance: “On a un pacte législatif côté LR". "Une base", commente un proche du président de la République, pour dialoguer sur le fond.
La députée LR Annie Genevard candidate au perchoir
La députée LR du Doubs Annie Genevard sera candidate à la présidence de l'Assemblée nationale, indique-t-elle à l'AFP ce lundi, sous réserve d'une validation de son groupe de La Droite républicaine. Cette désignation devrait intervenir mercredi, l'élection au perchoir ayant lieu jeudi.
"J'ai exercé pendant un mandat les fonctions de première vice-présidente et tous les groupes ont salué ma gestion de l'hémicycle. J'ai toujours veillé à traiter tous les groupes avec une grande impartialité et un grand respect de l'esprit de cette institution", souligne-t-elle auprès de l'AFP.
L'élection du président de l'Assemblée est une élection à trois tours, les deux premiers à la majorité absolue des suffrages exprimés, et le troisième à la majorité relative.
Le groupe de La Droite républicaine a élu mercredi l'ex-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez à sa tête: 37 députés lui ont apporté leur soutien, 6 s'abstenant.
Le PS, le PCF et les écologistes proposent une candidature "issue de la société civile" à LFI pour Matignon
Les socialistes, les communistes et les écologistes sont tombés d'accord lundi sur "une candidature commune issue de la société civile" pour prendre la tête d'un gouvernement de gauche, indique le PS dans un communiqué, sans préciser le nom du ou de la candidate. "Elle a été proposée à La France insoumise et nous souhaitons sur cette base une reprise immédiate des discussions" sur Matignon, ajoute le parti.
LFI avait, un peu plus tôt, rejeté l'idée d'une personnalité de la société civile pour le poste de Premier ministre, annonçant suspendre les discussions dans l'attente d'une candidature unique du Nouveau Front populaire pour la présidence de l'Assemblée.
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Les sénateurs reviennent jeudi
Jeudi sera le premier jour de la nouvelle législature de l’Assemblée nationale. Le Sénat organisera quant à lui un débat pour que les présidents de groupes prennent la parole sur la situation politique, indique Public Sénat.
Les sénateurs feront leur retour car, comme le veut la tradition républicaine, les travaux de la chambre haute étaient suspendus, le temps des élections législatives.
Jean-Luc Mélenchon réclame une candidature unique du NFP pour la présidence de l'Assemblée
Après le communiqué de LFI annonçant la suspension des discussions pour un gouvernement NFP, Jean-Luc Mélenchon s'exprime sur X. "Assez de manipulations. Notre décision est la suivante: nous exigeons une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée nationale et ne reprenons aucune discussion sur quoi que ce soit d'autre tant que ce n'est pas réglé", écrit-il.
Emmanuel Macron veut "détourner l'élection de la présidence de l'Assemblée nationale", selon LFI
LFI estime aussi qu'Emmanuel Macron "veut désormais détourner l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale le 18 juillet pour effacer la coalition victorieuse dans les urnes".
Le mouvement appelle à "déjouer d’urgence" cette "manœuvre" en s'accordant immédiatement sur "une candidature unique du Nouveau Front populaire à la présidence de l’Assemblée nationale".
LFI suspend provisoirement ses discussions avec le PS pour la formation d'un gouvernement
Dans le même communiqué, LFI précise par ailleurs "ne participer à aucune discussion supplémentaire sur la formation du gouvernement" tant qu'un candidat commun de la gauche pour la présidence de l'Assemblée nationale n'a pas été trouvé.
Chose que réclamait ce matin le coordinateur des insoumis Manuel Bompard sur RMC-BFMTV. L'élection du président ou de la président de l'Assemblée est prévue jeudi.
LFI refuse une candidature "extérieure", issue de la société civile
Dans un communiqué, La France insoumise ferme la porte à une candidature "extérieure", issue de la société civile, pour être Premier ministre d'un gouvernement de gauche. Une hypothèse avancée ce matin par le chef du Parti socialiste Olivier Faure sur France 2.
Selon LFI, le PS "a choisi de mettre un veto à toute candidature issue du Nouveau Front populaire, dans le seul but d’imposer la sienne, arguant du fait qu’elle serait la seule acceptable par Emmanuel Macron. Il fait ainsi du président de la République le décideur de notre alliance, pourtant formée contre lui et sa politique".
"Le PS joue-t-il la montre pour laisser briser le NFP et renoncer au programme sur lequel il a pourtant été élu?"
Le communiqué assure que "ce blocage politique ne se règlera pas par l’improvisation d’une candidature 'extérieure'", au motif qu'elle manquerait de "garanties" pour "la mise en œuvre" de ce programme commun.
L'ex-ministre macroniste Barbara Pompili souhaite une coalition avec le NFP
"Un gouvernement Ensemble-LR. C’est ce vers quoi nous emmènent toutes les forces politiques représentées à l’Assemblée nationale. Est-ce vraiment la seule solution viable?" s'interroge Barbara Pompili, ancienne ministre de la Transition écologique (2020-2022) et membre de l'aile gauche du camp présidentiel, sur X.
Dans un long communiqué, elle appelle à participer "ou au moins accepter de soutenir sans participer (ou de ne pas censurer) une démarche de construction d'une coalition avec les forces politiques qui accepteraient de discuter à une base programmatique commune." Et "ce programme ne serait pas le programme du NFP. Mais il pourrait être construit à partir de ce dernier", poursuit-elle.
"Si le NFP fait ce travail et tend la main aux autres groupes républicains de l'Assemblée, Ensemble sera obligé de reconsidérer sa stratégie. De même que les LR."
Sans accord de la gauche sur un nom de Premier ministre, les électeurs veulent maintenir la pression
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dimanche place de la Nation à Paris pour dire leur volonté de voir le Nouveau Front populaire au gouvernement et "contre le coup de force présidentiel".
Les militants de gauche veulent maintenir la pression dans la rue. RMC les a interrogés. Jeudi, ils manifesteront à nouveau mais cette fois devant l'Assemblée nationale.
Qui sont ces dissidents de LFI?
Alexis Corbière, Hendrik Davi et Danièle Simonnet faisaient partie des "purgés", ces députés LFI sortants non réinvestis pour les législatives par le mouvement de gauche radicale, qui a notamment dénoncé un manque de "loyauté".
Leurs camarades "frondeurs" Clémentine Autain et François Ruffin, qui dénonçaient, comme les purgés, un manque de démocratie en interne, ont pour leur part acté leur rupture avec La France insoumise pendant ces élections.
Avec Raquel Garrido, qui n'a pas été réélue en Seine-Saint-Denis face à un candidat LFI officiel, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi et Danièle Simonnet ont lancé la semaine dernière leur propre mouvement: l'Association pour une république écologique et sociale, L'Aprés.
LFI a annoncé dans la foulée que son "Comité de respect des principes" a "décidé de prononcer l'exclusion de La France insoumise des personnes ayant rejoint L'Aprés". Clémentine Autain a affirmé qu'elle et les fondateurs de L'Aprés avaient bien été notifiés de cette exclusion.

Les anciens frondeurs de LFI rejoignent officiellement le groupe écologiste à l'Assemblée
Les cinq anciens députés "frondeurs" de La France insoumise - Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, François Ruffin et Danièle Simonnet - siégeront dorénavant avec le groupe écologiste à l'Assemblée nationale, confirme l'AFP auprès de Clémentine Autain et Cyrielle Chatelain.
"Nous avions un objectif commun de création d'un groupe plus large avec les députés communistes et ultramarins. Ce projet n'a pas pu voir le jour et nous remercions les députés écologistes et Génération.s de nous accueillir chaleureusement", a déclaré la députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain.
"Nous serons ensemble des agents fédérateurs de l'union des gauches et des écologistes, indispensable pour construire des majorités dans le pays."
L'ancienne présidente du groupe écologiste et favorite à sa propre succession, Cyrielle Chatelain, a confirmé à l'AFP que ses députés avaient voté à l'unanimité dans la matinée pour accueillir dans leurs rangs les cinq anciens élus insoumis. Le nom du nouveau groupe n'a pas encore été arrêté, précise-t-elle.
Emmanuel Macron et Gabriel Attal affinent leur stratégie
Tandis que la gauche patine, le Premier ministre Gabriel Attal et le président de la République Emmanuel Macron réunissent leurs troupes pour affiner leur stratégie.
En attendant la mise en place de la nouvelle législature et l'élection très attendue du prochain président de l'Assemblée nationale, prévue jeudi, Emmanuel Macron a reçu à la mi-journée les chefs de parti du camp présidentiel à l'Élysée. Parmi lesquels Stéphane Séjourné, pour Renaissance, Marc Fesneau, représentant du président du MoDem François Bayrou, Laurent Hénart pour le Parti radical et Hervé Marseille pour l'UDI.
Juste avant, c'est Gabriel Attal, fraîchement élu chef des députés macronistes, qui a réuni en visioconférence le groupe Renaissance, bientôt rebaptisé "Ensemble pour la République".
Le blocage persiste à gauche sur Matignon
Incapable de s'accorder sur un candidat pour Matignon, la gauche peine ce lundi à surmonter ses divergences. Les Insoumis fustigent "l'opposition systématique" des socialistes, qui envisagent désormais de se tourner vers la société civile.
Arrivé en tête des législatives, le Nouveau Front populaire n'a toujours pas trouvé d'accord sur une équipe gouvernementale. Le nom d'Huguette Bello, présidente de La Réunion proche de La France insoumise, n'a pas convaincu le PS et la piste a été abandonnée durant le week-end... Et cela commence à agacer et faire monter les tensions, après huit jours de négociations infructueuses.
C'est "grâce au barrage Républicain avec LFI" que le RN "a perdu", rappelle David Cormand
C’est "grâce au barrage Républicain avec LFI et contre le RN que ce dernier a perdu", souligne l'eurodéputé écologiste David Cormand sur X.
"Beaucoup de député(e)s Renaissance ont bénéficié de ce barrage. Et plusieurs de leurs candidat(e)s y ont contribué. La protection de la République n’est pas un gadget opportuniste", poursuit-il.
Ni RN ni LFI aux postes clés de l'Assemblée pour les députés du camp présidentiel
Selon une information confirmée par RMC, les députés du camp présidentiel, désormais "Ensemble pour la République", ont acté lors d'une réunion de groupe qu'il ne faut ni RN ni LFI aux postes clés à l'Assemblée nationale.
Quant aux "émissaires" qui devaient être désignés pour nouer des alliances, ce sera finalement la mission des vice-présidents. Ils seront élus demain, avec le principe de parité, d'après un participant à la réunion.
Un député RN exclu de la CFDT au lendemain de la dissolution
Maxime Amblard, représentant du personnel à Framatome qui a été élu dans la Meuse en tant que député Rassemblement national, a fait l'objet d'une procédure de radiation par la CFDT le lendemain de la dissolution, rapporte La Lettre.
D'autres délégués syndicaux ont été sanctionnés pour avoir affiché leur soutien au parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen, note le média.
Le président réunit des cadres de son camp à la mi-journée
Emmanuel Macron réunit des cadres du camp présidentiel ce lundi à la mi-journée, selon BFMTV.
Après avoir rejoint "L'Après", Claire Schweitzer exclue de LFI
Claire Schweitzer, conseillère régionale des Pays de la Loire, indique "apprendre par un camarade" avoir été exclue de LFI après avoir rejoint le mouvement des dissidents, lancé vendredi et nommé L’Après. "Sans ménagement, sans procédure, sans contradictoire et sans fondement légitime. Sans même m'en informer, encore moins me prévenir", écrit-elle sur X, en partageant un communiqué de la direction du mouvement envoyé en interne.
En cause, "avoir rejoint une association fondée par d'autres insoumis(e)s déjà purgé(e)s, dont le but est de participer à l'union de la gauche". Mais, selon Claire Schweitzer, la "vraie raison" de cette exclusion de LFI est d'avoir "dénoncé en interne ces deux dernières années les dérives autoritaires, sectaires et anti-féministes, depuis l'affaire Quatennens et le verrouillage du mouvement".
"En 2017 j'ai rejoint un mouvement qui promettait de renouveler les pratiques politiques, ouverture et démocratie. Je laisse un mouvement fermé autour d'une direction qui ne tolère aucune contradiction", déplore-t-elle.
Charles de Courson officiellement candidat à la présidence de l'Assemblée nationale
Député de la 5e circonscription de la Marne, Charles de Courson est officiellement candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, dont l'élection aura lieu jeudi. Il l'a annoncé ce lundi à France Bleu Champagne-Ardenne.
Membre du groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) avait fait parler de lui en 2023, lors de la bataille contre la controversée réforme des retraites. Et notamment en portant la motion de censure transpartisane qui avait failli renversé le gouvernement d'Elisabeth Borne.
Les anciens insoumis seront accueillis dans le groupe écologiste à l'Assemblée
Les dissidents ou "purgés" de La France insoumise, pas assez nombreux pour faire leur propre groupe, vont siéger avec les écologistes, selon des informations de Politico confirmées par LeHuffPost ce lundi. Les élus concernés seraient Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, Danielle Simonnet et François Ruffin.
Vendredi, les quatre premiers cités (sans François Ruffin, pour le moment) ont lancé une nouvelle force politique baptisée L’Après (pour Association pour la République écologique et sociale) et cherchaient un groupe où s’inscrire. Les groupes politiques à l’Assemblée nationale sont encore en cours de constitution.
"Il est important que ce gouvernement de gauche arrive le plus rapidement possible", selon Christiane Taubira
Présente samedi au festival d’Avignon, "pour une discussion libre avec la journaliste Laure Adler", l’ex-garde des Sceaux (2012-2016) Christiane Taubira a estimé qu'"il est important que ce gouvernement de gauche arrive le plus rapidement possible", selon des propos rapportés par Libération.
Olivier Faure rejette la main tendue par Gérald Darmanin
Le premier secrétaire du Parti socialiste a répondu à ces déclarations du ministre, écartant l'appel de Gérald Darmanin à se désolidariser pas du NFP et à discuter avec le camp présidentiel.
"Il y a un Nouveau Front populaire. Il est arrivé en tête. C’est lui que le président doit appeler pour gouverner. Point barre. Le 'en même temps' a fait son temps. Ce temps a été celui de la confusion, véritable carburant de l’extrême droite", écrit Olivier Faure sur X.

Gérald Darmanin se dit "prêt à travailler" avec le PS s'il "se sépare" de LFI
Au sein du Nouveau Front populaire, l'actuel ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin distingue les socialistes des écologistes et des insoumis. Il souligne notamment des trop grandes divergences avec LFI mais aussi avec Les Ecologistes.
"Il y a des gens avec qui on peut tout à fait discuter. (...) Mais le compromis n'est pas la compromission."
"Quand les socialistes se sépareront de La France insoumise, du programme délirant de La France insoumise, je crois que nous pourrons travailler avec eux", a-t-il déclaré sur franceinfo ce lundi matin.
Le président convoque un Conseil des ministres demain
Emmanuel Macron convoque un conseil des ministres demain à 11h30 à l'Élysée, selon les informations de BFMTV ce lundi. D'après des sources concordantes, le président de la République compterait accepter la démission du gouvernement Attal.
Arthur Delaporte assure que "rien n'est bloqué à ce stade" à gauche
"Rien n'est bloqué à ce stade" dans les discussions à gauche pour proposer un nom de Premier ministre, estime le député NFP-PS Arthur Delaporte sur BFMTV. "Les téléphones continuent de sonner, dans un sens comme dans l'autre", insiste-t-il. "Je pense que tout le monde arrive encore à avancer."
"Ça peut être Olivier Faure comme quelqu'un d'autre", assure le député socialiste du Calvados.
Manon Aubry accuse les socialistes de "vouloir à tout prix Olivier Faure"
L'eurodéputée LFI Manon Aubry a évoqué sur Europe 1 le blocage à gauche concernant les discussions pour un potentiel Premier ministre. Comme Manuel Bompard sur RMC-BFMTV, elle a accusé le PS d'être responsable de la situation.
Manon Aubry a affirmé ne pas en comprendre "les raisons" du refus de la candidature d'Huguette Bello, "si ce n'est l’obsession de vouloir à tout prix Olivier Faure comme Premier ministre".
Comme le coordinateur de son mouvement, la députée européenne LFI estime qu'Emmanuel Macron "veut effacer le résultat du scrutin des législatives et refuse de nommer un Premier ministre du NFP". "Je lui dis très sincèrement d’arrêter de jouer avec l’avenir du pays."
"C'est l'avenir du NFP" qui se joue, pour Sandrine Rousseau
Les discussions s'enlisent à gauche sur un nom pour Matignon. "Ce qui se joue actuellement c’est l’avenir du NFP (Nouveau Front populaire), sa solidité, le fait qu’il puisse porter l’espoir", écrit Sandrine Rousseau sur X. "L’affaiblir maintenant, c’est donner les clés à Emmanuel Macron de la suite. Est-ce réellement ce que nous voulons?"
La députée écologiste avait publié un premier post ce matin dans lequel elle se disait "en colère". Il a depuis été supprimé.
LFI appelle à se mobiliser jeudi
Si Emmanuel Macron refusait un gouvernement de gauche, "ce serait un coup de force anti-démocratique tout à fait innaceptable et inédit dans l'histoire de la Ve République", a estimé Manuel Bompard sur RMC-BFMTV ce matin.
"C'est la raison pour laquelle je dis qu'il faut remporter la bataille qu'il a posée sur la table à travers la présidence de l'Assemblée nationale", a poursuivi le coordinateur de LFI. "C'est aussi la raison pour laquelle je soutiens toutes les initiatives de mobilisations qui sont organisées. Il y avait des rassemblements partout en France hier."
Les organisations syndicales ont appelé à se rassembler jeudi aux abords de l'Assemblée nationale. "J'appelle à participer à ces manifestations, pour faire en sorte de faire respecter les résultats du scrutin."
Mais "La France insoumise n'appelle pas à la grève" pendant les JO, a ensuite précisé Manuel Bompard, en soulignant: "Je ne suis pas dirigeant d'une organisation syndicale. Il me semble que la grève est une prérogative des organisations syndicales dans notre pays."
Un nom pour la gauche cette semaine?
Sur RMC-BFMTV, Manuel Bompard a indiqué qu'il ne pouvait pas assurer qu'il y aurait un nom pour Matignon d'ici à mercredi, confronté à "cette situation de blocage".
Sur France 2, Olivier Faure a dit "espérer" un nom "cette semaine", assurant que "l'état d'esprit est bon". Les négociations reprennent aujourd'hui, selon lui.
Olivier Faure affirme que LFI a refusé d'autres candidatures
Olivier Faure souligne sur France 2 que le PS avait aussi proposé d'autres candidatures, qui ont été "l'objet d'un refus des insoumis". "Je comprends qu'ils n'aient pas envie d'un socialiste et je comprends aussi que d'autres n'aient pas envie d'un insoumis", poursuit-il, souhaitant que "personne n'ait le sentiment de se trahir et que nous ayons la possibilité de faire en sorte de trouver quelqu'un de l'extérieur".
Le Nouveau Front populaire, rappelle-t-il, "ce n'est pas exclusivement un quarteron de partis, c'est aussi des gens qui nous ont accompagnés, des économistes, des intellectuels, des syndicalistes", évoquant "un vivier gigantesque, avec des personnalités très fortes qui peuvent permettre de nous emmener vers la possibilité de gouverner".
Le leader du PS confirme par ailleurs que le nom de la maire de Nantes Johanna Rolland avait été proposé, et que celui de l'ancienne ministre socialiste Martine Aubry avait aussi été évoqué. Mais la maire de Lille "a été consultée" et "ne souhaite pas reprendre du service à ce niveau-là, on peut la comprendre", précise-t-il.
Olivier Faure propose d'"élargir" à une personnalité de la société civile pour Matignon
Olivier Faure propose d'"élargir" les recherches pour un Premier ministre du Nouveau front populaire, dans Telematin ce lundi sur France 2. "Maintenant, il faut élargir et il faut chercher à trouver la personnalité, peut-être issue de la société civile, qui permettra d'avancer ensemble."
"Nous serons à la hauteur" et "rien n'a été bloqué", assure le premier secrétaire du PS, alors que son parti a refusé samedi l'option d'Huguette Bello, provoquant la colère des Insoumis dont elle est proche. "Il y a beaucoup de choses qui plaidaient pour elle. Et puis il y a d'autres éléments qui ont été moins bons avec elle", explique Olivier Faure.
Il estime qu'il y avait "des socialistes qui considéraient, et c'est bien normal, que le parti qui a gagné les élections européennes à gauche, c'est le Parti socialiste. Le parti qui est le plus dynamique dans ces élections législatives, qui a augmenté son groupe de 110%, c'est le groupe socialiste", et que c'est de ce parti que doit être issu le Premier ministre.
"Entre 75 et 80 députés" LFI à l'Assemblée, selon Manuel Bompard
Concernant le groupe LFI à l'Assemblée, "il y a encore des discussions en particulier avec des députés des Outre-mer", indique Manuel Bompard sur RMC-BFMTV. "On sera entre 75 et 80 députés", affirme-t-il.
"Jean-Luc Mélenchon est une figure dans ce pays", défend Manuel Bompard
Interrogé sur le rôle réel, et la présence au Palais-Bourbon dernièrement, du fondateur et chef de file de LFI, Manuel Bompard rappelle que "Jean-Luc Mélenchon est membre de la coordination de La France insoumise". "Il est consulté et il suit jour après jour, heure après heure, les discussions qui se mènent. Et bien évidemment que Jean-Luc Mélenchon participe de ces réflexions."
"Pourquoi ne le ferait-il pas, étant entendus qu'il a été notre candidat à l'élection présidentielle qui a fait 22% des voix, qu'il a été notre candidat aux (précédentes) élections législatives à la fonction de Premier ministre?"
Sa présence médiatique ne risque-t-elle pas de crisper? "Sa figure a surtout permis au Nouveau Front populaire de finir en tête aux élections", assure Manuel Bompard. Sans lui, les résultats de la gauche aux élections législatives "auraient été biens moins bons", selon le député de Bouches-du-Rhône.
"Jean-Luc Mélenchon est une figure qui met en mouvement dans ce pays des millions de gens."
La gauche veut remporter la présidence de l'Assemblée nationale
Pour la gauche, il faut remporter la présidence de l'Assemblée nationale jeudi, indique Manuel Bompard. "Le NFP doit s'accorder immédiatement sur une candidature commune du président de l'Assemblée. C'est le premier objectif."
"Le président nous a lancés un défi", selon lui, à savoir être élu "au perchoir". Le coordinateur LFI affirme que les insoumis sont prêts à que ce ne soit pas quelqu'un issu de leur parti, même si c'est "injuste", pour faire avancer les choses.
"Il n'est pas question de brader notre programme des législatives (celui du NFP, ndlr)", souligne par ailleurs Manuel Bompard.
Emmanuel Macron "refuse les résultats des élections", pour Manuel Bompard
Manuel Bompard déplore sur RMC-BFMTV que le président de la République "refuse de reconnaître les résultats des élections".
"Il y a une volonté d'Emmanuel Macron d'effacer les résultats de l'élection législative."
"Pas de nouvelles discussions" à gauche depuis l'échec de la proposition Huguette Bello
"Il n'y a pas eu de nouvelles discussions depuis le refus du PS pour Huguette Bello", indique Manuel Bompard sur RMC-BFMTV.
Manuel Bompard se dit "en colère aussi"
Manuel Bompard regrette que la candidature d'Huguette Bello ait été écartée par le PS, alors que la proposition venait du PCF et de Fabien Roussel. "Huguette Bello a jeté l'éponge car elle s'est retrouvée à une fin de non-recevoir du PS qui n'a donné aucune raison."
C'est seulement le PS qui bloque les négociations, parmi tous les partis du Nouveau Front populaire, selon Manuel Bompard. "C'est un entêtement du Parti socialiste qui a refusé toutes les propositions", dit-il.
Comme Sandrine Rousseau sur les réseaux sociaux ce matin, Manuel Bompard se dit "en colère aussi" face à ces tractations qui n'aboutissent pas.
Le PS est responsable de la "situation de blocage à gauche", dit Manuel Bompard sur RMC-BFMTV
Les négociations de la gauche vont-elles dans le mur? "Elles sont confrontées à une situation de blocage, due au refus permanent et incessant du Parti socialiste de toutes les propositions", indique le coordinateur de LFI Manuel Bompard, dans Face à face sur RMC-BFMTV.
Il dénonce ce lundi "des règles qui changent au cours des négociations", mentionnant notamment l'idée qui avait été évoquée de laisser le groupe majoritaire en nombre de sièges de députés au sein de l'alliance proposer quelqu'un.
"Je ne vais pas subir les règles et les propos qui changent."
Le coordinateur de LFI accuse Olivier Faure et le PS de refuser "toutes les propositions".
Sandrine Rousseau se dit "en colère"
"Je suis tellement en colère du visage que nous montrons.
Tellement", écrit la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau sur X, alors que les tractations patinent à gauche.
(le post a été supprimé)
Le député Marc Ferracci réclame une coalition sur RMC
"Il faut construire quelque chose de solide, de stable, une coalition", estime Marc Ferracci, député Renaissance des Français de l'étranger, ce matin sur RMC et RMC Story.
"On a désormais trois blocs, mais aucun n'a la capacité de gouverner seul", souligne-t-il. "La gauche essaie, mais ils n'arrivent pas à sortir un nom et ce n'est pas très étonnant."
"J'espère que le pôle central auquel j'appartiens aura une capacité de rassembler autour d'un projet commun", indique-t-il.
"Le projet de coalition est possible."
Marc Ferracci reconnaît que le camp présidentiel "ne sera pas en position dominante". "Il faut parler à la droite républicaine et à la gauche républicaine et il va falloir, à un moment donné, tendre la main", plaide-t-il encore. "Il faut réussir à parler à tout le monde" car "on a aujourd'hui la possibilité de gouverner différemment", selon lui.
Le député appelle à la patience: "Il y a une semaine, nous étions dans un combat politique. Il faut laisser le temps de décompresser avant le dialogue. Prenons le temps."
Pour lui, "on a besoin d'une continuité des services publics" et "il faut un gouvernement capable de répondre à des potentielles crises à l'approche des JO".
Gabriel Attal réunit le groupe Renaissance ce lundi
Alors que la gauche continue de discuter pour tenter de trouver un consensus sur le nom d’un Premier ministre, le camp présidentiel, lui, essaye tant bien que mal de se montrer uni.
Gabriel Attal, désormais élu président du groupe Renaissance, réunit son camp ce lundi à 10h30. Le but est bien de donner l'image d'un groupe uni. "Ensemble pour la République!" en somme. Ce nom sur la profession de foi de Gabriel Attal, au moment de briguer la tête du groupe, devrait d'ailleurs supplanter celui de Renaissance.
>> Notre article à retrouver ici - Gabriel Attal, président du groupe Renaissance à l'Assemblée: pourquoi c'est le début d'une nouvelle ère
Huguette Bello décline "l'offre", le Nouveau front populaire sous pression
Le nom d'Huguette Bello avait été suggéré mercredi soir par Fabien Roussel, le secrétaire national d'un Parti communiste auprès duquel elle a siégé pendant 23 ans à l'Assemblée. Il avait reçu le soutien de La France insoumise, dont la Réunionnaise est proche, au point d'avoir figuré sur la liste de Manon Aubry aux européennes. Mais le Conseil national du Parti socialiste réuni samedi soir n'a pas appuyé l'idée. "Aucun nom fait consensus", a déclaré à l'issue son secrétaire général, Pierre Jouvet, à l'AFP.
L'intéressée a pris les devants et jeté l'éponge dimanche. Dans un communiqué, Huguette Bello dit "prendre acte" que sa candidature "ne fait pas l'objet d'un consensus entre toutes les composantes du Nouveau Front Populaire, et notamment qu'elle n'est pas soutenue par le Parti Socialiste".
"Dans ces conditions et soucieuse d'un accord rapide au sein du NFP, j'ai décidé de décliner sans plus attendre l'offre qui m'a été faite."
Ce renoncement, "c'est le résultat du manque de clarté de plusieurs forces au sein du NFP dans le soutien à cette proposition", a regretté dans la foulée Fabien Roussel. Ce dernier "demande une réunion aux chefs de partis au plus vite pour sortir par le haut de la situation de blocage actuelle". Et "appelle les forces du NFP à entendre" le "message": "garantir l'unité du NFP est indispensable".
Poussée par La France insoumise, Huguette Bello décline "l'offre" pour Matignon
Pressentie pour devenir la Première ministre du Nouveau Front populaire, Huguette Bello, présidente de la région La Réunion, proche du PCF et de LFI, a décliné dimanche "l'offre" après 48 heures de spéculations qui ont aggravé les tensions au sein de la gauche, toujours sans nom pour Matignon.
Ce nouvel épisode des tractations fait désordre alors que le NFP, arrivé en tête au second tour des législatives, revendique de former le gouvernement, ce que refuse le président Emmanuel Macron, pour qui "personne ne l'a emporté".
Le locataire de l'Élysée entend temporiser, peut-être même jusqu'à l'issue des Jeux olympiques (26 juillet - 11 août), dans l'espoir de réunir une coalition alternative.
Plusieurs centaines de manifestants à Paris "pour un gouvernement" de gauche
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dimanche soir à Paris, une semaine après les législatives, pour réclamer "un gouvernement du Nouveau Front populaire" et dénoncer le choix du Parti socialiste, qui n'a pas validé la candidature d'Huguette Bello.
Bienvenue dans ce live consacré aux élections législatives et la crise politique qui secoue la France
Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue dans ce live consacré aux élections législatives.
Une semaine après les résultats qui ont vu le Nouveau Front populaire remporter une majorité relative, le bloc de gauche n'a toujours pas trouvé d'accord pour la nomination d'un Premier ministre. Le camp présidentiel lui, veut se montrer uni.
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