Gilets, feux... les cyclistes appelés à mieux s'équiper avant le passage à l'heure d'hiver

Dans la nuit de samedi à dimanche, c’est le passage à l'heure d'hiver. Il fera donc nuit plus tôt. Une période où la sécurité routière observe chaque année, un pic d'accidentalité. Elle rappelle donc l'importance de se rendre visible lorsque la nuit tombe.
Un message passé chaque année aux plus vulnérables comme les cyclistes, pas toujours perceptibles sur les routes.
Avant de monter sur son vélo, Sophie enfile toujours son gilet jaune. Une habitude qu'elle a prise été comme hiver.
"Je conduis également la voiture de temps en temps et je trouve qu'on est bien plus repérable quand on est un cycliste qui a un gilet. On est moche, mais au moins, on protège", indique-t-elle.
Pour être le plus visible possible, Antoine a lui a équipé son vélo. “A la selle, j’ai une lumière qui clignote et qui s’intensifie quand je freine”, explique-t-il.
Le nombre d'accident en augmentation de 34%
Un équipement qui lui permet d'appréhender le passage à l'heure d'hiver en toute sérénité. Et si dans la capitale, les cyclistes semblent plutôt bons élèves, certains le sont un peu moins. ”J'ai même plus de feu ni rien du tout donc en fait, je suis vulnérable, mais pour l'instant, je n'ai jamais été renversé ni quoi que ce soit", indique un autre cycliste.
Pourtant, dès le mois de novembre, le nombre d'accidents impliquant un piéton ou un cycliste augmente en moyenne de 34%. Un chiffre que rappelle Sophy Sainten, déléguée générale de l'association prévention routière.
“On incite tous les usagers à être le plus visible possible. Typiquement, quand on porte des équipements rétroréfléchissant, au lieu d’être visible à 20 mètres, on est visible jusqu’à 150 mètres”, assure-t-elle.
Et au-delà de la sécurité, ne pas être équipé correctement peut être sanctionné par une amende pouvant aller jusqu'à 38 euros.