Punaises de lit: dans les transports, les opérateurs tentent de rassurer les usagers

Le ministre des Transports Clément Beaune réunit ce mercredi matin à 11h30, les principaux opérateurs de transports et associations d'usagers pour évoquer le sujet des punaises de lit. L’objectif, "faire le point suite aux signalements reçus, objectiver la situation et renforcer les mesures".
Car la psychose gagne peu à peu les usagers. La présence de punaises de lit a été signalée ces dernières semaines dans des TGV, dans le métro parisien ou encore dans la zone d'attente de l'aéroport de Roissy, même si tous ces cas ne sont pas avérés.
Depuis une semaine, et le début de cette "crise des punaises de lit", les opérateurs de transport tentent de rassurer en multipliant les opérations de communication et de désinsectisation. Et pour contrer la polémique, les opérateurs ont un mot d'ordre commun: “pas de cas décelé chez nous pour l'instant”. C'est ce que répète à souhait la SNCF, la RATP, mais aussi la compagnie de bus Transdev.
Plusieurs jours de traitement en cas de présence de punaises
Malgré tout, des précautions sont prises. Chez Transdev, les bus dans les zones particulièrement à risque vont être examinés. De son côté, la SNCF assure prendre les devants: du gel anti-nuisible dans des zones non accessibles aux clients, et même la pose de pièges. Le protocole est différent dans le métro parisien. A chaque signalement, les rames sont mises hors service. Il faut au minimum deux jours pour les analyser et les rendre opérationnelles à nouveau, si le résultat est négatif.
S’il est positif, les traitements peuvent prendre plus de temps. Mais la compagnie parisienne se défend de toute invasion. D'après elle, les punaises de lit n'aiment pas les transports en commun, mais préfèrent les salles de cinéma où il fait noir et où l'on reste longtemps.