
Les squats de locations saisonnières se multiplient
Avec près de 90 000 logements disponibles à Paris en 2024 selon Statista, les locations de courte durée connaissent une croissance fulgurante. Cependant, ce boom dissimule un problème préoccupant : certains locataires réservent un logement pour quelques nuits… puis refusent de quitter les lieux. Dans certains cas, ils changent même les serrures, transformant ainsi la location en squat. Cette situation complique grandement la gestion pour les propriétaires, puisque tant que l’occupant est entré légalement, aucune infraction n’est constatée. De ce fait, l’expulsion, même avec l’accord du préfet, peut prendre de 24 heures à 12 jours. Par ailleurs, tenter de faire justice soi-même expose à des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à trois ans de prison. Pour se prémunir contre ces risques, les avocats spécialisés recommandent de bien vérifier les profils et notations des locataires, ainsi que de privilégier un accueil physique lors de la remise des clés.