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819 actes antisémites et 414 interpellations recensées en France depuis les attaques du Hamas

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Depuis les attaques du Hamas sur le sud d'Israël le 7 octobre dernier, les autorités françaises ont recensé 819 actes antisémites et interpellés 414 personnes, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur RMC et BFMTV.

Les autorités ont recensé 819 actes antisémites, qui ont entraîné l'interpellation de 414 personnes, depuis le 7 octobre et l'attaque terroriste du Hamas sur le sud d'Israël, a annoncé ce lundi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur RMC et BFMTV.

"819 actes antisémites en France depuis le 7 octobre dernier", tandis que "414 interpellations" ont été effectuées "par les policiers et les gendarmes pour des personnes qui faisaient des actes antisémites", a précisé ce lundi sur RMC et BFMTV Gérald Darmanin.

"Il y a un antisémitisme latent, important dans le monde et en Europe et dans notre pays, où nous avons la plus grosse communauté juive, nous faisons tout pour protéger nos citoyens juifs", a assuré le ministre de l'Intérieur.

>> EN DIRECT Guerre Israël-Hamas: toutes les infos du 30 octobre

Face à Face : Gérald Darmanin - 30/10
Face à Face : Gérald Darmanin - 30/10
23:27

Une manifestation pour la Palestine va être autorisée à Paris

Par ailleurs, Gérald Darmanin a annoncé qu'après plusieurs interdictions, une manifestation pour la Palestine allait être autorisée.

"Lorsque ceux qui déclarent des manifestations ne respectent pas l'ordre public et ont un antisémitisme latent, nous les interdisons. Cette semaine, une manifestation déposée par des partis politiques va être autorisée par le préfet de police de Paris parce que nous avons des garanties", a-t-il prévenu.

"Nous avons confiance dans les organisateurs de cette manifestation mais la confiance n'exclut pas le contrôle", a ajouté le ministre de l'Intérieur.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, plusieurs manifestations pour la Palestine ont été interdites à Paris et dans d'autres villes de France, parfois directement sur ordre du ministère de l'Intérieur. Des interdictions quasi-systématiques qui ont été critiquées par le Conseil d'Etat, qui a rappelé que seuls les préfets avaient le pouvoir d'autoriser ou non ces rassemblements.

Guillaume Dussourt Journaliste BFMTV-RMC