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DIRECT. Attentat à Paris: l'assaillant mis en examen pour infractions terroristes

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Un jeune touriste germano-philippin a été tué et deux personnes ont été blessées samedi soir, à Paris, dans une agression au couteau et au marteau près de la Tour Eiffel. Le parquet antiterroriste (Pnat) s'est saisi de l'enquête sur l'attaque perpétrée par un Français, connu pour islamisme radical et troubles psychiatriques. Une enquête judiciaire a également été ouverte en Allemagne.
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L'assaillant écroué et placé à l'isolement

Le Franco-iranien Armand Rajabpour-Miyandoab a été placé en détention provisoire mercredi soir pour l'attaque mortelle au couteau samedi à Paris près de la tour Eiffel, a indiqué à la presse son avocate.

Un juge des libertés et de la détention a aussi décidé de son placement à l'isolement, a déploré Me Clémentine Perros.

L'homme de 26 ans a été mis en examen mercredi, notamment pour assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et en état de récidive légale, après avoir avoir tué samedi un touriste germano-philippin de 23 ans et blessé un Français et un Britannique.

Elisabeth Borne prête à aller "plus loin" pour protéger les Français

"S'il le faut, on ira encore plus loin": Elisabeth Borne se dit prête à mettre davantage de moyens pour protéger les Français après l'attaque mortelle au couteau commise samedi à Paris, qui a mis l'exécutif sous pression face à la menace jihadiste.

"Tous les pays du monde sont exposés à des risques qu'il faut déjouer. Nous mobilisons des moyens pour ces Jeux olympiques (de Paris) et on en mobilisera davantage si c'est nécessaire", affirme la Première ministre dans un entretien au Figaro.

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L'assaillant mis en examen pour infractions terroristes

Un juge d'instruction a mis en examen mercredi le Franco-Iranien soupçonné d'être l'auteur de l'attaque mortelle au couteau perpétré samedi soir près de la tour Eiffel, a indiqué son avocate à l'AFP, confirmant une information de BFMTV et LCI.

Armand Rajabpour-Miyandoab a été mis en examen pour assassinat et tentative d'assassinat, en relation avec une entreprise terroriste et en état de récidive légale, et pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

Un juge des libertés et de la détention doit désormais décider de son placement en détention provisoire ou non.

Attentat près de la tour Eiffel: ouverture d'une information judiciaire, le suspect présenté à un juge

Le parquet antiterroriste a annoncé mercredi l'ouverture d'une information judiciaire sur l'attaque mortelle au couteau près de la tour Eiffel, après la levée de la garde à vue de l'assaillant, qui va désormais être présenté à un juge d'instruction.

Ce juge doit décider de la mise en examen éventuelle de Armand Rajabpour-Miyandoab, notamment pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste en état de récidive légale et pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a précisé dans un communiqué le parquet national antiterroriste, qui a aussi requis sa détention provisoire.

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Garde à vue levée pour la proche de l'assaillant

Le parquet national antiterroriste annonce que la garde à vue de la proche de l'assaillant a été levée "sans poursuites à ce stade", a-t-on précisé, au sujet de cette femme déjà connue des services de renseignement et que l'assaillant avait "vue la veille" de son passage à l'acte, selon une source proche de l'enquête. Armand Rajabpour-Miyandoab, l'auteur de l'attaque, doit être présenté mercredi à un juge antiterroriste en vue d'une mise en examen.

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"C'est voué à l'échec sans volonté personnelle": la déradicalisation est-elle possible?

Peut-on vraiment se déradicaliser. Selon l'ancien jihadiste aujourd'hui repenti David Vallat, c'est possible mais il faut quelques conditions pour une déradicalisation efficace.

Ce n'est pas le cas d'Armand Rajabpour-Miyandoab, l'auteur de l'attaque terroriste samedi soir à Paris qui a fait un mort et deux blessés, qui se disait pourtant déradicalisé auprès des autorités.

>> Notre article à retrouver ici - Peut-on vraiment se déradicaliser? Un ancien jihadiste témoigne sur RMC

Attaque à Paris: ce que l’on sait sur le suivi psychiatrique du suspect

Armand Rajabpour-Miyandoab avait arrêté son traitement médicamenteux en mars 2022, en accord avec son médecin. Une nouvelle expertise psychiatrique a eu lieu quelques mois plus tard, puis une injonction de soins. Le dernier rapport du médecin coordonnateur, en avril 2023, n'identifie aucune dangerosité psychiatrique.

En octobre dernier, la mère de l'assaillant se tourne vers les forces de l'ordre. Elle note un changement d'attitude chez son fils, leur dit son inquiétude et sa peur pour sa propre sécurité. C'est cette peur qui lui aurait fait prendre la décision de ne pas demander de soins pour son fils.

La préfecture aurait pu demander une prise en charge, à deux conditions: qu'il y ait un certificat médical et un risque de troubles à l'ordre public (si le sujet est en garde à vue, par exemple). Ce n'était pas le cas d'Armand Rajabpour-Miyandoab.

>> Attaque à Paris: ce que l’on sait sur le suivi psychiatrique du suspect

Attaque à Paris: le suspect "revendique" son geste, une femme radicalisée est également entendue

En garde à vue, Armand Rajabpour-Miyandoab accepte de répondre aux policiers et revendique son geste. C’est un homme froid qui répond aux questions des enquêteurs, de manière assez détachée par rapport aux faits qu’on lui reproche. Mais sur le fond, sans détour, il "assume et revendique totalement son geste", nous dit-on. Cet homme de 26 ans déclare, en résumé, qu’il est passé à l’acte en réaction à ce qu’il appelle "la persécution des musulmans dans le monde".

A ce stade, "tout laisse à penser" qu’il "a agi seul". D’ailleurs, ses parents ont été remis en liberté sans aucune poursuite après 48 heures de garde à vue. En revanche, il reste une autre personne qui est toujours interrogée par les policiers de la section antiterroriste de la brigade criminelle. C’est une jeune femme, une connaissance du principal suspect qui est radicalisée et avec laquelle il était en contact. Les enquêteurs continuent de l’interroger pour savoir si elle a pu jouer un rôle quelconque. Et si elle savait qu’une telle attaque terroriste allait être menée.

>> Attaque à Paris: le suspect "revendique" son geste, une femme radicalisée est également entendue

La garde à vue des parents de l'assaillant a été levée

L'assaillant et une personne de son entourage, étaient toujours en garde à vue lundi soir, a appris l’AFP auprès du parquet antiterroriste, tandis que la mesure a été levée pour ses deux parents.

Celle de l'assaillant pourrait durer jusqu'à mercredi soir, s'agissant d'une enquête antiterroriste.

L'assaillant "assume et revendique" l'attaque

En garde à vue, l'assaillant maintient qu'il "assume et revendique totalement son geste", comme l'a expliqué une source proche de l'enquête à BFMTV et l'AFP.

Tout laisserait à penser que Armand Rajabpour-Miyandoab aurait "agi seul" selon cette source.

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Après l'attaque à Paris, une enquête judiciaire ouverte en Allemagne

Le parquet fédéral allemand a indiqué lundi avoir ouvert une enquête sur l'attentat à Paris où un touriste germano-philippin a été tué par un Français connu pour islamisme radical et atteint de troubles psychiatriques.

"Nous avons ouvert une enquête", a déclaré à l'AFP une porte-parole du parquet fédéral, confirmant une information de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.

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"C'est une défaillance politique, pas psychiatrique", tacle Jordan Bardella

Alors que le ministre de l'Intérieur a évoqué ce lundi sur RMC et BFMTV un ratage psychiatrique dans le suivi du l'auteur de l'attaque au couteau de Paris, le président du Rassemblement national Jordan Bardella, évoque plutôt "une défaillance politique" et "pas psy".

"Il n'y a pas eu une défaillance psychiatrique mais une défaillance politique du gouvernement de Gérald Darmanin et de l'intégralité du gouvernement qui accuse le pire bilan sécuritaire en la matière. Le sujet ce n'est pas la psychiatrie, c'est l'islam radical", a-t-il assuré lors d'un point presse.

"Les failles se multiplient", a ajouté Jordan Bardella évoquant des individus parfois sous le coup d'une OQTF qui n'est pas mise en œuvre". "Gérald Darmanin a une responsabilité morale et politique dans l'insécurité qui touche nos concitoyens. Comment peut-il rester encore en poste avec un tel bilan", a poursuivi le président du RN.

Pour Marine Le Pen, les services de renseignement ont "trop de monde à suivre"

La députée du Rassemblement national Marine Le Pen a estimé lundi sur France Bleu Nord que le renseignement français avait "trop de monde à suivre", accusant le gouvernement de ne pas prendre "la mesure de la multiplication des attentats terroristes", après l'attaque mortelle au couteau près de la tour Eiffel dont l'auteur est fiché S pour radicalisation islamiste.

"Je ne mets pas en cause les services de renseignement qui font un très bon travail mais... ils ont trop de monde à suivre", a déclaré la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale.

Le parcours "médical et pénal" de l'assaillant "conforme au droit", selon Olivier Véran

Le parcours "médical, administratif et pénal" de l'auteur de l'attentat au couteau samedi à Paris était "conforme à ce qui a été prescrit et à l'état du droit", a souligné lundi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, ce qui pose la question de "l'adaptation du droit" selon lui.

"Les parcours administratif et pénal pour cet individu ont été conformes à ce qui était possible avec l'état du droit, c'est-à-dire les quatre ans de prison, l'obligation de suivi psychiatrique pendant trois ans, la surveillance au long cours", a déclaré Olivier Véran sur RTL.

Les services de renseignement "interpellent des dizaines de personnes chaque mois", assure Darmanin

"Les services de renseignements interpellent des dizaines de personnes chaque mois", assure ce lundi sur RMC et BFMTV le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

"Nous faisons des perquisitions, nous mettons sur écoute téléphonique et les policiers interpellent au péril de leur vie. Je veux d'ailleurs saluer le courage des policiers qui ont interpellés cette personne sinon elle aurait pu faire plus de morts", assure-t-il.

20.000 personnes sont fichées S pour islam radical

Environ 20.000 personnes sont fichées S pour islam radical dont 5000 avec des fiches actives et avec une dangerosité particulière, assure ce lundi sur RMC et BFMTV le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Parmi eux "un peu plus de 500 sont des étrangers en situation irrégulières et les 2/3 sont en prison ou en centre de rétention", précise Gérald Darmanin qui prévient: "Il faudra vive avec cette menace terroriste de nombreux mois et années".

Voiture balisée, écoutes téléphoniques... L'auteur de l'attentat était bien suivi par la DGSI

Selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, l'auteur de l'attaque au couteau samedi soir à Paris était bien suivi par les autorités après sa sortie de prison: "Il est suivi, sous écoute téléphonique, sa voiture est balisée, il est suivi fortement par la DGSI mais l'attentat qu'il commet, c'est avec un couteau et un marteau dans une rue de Paris", assure-t-il ce lundi sur RMC et BFMTV.

Environ 340 personnes radicalisés libérées de prison depuis 2018 annonce Gérald Darmanin

Depuis 2018, 340 personnes "condamnées pour radicalisation ou qui se sont radicalisés en prison", ont été libérées à l'issue de leur peine précise ce lundi sur RMC et BFMTV le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

"L'année prochaine ce sera entre 30 et 35 personnes, qui seront très suivies", précise Gérald Darmanin qui rappelle que les étrangers condamnés sont expulsés du territoire national.

30% des personnes suivies pour radicalisation le sont aussi pour des troubles mentaux assure Darmanin

Selon Gérald Darmanin, l'auteur de l'attaque terroriste samedi soir à Paris est un "un cas qui lie l'islam radical et la maladie mentale": "Les cas comme cela sont nombreux, environ 30%", précise ce lundi sur RMC et BFMTV le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

"Ce n'est pas une excuse, ces gens là sont radicalisés avec l'islam radical et à cela se mêle la maladie psychiatrique. Pour protéger les Français, il faut un métier de médecin, de juge et de policier", ajoute Gérald Darmanin.

Gérald Darmanin veut pouvoir présenter à un psychiatre des personnes dangereuses

Après l'attaque au couteau qui a fait un mort et deux blessés samedi à Paris, Gérald Darmanin veut pouvoir forcer les personnes souffrant de troubles psychiatriques à se présenter devant un médecin psychiatre:

"Le préfet ne peut pas forcer et arrêter quelqu'un dans la rue pour le présenter à un médecin psychiatre et constater que cette personne ne va pas bien", assure ce lundi sur RMC et BFMTV le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

"C'est ce qu'il faudrait changer, il faudrait que le préfet puisse se substituer, obliger quelqu'un en faisant intervenir la police et l'arrêter pour le présenter à un psychiatre. C'est ce qu'on appelle une injonction administrative comme les injonctions judiciaires qui existent déjà sous l'autorité d'un juge", poursuit Gérald Darmanin.

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Suivi de l'assaillant: "Il y a eu un ratage", concède Gérald Darmanin

"Les autorités ont fait le maximum dans le cadre de la loi" mais "il y a eu un ratage psychiatrique" dans le suivi de l'auteur de l'attaque au couteau de Paris assure ce lundi sur RMC et BFMTV le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

"Il y a été suivi judiciairement et le médecin psychiatre a pu prononcer une injonction de soin en raison d'une maladie mentale. Mais une fois terminé ce suivi, il y a manifestement eu un ratage psychiatrique puisque les médecins à plusieurs reprises ont considéré qu'il allait mieux et pouvait vivre librement", précise Gérald Darmanin.

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"Les sortants de prison, un enjeu majeur"

Jean-Charles Brisard (président du Centre d'analyse du terrorisme) sur RMC:

" C’est l’enjeu principal, le suivi des sortants. C’est le premier attentat commis en France, abouti, qui est perpétré par un sortant de prison. On savait que c’était un enjeu majeur, les sortants. Ils font l’objet d’un suivi judiciaire et administratif, de la part des services de renseignements. En l’occurrence, cet individu dissimulait ses intentions. C’est très compliqué pour un service de renseignements qui réévalue régulièrement la situation d’un individu, en fonction essentiellement des interceptions téléphoniques, électroniques, et des balisages. Mais s’il ne montre pas de signe évident, apparent, de sa volonté de passage à l’acte, on ne peut pas judiciariser sa situation."

"Il y a 480 sortants, des personnes condamnées pour terrorisme qui ont déjà été libérées. Et 400 sont encore en détention. Plusieurs dizaines sont libérables chaque année. Mais il n’y a pas que l’enjeu des sortants. Compte-tenu de la menace endogène aujourd’hui, il y a l’enjeu des individus qui ne sont pas encore détectés par les services de renseignements. C’est un double enjeu qui se pose à nous en termes de menace terroriste."

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Faut-il donner aux policiers le pouvoir de demander des injonctions de soins?

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin souhaite rendre plus contraignant le suivi médical de ces profils. Sur TF1, dimanche soir, il a proposé que les préfets puissent forcer une injonction de soins lorsqu'ils considèrent un individu toujours dangereux, malgré un avis contraire des médecins. Aujourd’hui, seule la justice peut décider d’une injonction de soins. L’objectif serait de pouvoir contredire les expertises médicales si un faisceau d'indice atteste de la dangerosité de l'individu. Mais ce possible changement fait débat.

>> Faut-il donner aux policiers le pouvoir d'imposer des injonctions de soins?

Ce que l'on sait sur l'assaillant

L'enquête se poursuit après l'attaque au couteau qui a fait un mort et deux blessés samedi soir près de la Tour Eiffel, à Paris. La victime est un jeune touriste allemand âgé de 23 ans, d'origine philippine, qui est décédé après avoir reçu des coups de couteau et de marteau. L'assaillant, Armand Rajabpour-Miyandoab, est un Franco-Iranien de 26 ans, qui avait déjà été interpellé en 2016 par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour un projet d'action violente à La Défense.

Ce jeune Français d'origine iranienne a grandi dans une famille sans lien avec la religion. A 18 ans, en 2015, il se convertit à l'islam, au contact d'un djihadiste français parti en Irak. Très vite, il se radicalise, notamment par le biais de nombreuses vidéos de l'Etat Islamique qu'il consulte et par les liens qu'il crée avec de nombreux terroristes actifs, comme le tueur de Saint-Etienne-du-Rouvray ou l'assassin de Samuel Paty.

Il envisage de se rendre en Syrie en 2016 et deux ans plus tard, il est condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs terroristes. A sa sortie et jusqu'en avril dernier, il est soumis à un suivi psychiatrique resserré et reste sous surveillance des renseignements intérieurs. Il y a deux mois, sa mère leur avait fait part de ses inquiétudes à la suite du repli de son fils sur lui-même. Mais aucun élément n'avait permis d'engager de nouvelles poursuites pénales contre lui, avant samedi soir.

"Il était méconnaissable": des voisins de la famille de l'assaillant de Paris sous le choc

Trois membres de la famille de l'assaillant ont également été placés en garde à vue, dont ses parents. Une famille décrite comme discrète et agréable par ses voisins, à Puteaux (Hauts-de-Seine). Dans cet immeuble résidentiel, très calme, rien ne laissait présager que l'assaillant soit ce jeune homme de 26 ans. "C’est inimaginable. Je n’aurais jamais cru, confie Jacqueline, une voisine qui connaît très bien la famille. Je suis sous le choc. Je pense à la maman, je souffre pour elle. Ce sont des gens adorables, la maman, le papa, la sœur. J’aimerais bien les consoler, mais je pense que rien ne pourra les consoler."

La mère n'avait jamais parlé des problèmes de son fils à ses voisins. Pourtant, Jacqueline avait bien senti un changement physique et de comportement du jeune homme. "Je n’en revenais pas parce qu’il était méconnaissable. Il avait changé, il avait maigri. Il était tout triste. Il n’y avait aucune communication", explique-t-elle.

>> "Il était méconnaissable": des voisins de la famille de l'assaillant de Paris sous le choc

Ce que l'on sait de l'attaque près de la tour Eiffel

Un jeune touriste germano-philippin est décédé samedi 2 décembre au soir, près de la tour Eiffel sous les coups d'un assaillant armé d'un couteau et d'un marteau, connu des autorités françaises comme un islamiste radical à l'état psychique "instable" et qui a déjà fait de la prison après un projet d'action violente en 2016.

Ce dimanche soir, on fait le point sur ce que l'on sait sur cette attaque, dans laquelle deux personnes ont également été blessées.

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Le ministre de l’Intérieur réclame que les autorités puissent "demander une injonction de soins"

Gérald Darmanin a réclamé dimanche soir que les autorités "puissent demander une injonction de soins" pour une personne radicalisée suivie pour troubles psychiatriques afin de prévenir des passages à l'acte comme celui de l'assaillant du pont Bir Hakeim.

Le ministre de l'Intérieur s'exprimait sur TF1 à l'issue d'une réunion à Matignon consacrée à la sécurité après cette attaque au couteau.

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La mère de l'assaillant avait signalé fin octobre son inquiétude sur son fils

La mère de l'islamiste radical qui a tué un jeune touriste germano-philippin et blessé deux autres personnes à proximité de la tour Eiffel à Paris samedi soir, avait signalé fin octobre son inquiétude sur le comportement de son fils, a indiqué dimanche le procureur anti-terroriste.

La mère de l'assaillant, un Franco-Iranien de 26 ans, avait fait remonter aux autorités qu'elle s'inquiétait pour son fils qui "se repliait sur lui-même", a rapporté en conférence de presse Jean-François Ricard.

Armand Rajabpour-Miyandoab était fiché pour radicalisation islamiste (FSPRT) après avoir été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme, à la suite d'un projet d'action violente en 2016 dans le quartier d'affaires de la Défense, dans l'ouest de Paris.

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L'assaillant a fait allégeance au groupe Etat islamique

L'islamiste radical qui a tué un jeune touriste germano-philippin et blessé deux autres personnes à proximité de la tour Eiffel à Paris samedi soir a fait allégeance au groupe État islamique (EI) dans une vidéo avant son passage à l'acte, a indiqué dimanche le procureur anti-terroriste.

S'exprimant en langue arabe dans cette vidéo, Armand Rajabpour-Miyandoab, un Franco-Iranien de 26 ans, apportait "son soutien aux jihadistes agissant dans différentes zones", a déclaré en conférence de presse Jean-François Ricard.

"Cette vidéo était notamment mise en ligne sur son compte X (ex-Twitter)", ouvert début octobre et qui comportait "de nombreuses publications sur le Hamas, Gaza et plus généralement la Palestine", selon le magistrat.

Manuel Bompard (LFI) appelle à "ne pas donner de signification politique générale"

Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, a appelé dimanche à "ne pas donner de signification générale" à l'attaque au couteau à Paris par un islamiste atteint de troubles psychiatriques, y voyant d'abord l'acte "d'une personne qui est manifestement déséquilibrée".

"Je propose de ne pas donner de signification politique générale aux actions insupportables d'une personne qui est manifestement déséquilibrée", a réagi sur LCI M. Bompard, en exprimant son "effroi" et son "émotion" après la mort d'un touriste germano-philippin samedi près du pont de Bir-Hakeim, non loin de la Tour Eiffel.

Pour Bardella (RN), la "faiblesse" du gouvernement "entraîne" ces morts

La "faiblesse" du gouvernement et la politique qu'il mène "entraînent ces morts" comme le touriste poignardé samedi soir à Paris, a accusé dimanche le président du Rassemblement national Jordan Bardella, demandant de "rouvrir le débat sur la rétention de sûreté".

"Je déplore que les drames se répètent les uns après les autres avec systématiquement les mêmes situations, les mêmes individus, les mêmes profils", a réagi Jordan Bardella sur BFMTV, depuis Florence (Italie) où il doit participer à un meeting du groupe parlementaire européen Identité et Démocratie.
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Trois personnes de l'entourage de l'assaillant en garde à vue

Trois "membres de l'entourage" d'Armand Rajabpour-Miyandoab, Franco-Iranien de 26 ans qui a tué à coups de couteau un touriste germano-philippin samedi soir près de la tour Eiffel à Paris, sont actuellement en garde à vue, a indiqué dimanche le parquet national antiterroriste.

L'assaillant, un homme tenant de l'islam radical et connu pour troubles psychiatriques, est toujours en garde à vue depuis son interpellation samedi soir, dans cette enquête ouverte notamment pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste.

Il s'en est également pris avec un marteau à deux autres personnes, un Britannique de 66 ans et un Français de 60 ans.

Berlin dénonce un "crime abominable" après la mort du ressortissant allemand

La ministre allemande de l'Intérieur a dénoncé dimanche un "crime abominable" au lendemain de l'attaque au couteau près de la Tour Eiffel, lors de laquelle un touriste germano-philippin a été tué par un jeune Français connu pour islamisme radical et atteint de troubles psychiatriques.

"L'attaque islamiste au couteau d'un jeune homme à la Tour Eiffel à Paris est un crime abominable. Nos pensées vont à la famille et aux amis de la personne tuée, ainsi qu'aux autres blessés de cet acte horrible", a déclaré Nancy Faeser, lors d'une interview au groupe de médias Funke.

Fiché S, troubles psychologiques: le profil inquiétant du tueur de l'attaque à Paris

L'assaillant est un jeune homme franco-iranien de 26 ans, fiché S, qui avait déjà été condamné en 2016 pour un projet d'acte terroriste également connu pour des troubles psychiatriques.

Pour en savoir plus sur le profil d'Armand Rajabpour-Miyandoab, cliquez ici.

Une attaque fait un mort et deux blessés à Paris

Un Allemand a été tué et deux personnes ont été blessées samedi 2 décembre au soir, à Paris, dans une agression au couteau et au marteau près de la tour Eiffel.

Le parquet antiterroriste (Pnat) s'est saisi de l'enquête sur l'attaque perpétrée par un Français, connu pour islamisme radical et troubles psychiatriques.

L'assaillant, Armand Rajabpour-Miyandoab, un Français né en 1997, a été interpellé peu après les faits et placé en garde à vue.

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